San Pedro/Consommation de drogues par des élèves: La police prépare une répression contre le fléau

Une journée de sensibilisation contre la consommation des drogues par les élèves a été initiée par la Direction générale des drogues et des stupéfiants de la Police.

Elle a eu lieu la semaine dernière à la salle Georges Sangaret du Rotary Club de San Pedro autour du thème: « Drogues et école, agissons maintenant ».

Selon notre source, agent de la police nationale, Touré Mabonga épouse Atché, Directrice générale de la police des drogues et des stupéfiants a révélé que le choix de la ville de San Pedro revêt un caractère géographique et stratégique.

« Cette journée a été initiée pour créer un cadre d’échanges entre la police et la population en vue de réduire considérablement la consommation de drogue chez nos enfants », a-t-elle indiqué.

Notre source a ajouté que le sous-directeur des enquêtes de la DPSD, Koné Karimou, a, quant à lui, communiqué les chiffres sur l’usage des stupéfiants dans les établissements scolaires. Et qu’il a déclaré que de janvier 2018 à mars 2020, 590 élèves ont été interpellés dans les fumoirs et a exhorté les parents à plus de responsabilité et à la vigilance parce qu’après la phase de sensibilisation, ce sera la phase de répression.

A propos de la phase de répression, Me Kokogny Victorien a annoncé selon toujours notre source, que la loi prévoit en cas de possession illicite de drogue, une amende, une garde à vue ; voire une peine d’emprisonnement en cas de récidive.

Cette cérémonie de sensibilisation a pris fin avec l’incinération des drogues et produits pharmaceutiques prohibés saisis dans la période 2021-2022 à San Pedro. Ce sont au total 204 kilos de cannabis, 10 tonnes de médicaments de qualité inférieure falsifiés, 8058 gélules de Tramadol, 3.137 comprimés de Rivodine et 10.114 comprimés de Diazépam d’une valeur de 14 millions de Fcfa.

Nous osons croire que ce message n’est pas tombé dans des oreilles de sourds et que les élèves de San Pedro et ceux des autres villes du pays vont s’abstenir de consommer ces produits dangereux pour leur santé, et souvent la cause des violences à l’école.

Joseph Koffi

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