Promotion des activités socioculturelles à l’école: La 3e édition de l’ITC prend fin le 30 avril prochain

La troisième édition d’Ivoire talents compétition (ITC) a démarré, le samedi 26 mars 2022, au sein du Collège Tchiouly de Yopougon quartier Jérusalem.

Comme principale rubrique de ce concours, les différents groupes doivent présenter en 10 minutes, un fait coutumier. Le thème imposé pour cette année est le mariage (dot) en pays Ebrié.

Plusieurs autres rubriques sont au programme de cette compétition: notamment un sketch en anglais de 5 minutes ; un ballet de dance urbaine, une présentation de dessins et une autre de coiffures esthétiques.

Quatre groupes se sont qualifiés pour la grande finale qui se tiendra le 30 avril prochain, au même endroit.

Le président du comité d’organisation, Benson Kouassi, est revenu sur certains détails de cette compétition dont il est co-initiateur.

«C’est une activité qui révèle les talents en milieu scolaire. Puisque nos écoles, généralement, ne sont pas arrimées à la promotion de la culture locale, cette plateforme permet d’exprimer, au sein du système scolaire, les valeurs culturelles pour enraciner nos enfants dans la culture traditionnelle. La compétition vise également à montrer l’importance de l’anglais et amener les élèves à être bilingues. Notre politique est aussi de regrouper en milieu scolaire, tout ce que les enfants peuvent aimer, mais qu’ils vont chercher à l’extérieur de l’école. Sans critère spécifique, cette compétition est ouverte à tous les établissements de lycées et collèges désireux d’y prendre part», a expliqué le promoteur.

Venue représenter la marraine, Sophie Gooré, qui est en déplacement en Angleterre, Michelle Affi a d’abord encouragé les organisateurs du concours. A la suite de cela, elle a donné des conseils à l’ensemble des élèves.

«C’est très important de prendre cette promotion culturelle en milieu scolaire au sérieux parce que c’est à vous que reviendra la mission de vendre l’image et les valeurs du pays. A l’ère de la mondialisation, pour être considéré, il faut connaître ses propres réalités culturelles avant d’aller à la rencontre des autres civilisations. A la fois, il faut apprendre réellement l’anglais qui se présente comme la langue du business par excellence», a recommandé mademoiselle Affi aux filleuls de sa mère, Sophie Gooré.

Vagoné Dry-Bi 

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