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Production du blé: Attention, la guerre Russie-Ukraine risque d’agir gravement dans nos assiettes !

Pain et pates

Depuis l’année dernière, voire avant, les consommateurs ivoiriens crient à la cherté de la vie. L’inflation généralisée touche fortement les produits alimentaires de base, dont le pain et les pâtes alimentaires. Ainsi, pour mesurer l’ampleur de la situation, Patrick Achi, Premier ministre de Côte d’Ivoire, a reçu les organisations des consommateurs, jeudi 24 février à la Primature. Au cours de cette audience, Jean-Baptiste Koffi, porte-parole de ces organisations a dressé un tableau sombre de la vie des Ivoiriens avec la flambée des prix. Ces prix risquent de prendre l’ascenseur, comme dit JB Koffi, en ce qui concerne le pain et les pâtes alimentaires.

DEUX GROS PRODUTEURS DE BLE EN GUERRE

En effet, annonce dans une inquiétude criante, la Radio France Internationale (RFI), « l’inquiétude concerne entre autres le blé. Or l’Afrique importe deux tiers du blé qu’elle consomme de Russie et d’Ukraine, respectivement 3ème et 8ème producteurs mondiaux. Et maintenant que les deux pays sont en guerre, cela fait peser une menace de graves perturbations sur ce marché dont dépend l’alimentation de millions d’Africains. »

Car, selon RFI, «le blé est partout : dans le pain, dans les pâtes… des produits abordables et jusqu’ici très courants qui pourtant pourraient devenir plus chers et peut-être plus rares en Afrique. Car le principal débouché du blé cultivé en Russie et en Ukraine, respectivement 1er et 5ème exportateurs mondial, c’est l’Afrique.»

Et le confrère français de poursuit : «Et le continent compte quelques gros consommateurs, qui sont parfois très dépendants : à elle seule, selon la FAO, l’Egypte achète 50% du blé importé de Russie vers l’Afrique. Et cela représente 85% de ses stocks, les 15% restants provenant d’Ukraine… Suivent le Soudan, le Nigeria, la Tanzanie, l’Algérie, le Kenya et l’Afrique du Sud, qui se fournissent majoritairement à Moscou et à Kiev. Le Maroc, la Tunisie, l’Ethiopie sont aussi des gros importateurs, mais eux ont diversifié leurs fournisseurs.»

RAISONS PROBABLES DE LA HAUSSE DES PRIX

RFI finit par une projection à cours et moyen termes en affirmant que «les prix ont déjà pris 15 dollars la tonne depuis janvier.»

Et d’ajouter que «même si les deux tiers du blé russe produit en 2021 sont déjà exportés, on s’attend tout de même à une hausse du prix d’environ 30% si la Russie n’a plus accès au marché.»

GRO


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