Fêtes de fin d’année : Les petites monnaies qui grossissent les caisses des supermarchés

Il y a de petites choses que les uns et les autres négligent mais qui constituent de gros chiffres d’affaires quand le nombre de clients est multiplié par des milliers voire millions.

Regardons bien que le bénéfice sur un article dans une boutique tourne autour de cent (100) francs CFA.

Prenons l’exemple du morceau de savon. Il coûte 600 francs à la boutique alors que le boutiquier est livré au prix de 500 francs. Du coup, le bénéfice qu’il réalise par morceau de savon est de 100 francs. Apparemment, ce n’est rien !  Mais ça devient important quand un million de clients ou personnes achètent un million de morceaux de savons : 100 Frs X 1.000.000 = 100.000.000 Francs CFA.

Juste le savon vient de rapporter cent millions (100.000.000) de francs CFA à la boutique ou au boutiquier.

Et au supermarché ?

Le dimanche 1^er janvier 2023, au premier jour de l’année nouvelle, monsieur Gerald Porto et son ami AE se sont rendus au supermarché d’Aboboté dénommé SUPECO, à dix heures.

Leur objectif ? Prendre un peu de boisson forte pour eux-mêmes et un peu de sucrerie pour leurs femmes. Ils font leur choix et vont à la caisse pour le payement.

Le Royal Stag coûte 3325 francs et le jus de pomme coûte 900 coute. Mathématiquement, cela fait un total de 4225 francs.

Les fêtards donnent un billet de 5000 frs.

Alors qu’ils s’attendaient à 775 francs comme monnaie, la caissière tend juste un billet faible de 500 francs.

Alors la discussion est engagée :

– Pourquoi vous ne nous donnez que cinq cents francs.

– C’est votre monnaie.

– Non, la monnaie doit être plus que ça.

Quand au bout de quelques minutes, les fêtards exigent de parler avec les responsables du supermarché, c’est un certain Abou, commercial qui vient s’excuser car les étiquettes au niveau des rayons n’ont pas été mises à jour.

Cependant, il y a aussi le fait que la monnaie manque à la caisse, au moment de payer la facture. C’est souvent 50 ; 100 ; 200 voir plus que des clients laissent et qui, au bout du compte, grossissent leurs bénéfices. Imaginons que 1000 clients laissent 100 Fcfa, cela fait 100.000FCFA en plus des recettes, par jour et 3.000.000 FCFA/mois.

La petite leçon ?

Les fêtards ont profité de cette occasion pour dire à tous ceux qui se sont présentés comme commerciaux qu’il faut éviter de pareilles situations car le boite risque de prendre un mauvais coup.

L’occasion est également bonne pour que les autres supermarchés que sont Sococé, Socoprix, Socofrais, Superhayat et autres évitent de prendre 100 francs ou 200, voir plus aux clients qui manqueraient de vigilance.

A bon entendeur, salut !

Antoine EDO

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