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Koné Tiémoko Meyliet, nommé vice-président de la République: CV convaincant, mais pas de légitimité, estime le PDCI

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Après la nomination de Koné Tiémoko Meyliet au poste de vice-président de la République par Alassane Ouattara, Président de la République, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) s’est prononcé, par la voix de son porte-parole Bredoumi Kouassi Soumaïla Traoré, sur la chaîne de télévision 7Info, hier vendredi 22 avril 2022.

Pour le PDCI, selon son porte-parole : «(…) Quand on lit le curriculum vitae du vice-président, il a toute la carrure d’être vice-président. Et puis un président de la République, ce n’est pas le curriculum vitae académique qui compte. Un président de la République, c’est quelqu’un qui a un mandat, un contrat direct avec le peuple. On connaît des gens qui ont été présidents de la République sans être universitaires. On en connaît dans les pays qui nous entourent», a fait savoir Brédoumi Soumaïla, par ailleurs membre du Secrétariat exécutif.

Les propos ont été retranscrits et rapportés par le quotidien Le Nouveau Réveil, journal proche du parti de Bédié.

Il ajoute cependant que «mais cela n’a pas empêché le peuple de leur accorder son suffrage, mais c’est la vision qu’on a du développement du pays, de la cohésion du pays, des hommes et du futur du pays qui fait que le peuple adhère à un projet d’un président. Mais du point de vue du curriculum vitae, il a un bon profil. (…) »

AU REGARD DE LA LOI

Selon le PDCI, toujours par la voix de son porte-parole, «le président de la République en prenant cette décision de nommer un vice-président, est-ce que cela est conforme à la loi ? La loi lui donne autorisation de choisir un vice-président sans donner un autre critère. Mais quand on est dans un pays où on a un contrat direct avec le peuple où on sera appelé, je touche du bois, en cas de vacance, à remplacer le président de la République, il faut quand même qu’on ait une certaine légitimité ou mandat électif.»

Poursuivant, M. Brédoumi explique les raisons en ces termes : «Quand vous arrivez à ce stade de vice-président et que dans votre propre région, vous n’avez jamais été élu, c’est qu’on ne vous connaît pas. Je pense que c’est ce côté de la Constitution qu’il faut approfondir (…)».

Il pense que le président Ouattara sait pourquoi il a choisi M. Tiémoko Meyliet. «Il est lui-même économiste et le vice-président est également économiste monétaire. Cela veut dire qu’il met en avant l’aspect économique», a commenté le porte-parole du PDCI.

Ce n’est pas tout, il poursuit pour dire qu’il n’y a pas seulement que l’aspect économique. « Mais je pense qu’il y a un aspect beaucoup plus pratique, qui est l’aspect du développement rural, urbain qui est important », a-t-il soutenu.

Avant de s’interroger : «Faut-il confier ces rôles au Premier ministre ou au vice-président ? » Et de répondre que «c’est au chef de l’Etat de distribuer les cartes. Notre constitution donne un pouvoir fort au président de la République et c’est à lui de distribuer ces pouvoirs.»

Concluant le chapitre du vice-président, Soumaïla Brédoumi donnera les sentiments du PDCI quant à la nomination de vice-présidents. «Mais je crois honnêtement que le vice-président Meyliet aura plus de pouvoirs que le vice-président Duncan. Cela se voit par la manière dont le président a présenté le nouveau vice-président. Ouattara a dit qu’il bénéficiait de toute sa confiance», a-t-il conclu.

Gilles Richard OMAEL avec Le Nouveau Réveil


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