Côte d’Ivoire: Des professionnels des médias formés à la communication sur les risques de santé

Des journalistes, des animateurs de radios et des communicateurs en santé ont pris part à un séminaire de renforcement de capacités de trois jours pour une communication efficace sur les risques du secteur de la santé, ouvert, mardi 29 et clos le jeudi 31 mars 2022, à la salle de réunion de «Villa des Hôtes 2» de Yamoussoukro pour communiquer efficacement sur les événements de santé publique notamment les crises d’épidémie.

Initié par la direction générale de la santé, avec l’appui technique et financier de Breaakthrough Action et l’USAID, cette formation s’inscrit dans le cadre des activités prévues dans le Plan d’action national de sécurité sanitaire visant à améliorer «le score» de la Côte d’Ivoire en matière de «communication publique» ayant pour objectif de prévenir les menaces liées aux maladies à potentiel épidémique.

Les 17 participants, provenant de Djékanou, Toumodi, Tiébissou, Bouaflé, Gohitafla, Zuénoula, Bonon et Sinfra, de la région de la Marahoué et du Bélier, ont reçu les outils méthodologiques nécessaires pour communiquer particulièrement sur les cinq groupes de zoonoses prioritaires telles que la rage, la tuberculose, les fièvres hémorragiques virales et les infections bactériennes identifiées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action national de sécurité sanitaire.

Ils ont été  instruits, entre autres, sur le rôle et la responsabilité des professionnels des médias et communicateurs lors d’un événement de santé publique et en dehors des périodes d’épidémie, et la gestion des rumeurs lors des événements de santé publique.

Selon Mme Anne Yao, responsable de Centre d’appels 143 de la Direction de la Communication du MSHP-CMU, secrétaire du GTT Communication sur les risques, «l’initiative de l’atelier procède du constat selon lequel les professionnels des médias sont sollicités de façon ponctuelle pour contribuer à la gestion des crises sanitaires qui surviennent en Côte d’Ivoire. Il n’existe pas de cadre de collaboration permanent avec ces acteurs dans le cadre d’une approche de « gestion du risque lié aux événements de santé publique »».

«Au terme de cette formation, nous attendons des participants, des écrits, des productions susceptibles d’aider à la prévention de sorte que les populations comprennent les risques auxquels elles sont exposées et adoptent des comportements qui permettront de prévenir, de minimiser ou d’éviter l’impact de certains événements de santé publique», a ajouté le conseiller technique Breaakthrough Action, Williams Bénié.

Guillaume Kouamé, correspondant régional

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