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Axe routier Toumodi-Oumé: Amedé Kouakou colmate et explique, mais la dégradation continue

Amede Kouakou Bouafle 0020

L’axe Toumodi-Oumé long de 60 km et dont la réhabilitation a été achevée depuis 2019 continue jusqu’à présent de subir des travaux de réaménagement. Et pourtant le 26 octobre 2021 suite à des réactions sur la qualité de l’ouvrage, le ministre Amedé Kouakou, Ministre de l’équipement et de l’entretien routier s’était rendu sur cet axe pour une visite d’inspection. Et à l’occasion de cette visite, ce dernier avait dit que « sur les réseaux sociaux, certaines personnes ont fait croire à une mauvaise qualité des travaux de bitumage de l’axe Toumodi-Oumé. Ces personnes ont estimé que cette route était fortement dégradée et impraticable. Par rapport au linéaire total. C’est moins de 1 pour cent du tronçon qui est dégradable». Avait-il soutenu.

Mais hélas ! Moins d’un an après (8 mois) cette visite, le constat est aussi amer. Des nids de poule sont constatés par en droit.

D’abord sur le tronçon Oumé-Zangué (long de 06 km) et mettant ainsi en mal les automobilistes qui sont obligés de se soumettre à des exercices de créneaux en voulant éviter ces trous qui s’apparentent à des tombes à ciel ouvert et pouvant occasionner de graves accidents.

C’est le même cas sur le tronçon Kocumbo-Toumodi. Là, en essayant de faire un recensement, on ne finit pas se perdre dans ses calculs pour évaluer le nombre de trous.

Cependant, il est tout aussi vrai que des travaux de réparation sont en train de s’effectuer pour remédier à cela. Mais toutefois, le bon sens voudrait qu’on s’interroge sérieusement sur la qualité des travaux.

Comment peut-on assister à un tel niveau de dégradation moins de 3 ans après la réalisation de cette voie ? En tout cas, il est difficile de comprendre cela puisque, mine de rien, elle a coûté la bagatelle somme de 15,4 milliards de FCFA au contribuable ivoirien.

A cet effet, lors de la visite terrain, le ministre Amedé Kouakou avait également précisé que « notre option est de boucher simplement les trous et tirer un tapis de 5 cm pour permettre aux véhicules de circuler. Avec cela, nous avons dépensé le 1/3 du budget qu’il faut pour un renforcement normal».

Une réhabilitation et non un renforment normal pour un projet pilote qui en principe permettrait à la route de tenir sur 5 ans. En dépit de cela le visage que présente l’axe Oumé-Toumodi ne s’inscrit pas du tout dans cette durée.

JAG


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