Succession d’Amadou Soumahoro à l’Assemblé nationale: Le PDCI a-t-il un candidat ? On continue de réfléchir
Le président du groupe parlementaire Pdci-Rda, Doh Simon, a eu une séance de travail avec le président du parti, Henri Konan Bédié, le mardi 17 mai 2022, à sa résidence de Cocody.
Faisant le point de cette audience, le porte-parole du Pdci-Rda, Bredoumy Soumaïla, a donné un aperçu relatif à la question de savoir si le vieux parti présentera un candidat pour la succession du défunt président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro.
‘’Le président du groupe parlementaire Pdci-Rda vient d’avoir une séance de travail avec le président du parti. J’ai eu l’honneur d’assister à cette réunion. Il y avait à ses côté le vice-président et le secrétaire exécutif en chef, Pr Maurice Kakou Guikahué. Et tout a tourné autour de l’actualité du parlement. Vous savez que nous avons perdu notre président de l’Assemblée nationale. A cet effet, les funérailles ont eu lieu et nous avons fait le compte rendu au président Bédié. Mais l’actualité, c’est ce qui va suivre après l’enterrement. Les discussions sont en cours. Le président du parti nous a donné une orientation ferme qu’il a transmise au président du groupe parlementaire. Il nous a dit de rentrer en négociation avec nos partenaires de l’opposition et avec le parti au pouvoir. Surtout que c’est une question de deuil et que la succession de quelqu’un qui est mort ne se fait pas comme un renouvellement complet. A la suite de ces négociations, nous lui rendrons compte et le parti prendra une position. Le groupe parlementaire sera saisi en son temps pour la suite à donner. Le président du groupe parlementaire Pdci-Rda est saisi de ce dossier et va rentrer en négociation. Le président du parti estime qu’en la matière, il faut que la discipline du parti continue de régner. En tant qu’Africains nous respectons la mémoire de celui qui est décédé, pour ne pas en faire une sorte de foire à la succession. Le président du groupe parlementaire entre en contact dès ce soir (mardi 17 mai) avec nos partenaires de l’opposition et ceux du pouvoir. Et s’il faut que les négociations aillent plus haut, le président du parti s’en saisira et nous les députés, nous verrons quelle est la conduite à tenir », a-t-il dit.
Puis d’ajouter que «lusque-là, nous n’avons pas décidé de présenter un candidat. On a dit qu’il faut rentrer en négociation avec nos partenaires. Vous connaissez la configuration de l’Assemblée nationale. Nous ne pouvons qu’aller ensemble avec nos partenaires de l’opposition comme on l’a fait la première fois. Il faut qu’on ait cette négociation en premier lieu. En deuxième lieu, nous saurons l’attitude et le comportement à adopter et nous rendrons compte au président du parti à travers le président du groupe parlementaire. Si tant est que nous devons y aller, nous irons mais en tant qu’opposition. Peu importe que le prochain président de l’Assemblée nationale vienne de l’opposition ou pas. Nous pensons que c’est une question de vision et de message. C’est pourquoi le président du parti nous a dit de rentrer en négociations avec nos alliés. Si nous sommes d’accord avec nos alliés sur la conduite à tenir, c’est un signe d’union et de combat pour l’avenir. Et si déjà nous ne tombons pas d’accord…Or la bonne manière veut que nous allions ensemble pour avoir la bonne conduite à tenir et rester toujours soudés ensemble pour l’avenir. Il n’est pas question du présent mais c’est l’avenir qui est le plus important. Cette procédure est importante’’.
Vagoné Dry-Bi
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