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Coopération: La mobilisation des ressources, un défi majeur à relever pour le Pnud en Côte d’Ivoire

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Le cadre de coopération signé entre le Pnud et le Gouvernement de Côte d’Ivoire, pour la période 2021-2025, est entré dans sa phase active en 2021. L’année 2022 constitue donc sa deuxième année. Jeudi 1er décembre 2022, s’est ouverte, dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, la revue conjointe dudit cadre de coopération. Qui dressera le bilan des actions menées au cours de cette année.

Saluant le choix de sa ville, Gaumont Félicien François, conseiller municipal au nom du maire Gnrangbé Jean, a indiqué que ceux-ci sont en parfaite adéquation avec le Président Houphouët-Boigny qui disait « Un miracle, comme un pari, cela se prépare, cela se conditionne, cela se mesure, cela se décide et cela se réalise à force de volonté et de persévérance.»

Faisant sienne cette pensée d’Houphouët-Boigny, la Représentante résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore Smereczniak, a invité les participants à une participation active et franche dans les échanges afin que ce bilan qui sera fait puisse booster les actions en 2023.

Pour ce qui est de la mobilisation des ressources, la patronne du Pnud en Côte d’Ivoire a relevé les difficultés rencontrées : « La mobilisation des ressources pour le financement des programmes et projets demeure un véritable défi pour le Pnud en Côte d’Ivoire, eu égard au statut particulier du pays qui est classé parmi les pays à revenus intermédiaires de tranche inférieure. Le Pnud plaide pour un renforcement des efforts conjoints aux fins de mobiliser les partenaires autour des initiatives conjointes développées avec le Gouvernement.»

Dressant le bilan, le spécialiste maison de la Gouvernance, Giscard Kouassi du Pnud a fait noter que pour l’année 2022 le cadre de coopération a travaillé sur 17 projets repartis sur les trois piliers ; à savoir : « Gouvernance inclusive, état de droit et qualité des institutions ; croissance inclusive, résilience et réduction des inégalités ; gestion des ressources naturelles et adaptation au changement climatique.»

Après avoir passé au peigne fin les bons points obtenus, Giscard Kouassi, de notifier les défis importants à relever. Selon lui, « Premier défi c’est la question récurrente de la mobilisation des ressources. Il est vrai que le statut particulier de la Côte d’Ivoire est un facteur qui ne favorise pas la mobilisation efficiente et efficace des ressources mais cette question est une question qui est véritablement problématique. Le second défi c’est l’inclusion : la participation des jeunes et des personnes qu’on pourrait qualifier de vulnérables au processus. Il faut une implication encore plus forte des jeunes, des femmes et ici nous avons visé des personnes en situation d’handicap pour assurer une plus grande adhésion aux interventions. Ce qui faciliterait l’atteinte des objectifs. Le troisième défi c’est l’absence de stratégie de sortie. Lorsque les partenaires viennent ils apportent des contributions pour la mise en œuvre d’initiatives. Lorsque ces allocations sont achevées il n’y a plus de suite. Alors que l’appareil national devrait pouvoir assurer la continuité pour une durabilité des résultats au profit des communautés.»

Pour ce qui concerne les perspectives, l’expert a fait savoir ceci : « Nous allons présenter deux types de perspectives ici : la première perspective c’est la concentration des efforts de mobilisation des ressources. Aujourd’hui en plus des partenaires traditionnels nous allons engager une action structurée, pertinente et efficace à l’endroit des partenaires non traditionnels. Ceux vers qui nous n’arrivons pas toujours à mobiliser des ressources. Il y a également la mobilisation de la contribution de l’Etat. Nous avons signé cette année sept (07) projets et il est important que la mobilisation de la contribution de l’Etat soit effective pour que la mise en œuvre de ces projets soit efficace et efficiente. En suite il y a la question centrale de la modalité d’exécution ; nous allons poursuivre nos efforts de l’action pour que cette modalité soit la modalité privilégiée avec une forte implication des acteurs de la partie concernée. Nous parlons également de nos systèmes opérationnels de mise en œuvre que nous souhaitons moderniser avec une plus grande intégration des innovations avec des solutions digitales et la dernière perspective c’est le renforcement de l’inclusion. Comment travailler à faire en sorte qu’il ne soit laissé personne pour compte. Donc nous allons renforcer l’intégration des jeunes, l’intégration des femmes pour des résultats qui fédèrent davantage les acteurs de développement. »

Au nom de la ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé, le directeur de cabinet adjoint, Clément Kouakou, ouvrant les travaux, a fait remarquer la forte participation des partenaires au développement de la Côte d’Ivoire en affirmant que «cet accompagnement inestimable de nos partenaires s’est vu renouvelé à travers la mobilisation de plus de 26 milliards de dollars lors du Groupe Consultatif de juin dernier pour le financement du PND 2021-2025.»

Ange Nicaelle LYRANE


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