France/Gérard Larcher: «La Côte d’Ivoire a une très grande responsabilité dans la stabilité de l’Afrique de l’Ouest»
Gérard Larcher, Président du Sénat de France avait à ses côtés plusieurs personnalités de la chambre haute française, pour accueillir la forte délégation du Sénat de Côte d’Ivoire, conduite par le Président Jeannot Ahoussou-Kouadio. Au micro des journalistes, après les différentes étapes de la visite de travail de ce lundi 24 octobre, le patron de la deuxième chambre du Parlement français a dit sa joie d’accueillir la délégation du sénat ivoirien après le passage, il y a un mois du Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Adama Bictogo.
« Je crois que recevoir le Président du Sénat de Côte d’Ivoire avec une si importante délégation composée de Vice-présidents, de présidents de groupe politique, de Questeurs, dans la diversité politique, c’est d’abord une réforme qui a permis de construire le bicamérisme dans la République de Côte d’Ivoire. Et le bicamérisme notamment au travers des représentations des territoires et de personnalités fortes, désignées, je crois, impacte plus dans la consolidation de la Côte d’Ivoire. Donc c’est ici dans une Assemblée créée il y a 200 ans, quelque part, qu’avoir l’Assemblée sœur en Côte d’Ivoire, c’est tout un symbole. Ce sont des choses de notre coopération parlementaire», a dit Gérard Larcher.
Le Sénat ivoirien a été créé en 2018. Et sa relation avec le sénat français ? «Elle a commencé en 2018. Nous allons la poursuivre dans le champ économique, nous allons la poursuivre bien sûr dans le champ législatif, nous allons la poursuivre dans le champ de la coopération décentralisée», a-t-il fait savoir.
Puis de relever que «demain (aujourd’hui 25 octobre 2022), à l’initiative de nos Groupes d’Amitié, il y aura des échanges. Je reprends les mots du président du Sénat de Côte d’Ivoire, pour une coopération structurée entre nos régions, entre nos grands départements, entre nos communes, pour favoriser ce développement mais aussi ce lien assez extraordinaire parce que la langue que nous avons en partage n’appartient pas à la France ni aux Québécois mais elle appartient au monde et à nos frères africains.»
Il a salué l’action de rassemblement et réconciliation engagée par le Président Ouattara, qui a reçu le 14 juillet 2022 dernier les anciens Présidents, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.
«Je dois dire que pour nous, la Côte d’Ivoire a une responsabilité très importante de stabilité, de stabilisation en Afrique notamment en Afrique de l’Ouest. Le Président Ouattara a une forme de magistère morale et politique et dans une sous-région, dans un ensemble qui est aujourd’hui déstabilisé, je pense au Mali, au Burkina Faso, le message de la Côte d’Ivoire est essentiel, son attitude, son engagement dans la lutte contre le terrorisme est quelque chose d’extrêmement fort», a-t-il fait savoir.
Il poursuit et conclut: «Et puis je crois que nous devons redire la confiance de la France ; je connais les relations entre le Président Macron et le Président Ouattara ; les relations qui peuvent exister entre nous deux (le Président du Sénat ivoirien et lui), tout ceci, c’est la France toute entière qui veut dire un message de confiance à la Côte d’Ivoire ; aux ivoiriens dans leur capacité d’abord à s’être retrouvés, puis aujourd’hui à construire le développement. Le Président du sénat vient de le dire, un homme qui connaît que la pauvreté ou la maladie n’est pas une femme ou un homme libre, je crois que c’est le message. Donc travailler ensemble, partenariat profond, amitié, confiance, fraternité, voilà comment je déclinerais nos relations. »
ANL avec DIDC Sénat
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