Port-Bouët/Abus sexuel: Une fillette de 07 ans violée par un jeune homme de 17 ans, à quoi joue la gendarmerie de Vridi ?

La petite A. Marianne K. âgée seulement de sept (07) ans, et en classe de Cp2, a été violée par un jeune homme qui, selon le père de la petite, aurait 17 ans.

Les faits se sont déroulés le vendredi 09 septembre dernier, entre 20h et 21h, alors que la petite serait en train de regarder la télévision chez une tante au quartier Adjawi de Port-Bouet.

L’indélicat individu, qui se prénomme Thierry, a récupéré la petite fille pour l’amener dans un coin lugubre, avant de lui ôter ses dessous. Et là, ayant placé sa main sur la bouche de Marianne, Thierry a procédé à sa sale besogne avec toute la peur et la douleur qu’a dû ressentir la petite fille de 7 ans.

Dans le certificat médical établi ce mardi 13 septembre 2022, il est clairement mentionné qu’au niveau de la vulve, ‘’on note une déchirure de l’hymen’’ et au niveau du clitoris ‘’une excoriation de tête à droite d’environ 0,5 cm saignant à la manipulation.’’

Le médecin de l’hôpital général de Port-Bouet, qui a établi le certificat médical, a conclu pour dire, que « les signes présents ce jour, pourraient être en rapport avec les faits. »

Saisie par le père de la fillette violée, la brigade de gendarmerie de Vridi, a, on ne sait trop pourquoi, exigé, un autre certificat médical.

En effet, selon Donald N. le père de l’enfante, c’est le commandant de la brigade de la gendarmerie de Vridi lui-même, qui lui aurait exigé un autre certificat médical dans une clinique.

Une attitude que l’on comprend difficilement, d’autant plus qu’un certificat médical existe déjà, et qu’en la matière, selon d’autres gendarmes, le commandant aurait pu convoquer le médecin qui a délivré le certificat pour avoir de plus amples informations.

S’agit-il d’une contre-expertise ? Possible. Espérons juste que cette affaire ne se termine dans les tiroirs de la brigade de gendarmerie de Port-Bouet Vridi !

C’est le lieu d’interpeller le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, le ministère des Affaires sociales, ainsi que toutes les organisations de défense des droits de l’Enfant et de la Femme.

JPO

NB : Photo d’archives

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