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Côte d’Ivoire: 5 projets de loi de ratification de Conventions passent 5/5 devant le Sénat

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Cinq (5), c’est le nombre de projets de loi de ratification de Conventions internationales que l’émissaire du Président de la République, Mme Kandia Camara a porté devant la Commission des relations extérieures et des ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire (CREICI) du Sénat, ce lundi 14 nombre 2022.

Face aux sénateurs membres de la Commission des relations extérieures et des ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire, que préside la vénérable Touré épse Diabaté Manindja, Mme Kandia Camara, l’envoyée du Président Ouattara, a montré à travers les différents exposés de motifs l’intérêt pour ceux-ci d’accorder leur quitus au Premier Magistrat de la Côte d’Ivoire pour ces ratifications. Convaincus des arguments apportés par la ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, au cours des débats, c’est à l’unanimité que les sénateurs lui ont accordé la note de 5 sur 5. Votant ainsi les cinq projets de loi.

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C’est donc heureuse, que face à la presse, la patronne de la diplomatie ivoirienne a déclaré : « La première chose que la Côte d’Ivoire doit faire, c’est qu’elle va respecter ses engagements internationaux et nationaux à travers la ratification de ces Conventions. La deuxième chose, c’est que les Chefs d’Etat qui ont décidé que ces Conventions soient ratifiées ont bien des raisons. Nous avons aujourd’hui présenté cinq projets de loi et je voudrais remercier madame la présidente de la Commission des affaires extérieures et des ivoiriens établis hors de la Côte d’Ivoire ainsi que tous les vénérables membres du Sénat, présents ce matin. Qui ont pour nous, à l’unanimité des sénateurs membres de la CREICI, présents, voté ces différentes Conventions», a-t-elle exprimé sa satisfaction.

Puis de porter quelques explications sur lesdites Conventions : « La première Convention porte sur la coopération transfrontalière. Vous savez aujourd’hui que nous sommes dans un environnement impacté très fortement par l’insécurité. Donc il est important, il est très nécessaire, il est bon que les pays puissent coopérer dans le domaine du renseignement, dans le domaine de la sécurité et aussi mener de actions concertées en faveur de nos populations. La deuxième Convention porte sur l’assistance en mer. Vous savez que la Côte d’Ivoire et surtout le port d’Abidjan est un port qui est fréquenté par des navires de grandes capacités ; nous sommes sur le Golf de Guinée et aujourd’hui notre route maritime est empruntée par les grands navires qui viennent de l’Amérique du Sud pour aller jusqu’en Europe.

Donc il était important que la Côte d’Ivoire puisse ratifier cette Convention qui permet de protéger nos ports mais de tenir compte de l’environnement. Parce qu’aujourd’hui c’est une dimension qui est à prendre en compte ; mais aussi permet la protection non seulement des infrastructures mais aussi des personnes qui va le long de la mer. Donc c’est une Convention qui va permettre à la Côte d’Ivoire de protéger ses concitoyens. Il y a aussi la Convention sur les médicaments contrefaits. Vous savez que cela est un fléau aujourd’hui car ce sont plus de 100 millions de personnes qui perdent la vie chaque année à cause des faux médicaments, à cause des médicaments contrefaits. Donc il était important que la Côte d’Ivoire puisse ratifier cette Convention qui va lui permettre de lutter efficacement contre les faux médicaments, contre les médicaments dangereux, nocifs. Ce qui va permettre à la Côte d’Ivoire de protéger ses habitants, ses populations. Je dirai aussi que nous avons pu faire adopter la Convention qui va permettre à la Côte d’Ivoire de se protéger contre un autre fléau qui est l’évasion des capitaux. Donc la Côte d’Ivoire va protéger son système économique en faisant en sorte qu’il n’y ait d’évasion fiscale, en faisant en sorte de pouvoir mobiliser les ressources dont elle dispose et contribuer ainsi au développement du pays. C’est une Convention qui est très importante qu’aujourd’hui vous avez des personnes mal intentionnées qui agissent à faire en sorte que les capitaux soient extradés alors qu’ils devraient rester dans le pays. Et enfin nous avons pu faire adopter la Convention de la Cedeao sur l’énergie. C’est une Convention extrêmement importante pour la Côte d’Ivoire qui se veut être le hub énergétique en Afrique Subsaharienne d’ici 2030. Donc c’est une Convention qui va permettre à la Côte d’Ivoire d’aller sur les marchés internationaux, des matières, des produits, des équipements énergétiques. C’est aussi ce qui va permettre à la Côte d’Ivoire de pouvoir étendre son réseau hors de nos frontières. Il faut savoir qu’au jour d’aujourd’hui que la Côte d’Ivoire vend de l’électricité à 5 pays de la Sous-région et la Côte d’Ivoire veut aller plus loin et pour se faire il faut pouvoir avoir à disposition des équipements, des produits et à partir de la Côte d’Ivoire servir tous les pays de l’Afrique, si possible, subsaharienne, d’ici 2030. C’est cela notre objectif», a-t-elle fait noter.

Ange Nicaelle LYRANE


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