Finances du PDCI, Missions de mars 2022, 76 ans du PDCI, 13e Congrès, critiqué: Guikahué rompt le silence et déballe tout (acte-2)

Avec toutes ces attaques dont vous avez fait l’objet, est-ce qu’une fois l’idée ne vous est pas venue de démissionner ?

Je suis d’une école, le Mouvement des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (MEECI). J’ai été reçu par le président Houphouët et il m’a expliqué pourquoi le MEECI ? Je vais vous le dire prosaïquement. Le MEECI a été créé pour la pérennisation du Pdci. Et puis, je n’ai pas été n’importe quel président du MEECI. Donc, j’ai des responsabilités historiques. C’est l’intérêt général. On peut être découragé mais dire que je quitte le Pdci, ça non. Je suis un homme de responsabilité. Quand la situation était difficile, j’ai quitté chez moi pour aller chez le président Bédié. J’aurais pu me cacher comme beaucoup de personnes mais je suis responsable. On a engagé une action, il faut l’assumer. J’ai été malade en prison, je suis allé me soigner et je suis revenu. Il ne m’est pas venu en idée de démissionner. Pourquoi ? Je suis parti en prison à cause du PDCI. On n’a pas dit qu’on a mis Guikahué en prison parce qu’il a volé. On dit parce que je fais politique. Donc, je suis un prisonnier politique. Si je sors de prison et je démissionne, cela voudrait dire que je n’ai pas de conviction.
Quel sentiment vous anime, quand vous évoquez votre passage en prison ?
En prison, une personnalité m’a envoyé un messager à qui il a demandé de me dire que ce passage en prison va compléter mon CV. Je dis aux militants qu’en politique, la vie côtoie la mort, la victoire côtoie la défaite. Ça passe à droite ça passe à gauche. Je ne suis pas le premier à être emprisonné pour des raisons politiques. Houphouët-Boigny disait que quand vous voyez des enfants qui passent sous des manguiers qui lancent des pierres, c’est qu’il y a des mangues mûres. Si à un moment donné, on a vu qu’il fallait me mettre en prison pour me neutraliser, cela voudrait dire que je représente quelque chose, ça m’encourage.
Quelle est l’ambiance aujourd’hui au Groupe parlementaire PDCI-RDA à l’Assemblée nationale ?
C’est au président du groupe qu’il faut poser la question. Moi, je suis député. Il y a une ambiance bon enfant. J’ai quitté la tête du groupe pour une question de cumul. La façon dont j’étais impliqué, ce n’est plus la même façon. Ça me permet aujourd’hui d’avoir un peu plus de temps. Tous les députés sont là pour travailler.

Quels sont vos rapports avec les autres groupes parlementaires ?
Je suis vice-président de l’Assemblée nationale et du Groupe, donc membre du bureau. En tant que tel, je suis parti mais quand on arrive dans le bureau, il faut discuter pour qu’il y ait de l’intérêt. Nous développons donc des relations de travail avec les autres. Il y a Soumahoro qui est un peu souffrant mais avec Bictogo, il n’y a aucun problème.
Comment appréciez-vous l’intérim de Bictogo ?
Nous sommes là-bas pour voter des lois. Je pense que Bictogo dirige les débats. Il est à la hauteur. Quand ça coince, il suspend les séances pour faire les consultations. Il dirige comme il faut diriger.
Quelle est votre opinion sur les conclusions du dialogue politique ?
D’abord, je vais vous dire que cette fois-ci, à la 5ème phase, il y a eu la méthode. C’est ce que nous avons toujours décrié. Quand on a commencé, on ne nous a pas écoutés. Pour la première fois, le Premier ministre Patrick Achi a fait une rencontre et ils ont dit de définir les termes de référence des discussions. On a donné l’occasion à chaque parti politique d’envoyer ses termes de références. Il y a eu une réunion qui a fait la synthèse des termes de référence et a dégagé l’agenda. C’est cet agenda qui a été discuté. C’est pourquoi, les conclusions ont été signées par tout le monde sans discussion. Donc chapeau au Premier ministre pour cette méthode. C’est ce que nous avions voulu au départ et que nous n’avions pas obtenu. Deuxièmement, les recommandations ont été faites mais nous observons ces derniers temps que le président de la République a reçu le président de l’UDPCI. C’est important. Ensuite, il vient d’envoyer un émissaire à Blé Goudé. C’est des pas. Tout ce que nous pouvons dire, c’est d’aller plus loin vers d’autres leaders politiques. Le président Bédié a dit que pour la réconciliation, il laisse le leadership au président de la République. Donc, j’encourage le président Ouattara à organiser rapidement un Sommet Ouattara-Bédié-Gbagbo qui va accélérer le processus de la réconciliation. On ne peut pas faire l’économie de la réconciliation. Pour l’instant, les prémices et les premiers pas que le président Ouattara pose sont encourageants mais il faut qu’il accélère, on l’y encourage.
Vous êtes également leader dans votre région natale, Gagnoa. Quels sont vos rapports avec les autres leaders de la localité ? On a entendu dire un certain temps que vous étiez à couteau tiré avec Djédjé Bagnon, président du Conseil régional. Qu’en est-il ?
Ça, c’était quand il était au PDCI. Moi, je suis un homme de terrain. Je suis souvent à Abidjan, mais j’ai beaucoup d’informations du terrain. J’avais senti que Bagnon partait au RHDP. Je ne voulais donc pas qu’on lui laisse la présidence du Conseil parce qu’il allait prendre pour aller ailleurs. C’était ça notre conflit, c’est tout. Sinon ce n’était pas un problème de personne, il n’y a plus un autre problème. Je m’entends très bien avec les uns et les autres. Le maire de Gagnoa, on s’entend très bien. Il me respecte, il m’appelle l’aîné. Le député, quand on se voit à l’Assemblée nationale, on a de bons rapports. Le maire de Ouragahio, Antony Garou, il n’y a aucun problème entre nous. Souvent même, ils m’appellent tous grand frère parce qu’ils disent qu’il y a longtemps que je suis en politique. Donc, l’ambiance est bonne à Gagnoa.
Et avec le président Laurent Gbagbo ?
Le président Gbagbo, c’est le grand frère. Il n’y a aucun problème entre nous. De même qu’avec les Dano Djédjé et autres.
Vous avez été confronté à des situations difficiles. Vous avez fait la prison, vous avez perdu des proches dont votre frère cadet et tout récemment votre génitrice. Comment est aujourd’hui votre moral ?
Je suis un être humain. Tout ça affecte le moral. Mais j’ai des hommes à mes côtés qui me soutiennent. Le président Bédié, quand il a reçu ma famille, il lui a dit que mon deuil est son deuil. Qu’il faut que je me concentre sur mon travail et le moment venu, nous allons ensemble faire le nécessaire pour enterrer dignement la maman. Ce que je peux dire, et c’est ce que je dis à tous ceux à qui j’apporte de la compassion. Le frère, c’est un choc parce qu’il est plus jeune que moi. Mais, pour un enfant, c’est une grâce d’enterrer son papa ou sa maman. Ça peut arriver certes à tout moment, mais on veut que ça soit le plus loin possible, même que ça n’arrive jamais. Mais c’est la loi de la nature, on n’y peut rien. Au village, quand vous perdez votre maman, vous pleurez tous. A un moment donné, on dit aux femmes continuez de pleurer, et aux hommes, essuyez vos larmes, parce qu’il faut faire face à la situation. Donc, mon moral, effectivement, il est atteint parce que je suis un homme, mais je me suis remis et mon moral est bon. Il faut aussi noter qu’après le soutien du président BEDIE, des frères de l’opposition et des appels des autorités de ce pays m’ont apporté un réconfort. Je leur dis grand Merci !

Le programme des obsèques de votre mère est-il établi ?
Bientôt nous allons le fixer après l’inhumation du frère du président Bédié.
Le porte-parole du PDCI-RDA, récemment, a dit que votre parti compte une dizaines de personnalités qui sont présidentiables. Partagez-vous ses dires ?
On lui a posé la question, il a répondu parce qu’au parti, il y a beaucoup de personnes qui sont présidentiables. Mais moi, je dis toujours, on ne met pas la charrue avant les bœufs. Moi, je suis un homme pragmatique. On dit en pays Bété, quand vous avez des bracelets au bras, pour les enlever, il faut procéder un à un. Moi mon défi actuel, ma mission, c’est que depuis le décès du président Houphouët-Boigny, pour la première fois, à un Congrès, que le président Bédié soit le candidat unique, qu’il soit plébiscité dans les urnes et que nous allions à un Congrès populaire. C’est cela le défi actuel. Donc je ne pense pas à autre chose pour l’heure. Parce que si l’on ne réussit pas le Congrès, tout est mal parti. Il faut donc qu’on soit d’accord pour réussir tous le Congrès. S’il y a des différends, des zones d’ombre, on les règle et on sort du Congrès unis autour du président Bédié. Et avec les nouvelles structures, on renouvelle la classe politique du parti et on s’en va à la conquête du pouvoir d’Etat. En ce moment, après le 13e Congrès ordinaire, quel que soit l’endroit où je serai, revenez me poser la question et vous aurez la réponse. Mais pour l’instant, souffrez que je ne me prononce pas sur la présidentielle. Il faut d’abord aller au Congrès, le réussir pour aller de l’avant.
Vous avez récemment permis à plusieurs élèves de Gagnoa d’obtenir des jugements. Qu’est-ce qui a motivé votre action ?
L’initiative ne date pas d’aujourd’hui. J’ai fait le point global. Quand dans un village, vous n’avez pas de jugement, vous n’existez pas. L’existence même dans une nation, c’est d’avoir sa pièce, on te compte. Pendant la campagne, j’avais fait un document que j’ai appelé mon manifeste, où j’ai énuméré ce que j’allais réaliser pendant les 5 ans. Le problème des jugements figurait en bonne place dans mon registre. Avec beaucoup de chance, il y a eu les audiences foraines à Gagnoa. J’avais introduit près de 10 000 demandes, mais avec le temps imparti, on nous a rendu 6 000 demandes. Et pendant ma campagne de 2021, dans tous les villages où je suis passé, je rendais les copies que j’avais pu récupérer chez le sous-préfet. Il y a 4 000 qui sont en souffrance, qu’ils sont en train de faire et que nous allons donner. C’est sur ces entrefaites que j’ai lu quelque part qu’il y a des enfants qui sont au Cm2 qui ne pourront pas passer l’Entrée en 6e parce qu’ils n’ont pas de jugements. Que des audiences foraines spéciales sont ouvertes à cet effet. Mais on peut ouvrir des audiences foraines spéciales, on peut remplir des fiches, les immatriculer, mais après ils n’ont pas d’extraits. J’ai donc demandé aux 4 Inspections de ma circonscription de me sortir la situation de Gagnoa. Quand ils ont fait le point, il est ressorti qu’il y a 520 enfants qui n’ont pas d’extraits, donc ils sont recalés, ils ne peuvent pas passer le CEPE. C’est ainsi que j’ai pris sur moi de payer les timbres. Parce que la procédure est gratuite mais pour rendre la copie, il faut un timbre dessus. Et j’ai été honoré par la présence de toute la direction régionale. Le directeur régional est venu avec tout le gotha de l’Education nationale parce qu’ils ont estimé que c’est un acte important. Et j’ai mis les Inspecteurs en mission, celle de me faire l’inventaire et me faire parvenir incessamment la liste de tous les enfants qui sont au Cm1 et qui n’ont pas de jugements, parce qu’ils vont passer au Cm2, pour que nous puissions profiter de la période des vacances pour établir tous les jugements pour qu’à la rentrée, tous ces enfants puissent aller à l’école munis de leurs extraits de naissance. Voici donc ce que nous avons fait et nous allons continuer, ce n’est pas seulement pour les élèves que nous le faisons mais c’est un travail permanent. Surtout que le décret d’application de la loi instituant la procédure spéciale d’acquisition des jugements supplétifs a été prorogé de 3 ans. Jusqu’en février 2025, la mesure spéciale existe. C’est la bataille que nous menons et je pense que tous les militants, tous les élus, les délégués, les cadres du parti devraient faire ce travail pour que tout le monde ait au moins le jugement à partir duquel on peut avoir le certificat de national pour aller se faire établir la Carte nationale d’identité.
Comment le PDCI-RDA prépare-t-il les prochaines élections ?
Comme d’habitude, mais la nouvelle donne, de façon unanime, le retour des séminaires et les missions que l’on vient d’effectuer, les militants de base demandent que la direction du parti leur laisse le choix des candidats. Et je pense que le président va en tenir compte. C’est ce qui va être l’élément nouveau. Habituellement, on fait des arbitrages, mais ils estiment qu’ils veulent prendre eux-mêmes leurs responsabilités. Et le président a entendu leurs vœux. C’est dans ce sens que nous préparons les élections à venir.
En clair, va-t-il avoir des primaires pour départager les candidats à la candidature ?
Ah oui ! Les primaires sont inscrits dans nos statuts. Pour le choix des candidats, à défaut de consensus, on fait les primaires. Le phénomène qu’on observe est que quand les gens sont nombreux, ils disent : cherchez le consensus, tranchez, celui qui sera choisi, nous allons le suivre. Quand on tranche et ils retournent dans leur localité, chacun se porte candidat indépendant. Ça veut dire qu’ils ne sont pas prêts pour le consensus. Partout où il y aura des candidatures uniques, on n’ira pas susciter d’autres. Mais partout où il y aura des candidatures multiples, on ira aux primaires. On sait qui doit aller aux primaires. On va faire la liste électorale et la mettre à jour. Et s’il faut des primaires, il y aura des primaires.
Mais ce que je peux dire par contre, j’ai observé le président du Parti et il faut que je le souligne. Chaque fois que le président du Parti a pris le contre-pied de ce que la Commission ou la base a choisi, son candidat a toujours gagné. Il n’y a pas un candidat qui est le choix du président qui a perdu les élections. Donc, il faut nuancer la volonté de la base. Le président étant en possession d’un certain nombre d’informations, il peut corriger des choses. Donc si on doit aller aux primaires, le choix du candidat peut être modulé par les réalités du terrain que nous aussi, nous maîtrisons.
Est-il envisageable que votre Parti fasse chemin commun avec d’autres formations politiques pour ces élections à venir ?
Pour l’instant, nous n’en avons pas encore parlé.
Quel PDCI promettez-vous à vos militants à l’occation de ce 76e anniversaire ?
Les 75 ans ont tracé les sillons. On dit, on veut arriver au centenaire dans de bonnes conditions. Les bonnes conditions, c’est être au pouvoir. Donc, l’objectif, le défi majeur, c’est la reconquête du pouvoir. Mais cela nécessite un appareil politique fort, soudé, conquérant. C’est la raison pour laquelle la perspective immédiate, c’est de réussir un bon Congrès, se mobiliser autour du président Bédié. Et nous allons nous asseoir pour voir comment nous allons à la conquête du pouvoir d’Etat. Donc la perspective immédiate est la réussite d’un bon 13e Congrès.
On entend dire que Guikahué a tendance à s’arroger la paternité du succès des missions qui viennent de se dérouler ? Que dites-vous?
Ce sont les missions du Secrétariat et on a demandé à mon adjoint de les cordonner. Mais laissez-moi vous faire un rappel. C’est en 1991 avec la bénédiction du président Houphouët, que le secrétaire général Fologo m’a nommé comme secrétaire adjoint de Ipaud Lago qui était secrétaire à l’Organisation. En 1996, le président Bédié m’a responsabilisé totalement. Ipaud Lago est devenu secrétaire chargé de l’Administration et je suis devenu secrétaire à l’Organisation jusqu’à maintenant. Donc, j’ai fait beaucoup de choses. Mais est-ce que vous m’avez vu une fois claironner ? Jamais. C’est ma nature, je n’ai jamais claironné. Je le fais pour le Parti, pas pour moi-même. Et je dis toujours que ma carrière politique, je l’ai laissée dans les mains du président Bédié qui décide de ce que je dois être. Je le dis tous les jours. Donc moi, je n’ai jamais claironné. J’ai fait deux meetings historiques que personne n’a jamais faits en Côte d’Ivoire. Le 19 octobre 2019, je suis allé à l’assaut de la Place Jean Paul 2. Vous avez vu le monde. Au sortir de là, est-ce que vous m’avez vu emboucher la fanfare pour crier Guikahué, Guikahué ? Le président Bédié m’a appelé pour me féliciter. C’est ça. Encore, le 12 septembre 2020, l’apothéose, on est allé plus loin. Mais est-ce que vous m’avez vu claironner ? Donc, moi, je ne revendique pas la paternité de quoi que ce soit. Ce n’est pas mon caractère. Je ne m’attribue pas les choses. On me dit de faire un travail, je fais le travail. Vous dites que les gens me critiquent. Mais je me rappelle constamment le conseil que mon grand frère Ezan Akélé m’a donné quand j’ai été nommé secrétaire exécutif. Il m’a appelé et il m’a dit, mets-toi dans la tête que le fait que nous soyons assis dans la salle et que toi tu es en haut là-bas avec le président Bédié à sa droite, et puis tu nous parles avec le pupitre, mets-toi dans la tête que ça ne plaît pas à tout le monde. Parce que chacun aurait voulu être à ta place. Donc, quand tu travailles, ce qu’on te demande de faire, fais-le, n’écoute pas les gens. Et il a raison. On peut me faire des critiques, m’accuser de tout, mais est-ce que j’ai fait ce qu’on m’a demandé de faire ?
Vous avez évoqué plus haut, la gestion des finances. Je voudrais profiter de l’occasion pour rendre hommage aux délégués. Le président du Parti fait beaucoup au niveau du financement du Parti. Mais les délégués départementaux et communaux jouent un rôle important. On doit les féliciter. Ils se saignent pour le Parti. Je vais vous le dire. On devrait faire le meeting de 2019 à la Place Jean Paul 2, à Yamoussoukro. Les Kamagaté ont exprimé leurs besoins et on est allé voir le Président. Il y a quelqu’un qui a vu le montant et qui a estimé que ce n’était pas assez. Le Président Bédié lui a dit, non, je connais Guikahué, laisse les gens faire. Quand nous avons quitté Yamoussoukro, la personne est venue à mon bureau pour me dire, Monsieur le ministre, comment tu fais ? Avec ce que le Président t’a donné, que j’ai vu, comment as-tu fait pour réussir ? Tu multiplies l’argent ou bien ? Parce que ce qu’on t’a donné ne peut pas faire ce qu’on vient de faire. C’est aussi ça Guikahué. Mais c’est parce que les délégués sont volontaires. Des fois, on peut demander 200 personnes par délégation, mais il y a des délégués qui amènent 1000 personnes. Les délégués sont à féliciter et je les remercie pour le temps que j’ai passé avec eux. Ce sont des militants de conviction. Le séminaire des 75 ans, on venait de vivre une situation. Le président a dit, teste les délégués, qu’ils organisent les séminaires éclatés. Et les séminaires ont été organisés de bout en bout, les actes, les résolutions, tout a été fait par les délégués. Le financement a été assuré à cent pour cent par les délégués. Les délégués font beaucoup dans le financement du Parti. Ils se sacrifient. Il faut donc leur rendre hommage.
Interview réalisée par Le Nouveau Réveil
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