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Finances du parti, Missions de mars 2022, 76 ans du PDCI, 13e Congrès, critiqué: Guikahué rompt le silence et déballe tout (acte-1)

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A la veille de la commémoration des 76 ans du PDCI-RDA, professeur Maurice Kakou Guikahué, chef du Secrétariat exécutif du PDCI-RDA, fait le grand déballage. Il donne les détails sur l’événement qui va être célébré à Daoukro, analyse la marche de son parti et présente les enjeux et défis présents et futurs. Ensuite, il passe au peigne fin la situation sociopolitique nationale.

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Le Secrétariat exécutif, réuni en sa 11e session extraordinaire du jeudi 31 mars dernier, a décidé de la célébration des 76 ans de votre parti le PDCI-RDA. Monsieur le ministre, pourquoi le choix de Daoukro pour ces festivités ? Et puis pourquoi fêter 76 ans?

C’est avec joie que nous allons fêter les 76 ans du PDCI-RDA, parce qu’un anniversaire, c’est toujours une année de plus qui est gagnée. Daoukro, parce que le président est à Daoukro, à proximité des fêtes de Pâques. Mais je pense qu’on peut organiser les festivités des 76 ans du Pdci-Rda sur toute l’étendue du territoire national. Les caractères des évènements qui vont meubler la Journée solennelle demandaient que le président soit présent physiquement. Mais c’est une innovation aussi. Cette année, nous avons décidé que les festivités se tiennent à Daoukro. Le 77e anniversaire peut se fêter ailleurs.

Qu’est-ce qu’on doit retenir des festivités qui ont marqué les 75 ans du PDCI-RDA ?

Les six (06) mois qui ont marqué les festivités des 75 ans ont constitué une période de réflexions profondes, de critiques aussi qui ont débouché sur des suggestions constructives faites à travers des séminaires locaux qui ont été organisés partout. Donc je peux dire que les festivités des 75 ans du PDCI ont été un succès sur toute l’étendue du territoire national et à l’extérieur dans nos délégations générales. Les militants de base se sont exprimés librement. Ils ont fait des recommandations qui ont fait l’objet d’un colloque. Donc je peux dire que les 75 ans ont été un moment important dans la vie du parti. Et les six (06) mois ont permis de faire une projection sur le centenaire. Parce que l’objectif visé, c’est les cent (100) ans du PDCI-RDA et 76 ans, ça fait une année de gagnée déjà. Il nous en reste 24.

Le PDCI-RDA va à la célébration de ses 76 ans avec des restructurations profondes initiées par le président Henri Konan Bédié. Mais il y a des militants qui pensent que ces réformes sont faites pour diminuer les pouvoirs du secrétaire exécutif en chef du PDCI-RDA ?

Très bonne question pour expliquer aux militants que nous avons fait une mutation profonde que les militants n’ont peut-être pas suivie. Lors du 12e Congrès, on est passé du Secrétariat général à Secrétariat exécutif du président. Avant, il y avait un secrétariat général. Le président du parti est élu et une fois élu, il nomme un secrétaire général qui a des pouvoirs propres. Nous avons pensé que cela pouvait créer un problème de bicéphalisme. Donc le 12e Congrès avait pour réponse de laisser une seule personne qui a les pouvoirs au sein du parti. Donc le président du parti est le détenteur exclusif du pouvoir. Le Secrétariat est une structure d’exécution des instructions du président du parti. Donc le chef de ce Secrétariat anime et coordonne les activités du Secrétariat, et moi, en tant que chef du Secrétariat exécutif, je n’ai pas de pouvoir personnel. C’est ce que le président Bédié me demande de faire que je fais. Maintenant, à un moment donné, le président Bédié, vu les charges, a multiplié les personnes à envoyer. Je vais être terre à terre. Bédié est celui qui nous envoie. Au lieu d’envoyer la même personne, il a décidé d’envoyer plusieurs personnes. En fait, c’est une division du travail pour plus d’efficacité. Donc c’est positif. Maintenant si les personnes nommées veulent créer des principautés, c’est en ce moment-là que ça va créer des problèmes. Sinon les réformes sont bonnes. Ça n’enlève en rien au secrétaire exécutif qui n’a pas de pouvoirs propres parce que les pouvoirs appartiennent au président du parti.

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Avez-vous eu l’impression que des personnes nommées ont voulu créer des principautés ?

Non, je dis que c’est une division du travail. Donc si chacun se met au travail dans l’intérêt du parti, et pas pour sa gloriole personnelle, il n’y a pas de problème. C’est une division du travail et tout converge vers le même président qui est le président du parti.

Des militants ont eu l’impression qu’il y avait des couacs entre le Secrétariat exécutif et le Comité politique, est-ce vrai ?

Si vous lisez les attributions des uns et des autres, le président a tout précisé. Il a dit le Secrétariat exécutif est la structure opérationnelle du terrain. Donc il doit être proche des populations. Il fait l’animation au quotidien. Les autres, ce sont des structures de réflexions, donc ce n’est pas la même chose.

Est-ce que les structures créées par le président Bédié fonctionnent bien ?

Ce que je sais, c’est que le Secrétariat selon la mission qu’on nous a confiée, nous faisons notre travail.

L’œil extérieur dit qu’il y a un conflit de compétence au PDCI-RDA.

Non, il n’y a pas de conflit de compétence. Chacun a son champ de compétence. Il n’y a pas de chevauchement. Avant que le président ne mette en place le Secrétariat, le 09 décembre 2021, on pouvait faire des supputations mais à l’installation du Secrétariat réaménagé, il a été clair. Et à partir de cet instant, il n’y a plus de conflit de compétence.

Vous dites qu’il n’y a pas de bicéphalisme, il n’y a pas de chevauchement et pourtant un secrétaire exécutif en chef adjoint a été nommé ?

Il n’y a pas de bicéphalisme parce qu’il y a un secrétaire exécutif en chef et il y a un adjoint. Il y a un chef et il y a son adjoint. Il n’y a pas deux (02) têtes. Il y a une seule tête au Secrétariat exécutif.

Il y a eu une interprétation par rapport à deux (02) réunions convoquées respectivement par le chef et son adjoint le même jour et pratiquement à la même heure?

Les deux (02) réunions n’avaient pas le même objet. Ce n’était pas à la même heure et ce n’est pas la première fois qu’on fait deux (02) réunions. C’est parce que tout n’est pas médiatisé. Parfois je fais quatre (04) réunions. C’est l’habitude ici. C’était un Secrétariat extraordinaire pour aborder le dossier des 76 ans du PDCI. Ça n’a pas gêné. Ceux qui sont venus ont vu que c’était une réunion pour rendre compte des missions. A 17 heures, nous étions au Secrétariat pour faire l’autre réunion. Il ne faut pas dramatiser. C’est une habitude de faire plusieurs réunions dans la même journée.

Par le passé, le secrétaire général Laurent Dona-Fologo a été candidat contre Bédié au Congrès, Pr. Alphonse Djédjé Mady aussi. Est-ce que pour le 13e Congrès, Prof. Maurice Kakou Guikahué fera l’exception ?

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Ce n’est pas le même contexte. Et puis ce sont des faits du passé. Donc il ne faut pas revenir en arrière. Au décès de Fologo, j’ai eu l’honneur de prononcer l’oraison funèbre. Les différends sont aplanis. Vous avez vu aussi que le président du parti a nommé Djédjé Mady vice-président. Mais moi, j’ai décidé de soutenir la candidature du président Bédié. Je fais partie de ceux qui demandent au président de faire encore un sacrifice pour diriger le parti vu le contexte et pour une question de cohésion. Il faut voir l’intérêt du parti avant l’intérêt des individus. Moi, c’est ma vision. Le président Bédié va rester encore le président du parti pour qu’on se mobilise autour de lui pour aller de l’avant. On veut aller à un Congrès paisible.

Ça fait un moment que vous avez l’impression d’être entendus ?

Oui. Au retour des missions, l’écho est parti mais on doit continuer à travailler. Avant la tenue des élections, nous allons continuer de travailler. Nous avons lancé l’appel, c’est capté, c’est à nous maintenant de travailler d’arrache-pied pour transformer l’essai.

Une seule candidature au Congrès est-ce que ça fait démocratie ?

La démocratie, ce n’est pas le nombre de candidatures. C’est la régularité de l’élection. Vous pouvez avoir dix (10) candidats, s’il y a des violences, ce n’est pas démocratique. Vous pouvez être seul candidat, si chacun s’exprime, si les résultats sortis des urnes sont proclamés, c’est la démocratie. Donc la démocratie ne se résume pas au nombre de candidats. Ça se mesure à la régularité des élections. En l’espèce même, si le président Bédié est candidat unique, ce que nous souhaitons, on va aller au vote. Il y aura un vote à bulletin secret. Donc ça ne tue pas la démocratie.

Quelle est votre opinion sur les récentes tournées ?

Ce sont d’abord des tournées du Secrétariat exécutif. On a fait des débats qui ont été très passionnels parce qu’on veut atteindre des objectifs précis. Après les débats, nous avons identifié trois (03) objectifs. On a dit que les missions étaient des missions d’évaluation, de sensibilisation et d’écoute. Quand on parle d’évaluation, c’est d’aller vérifier quelque chose. Le secrétaire exécutif en chef adjoint a fait le point. Il a dit sur 357 délégations, 351 sont en place. Nous le savions déjà mais il s’agissait de confirmer. Sur ce plan, on a atteint l’objectif. Il reste à savoir si les choses existaient, ça existe.

Le 2e point, la sensibilisation. Il s’agit d’expliquer les réformes du président et dire que le candidat unique du PDCI au Congrès, c’est le président Bédié. Et en retour selon les échos, c’est que ces messages sont passés.

3ème élément, la mission d’écoute. Quand ils ont interrogé la base, elle a retourné exactement ce qu’elle a dit aux séminaires éclatés. Donc les 3 objectifs sont atteints. Maintenant, le fonctionnement réel des structures, c’est après le rapport qu’on le fera. Puisqu’à la dernière session du Secrétariat, la 189ème, nous avons passé la parole au secrétaire exécutif en chef adjoint chargé des délégations, il nous a fait un exposé oral sur l’environnement. Il a promis que très bientôt, il va soumettre un rapport écrit au Secrétariat exécutif. Et nous allons faire une analyse à froid et approfondie.

Quel est l’état de santé de votre partie après ces tournées, parce le Nord de la Côte d’Ivoire qui aurait échappé au Pdci fait débat?

Un parti politique, sa vitalité se mesure au nombre d’élus. Mais un parti politique, ce n’est pas parce qu’il n’est pas au pouvoir qu’il n’existe pas. Le PDCI-RDA existe partout. Le Nord a une histoire qu’il faut expliquer. Quand on a fait le RHDP afin d’éviter des frictions, quand il y a une zone où un parti est mieux représenté, on choisit un militant de ce parti. Et il se trouve que dans les arbitrages, tout le Nord est revenu au RHDP. Il y a eu quelques indisciplinés qui ont dit que l’impression que nous avons n’est pas juste. C’est ainsi que Doulaye Coulibaly a gagné les élections en indépendant à Boundiali et Wassi Kanaté a gagné les élections en indépendant à Mankono. C’était dans le cadre de la consolidation du RHDP qu’on a dit qu’on ne voulait pas gêner le RDR au Nord. Maintenant qu’on a fait la rupture, ça devient difficile pour nous mais le PDCI existe et nous allons faire la réanimation. Je devais aller au Nord et cette mission n’est pas annulée.

A quand le 13e Congrès ordinaire du PDCI-RDA ?

Le président Bédié, à la clôture des 75 ans du PDCI-RDA le 18 octobre dernier, a été clair. Il a dit que nous allons organiser un Bureau politique et aller au Congrès en 2022 pour insuffler un souffle nouveau au parti. On est en train de préparer le Congrès. Regardez l’un des objectifs des missions, c’est de sensibiliser les bases pour la candidature unique du président Bédié au Congrès. Ça, c’est la préparation du Congrès. Ensuite, si vous avez remarqué, lors des 75 ans nous avions projeté des journées de reconnaissances et d’hommages au président Bédié. Le président a perdu son frère ainé et les journées ont été ajournées. Je pense que le calendrier sera déroulé. Il y aura un Bureau politique que nous sommes en train de préparer. C’est le Bureau politique qui décide de l’organisation du Congrès sur proposition du président du parti. Je veux rassurer les militants, le Congrès aura lieu en 2022 et je veux leur dire que c’est le 31 décembre que l’année 2022 se termine.

Le 76e anniversaire va se tenir sur combien de temps ?

Sur trois (03) jours et sous le signe de recueillement et de souvenir de tous ceux qui sont tombés. On en profitera pour remettre au président du parti les actes des 75 ans du PDCI-RDA et le président du parti procèdera à des décorations. Il y aura des prières et des messes dans tous les temples et mosquées. La messe principale, c’est le 09 avril à Daoukro. Le lendemain, les délégués vont demander des messes et des prières dans leurs localités. C’est une cérémonie sobre. Les anniversaires, c’est important. Quand vous avez un an de plus, il faut se réjouir. En ce qui concerne les nominations, permettez-moi d’expliquer. Le 12e Congrès s’est tenu en 2013.

La périodicité, c’est 5 ans. Le 13e Congrès devrait se tenir en 2018. C’est au cours du Congrès qu’on renouvelle. Il y a des gens qui arrivent à maturation et puis, on les renouvelle. En 5 ans, beaucoup de choses changent sur le terrain. Il y a de nouvelles valeurs qui émergent. A cause des difficultés que nous avions (sortie du RHDP, justice), on a dû faire un Congrès extraordinaire qui a prorogé le mandat des présidents de toutes les structures, c’est-à-dire les JPDCI, les UFPDCI. De 2018 à 2022, cela fait 4 ans. Entre-temps, il y a eu des décès, des changements, des transhumances.

En plus, tous ceux qui sont nommés délégués doivent être membres du Bureau politique. C’est le glissement qui fait que le président est obligé de tenir compte de ces situations. Le Congrès est souverain. Il définit la politique générale de l’orientation du parti. Il adopte les statuts. Il écoute le rapport du président du parti et son rapport d’activités présenté par le chef du Secrétariat exécutif. Il vérifie les comptes, élit le président et les membres du Bureau politique. Là-dedans, il y a deux éléments importants. Tous les textes que nous avons aujourd’hui, le 13ème Congrès peut les mettre de côté. Donc, ne vous focalisez pas sur les nominations. On arrive au Congrès, le président met en place le bureau du Congrès. Le Congrès est un moment de remise à plat. Le président du parti même rend sa fonction. Au Congrès, tout le monde est organisateur. C’est quand on va sortir du Congrès qu’on va avoir les nouveaux dirigeants du parti. Le président Bédié, pour lui, c’est acquis parce qu’on va se battre pour que ce soit ainsi. Nous qui sommes là aujourd’hui, ne savons pas quelle sera notre position après le 13e Congrès. Le Congrès est souverain.

Est-ce que vous ne serez pas tenté de rempiler, à l’issue de ce Congrès ?

Je pouvais répondre à la question si le poste était électif. C’est un poste de nomination.

On entend dire que vos rapports avec le président du parti se sont tiédis pour des questions de sous, à l’occasion de la présidentielle de 2020 ?

Il faut bien lire la question. On n’a pas eu de campagne. On n’a pas été candidat. Donc, s’il n’y a pas eu de campagne, c’est qu’il n’y a pas de sous de campagne. J’aurai pu m’arrêter là, mais pour une fois pour toutes, il faut que tout le monde soit éclairé. Quand on a fait le 12ème Congrès où le président m’a choisi pour coordonner le Secrétariat, il m’a dit de m’occuper des dossiers politiques. D’ailleurs, c’est déjà lourd. Un parti dans l’opposition n’a pas les mêmes tâches comme un parti au pouvoir. Son travail est plus compliqué. Le président m’a dit de laisser la gestion financière aux financiers.

 Il y a donc eu une séparation nette des pouvoirs. C’est ainsi qu’il n’y a pas ma signature sur les comptes. Il y a eu N’zi Désiré, Thierry Tanoh, Ehouman Bernard et Messou aujourd’hui. Faites vos enquêtes, je n’ai pas contresigné un compte. Une sollicitation m’avait été faite, j’ai demandé au directeur de Cabinet d’alors, N’dri Narcisse d’être cosignataire parce que le président m’a bien instruit, donc je m’en tiens à ça. Donc, en matière d’argent, des gens font des légendes. Quand on parle d’argent, les gens sont frileux. Le secrétaire exécutif n’a pas de budget. Un budget est une caisse où on puise pour faire les dépenses. Tout est centralisé au niveau des finances sous l’autorité du président. Quand on doit faire une activité, on appelle les différents organisateurs et chacun exprime son besoin. On fait l’agrégat des besoins, on discute avec les financiers et ça se termine devant le président du parti qui arbitre et on donne l’argent aux différents organisateurs. Le secrétaire exécutif en chef ne distribue pas d’argent dans son bureau.

Au titre des finances, c’est comme ça qu’on a toujours fonctionné. En ce qui me concerne, tous les mois, le président me donne quelque chose. Il paie mon carburant parce que je suis en temps plein au Pdci. Il paie mon carburant, c’est pour ça que je tourne beaucoup. Et il paie ma sécurité, parce que j’ai des gardes du corps qui m’accompagnent. A part ça, il n’y a rien d’autre. Vous pouvez faire vos enquêtes. Voici comment le parti est géré. Des gens parlent des finances. On a entendu beaucoup de choses, concernant le Groupe parlementaire PDCI. Quand j’ai pris le Groupe parlementaire, il y avait 8 millions Fcfa que j’ai trouvés dans la caisse. On avait 95 députés. Avec la migration de certains collègues, on s’est retrouvé avec 67 députés. J’avais pris des engagements. A la sortie, chaque député devrait avoir un montant. Chacun a eu pour lui. Ensuite, j’ai laissé au président Doho Simon, 68 millions Fcfa dans la caisse. Voilà la réalité des faits. Des gens parlent d’argent, alors qu’ils n’ont pas de preuves. Ce sont des gens de légendes. On dit que quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage. Moi, je suis tranquille. C’est de l’argent public.

En clair, aujourd’hui, il n’y a pas de froid entre vous et le président Henri Konan Bédié ?

Il n’y a pas de froid entre le président et moi. A un moment donné, le président a jugé bon de diviser le travail parce que c’était trop lourd. Et puis, je revenais de prison où je suis tombé malade, il fallait donc alléger les charges. C’est tout. Sinon, il n’y a pas de froid entre le président Bédié et moi. S’il y avait un froid entre nous, il n’aurait pas accepté que ce soit moi qui l’ai proposé comme candidat au 13ème Congrès. Si je me bats pour qu’il soit le candidat unique, c’est qu’il n’y a pas de froid entre nous.

Lire la suite dans l’acte-2


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