Journée Internationale de la Femme : répondre à la problématique du genre dans le secteur de la technologie
Par Imane Charioui, Directeur Afrique francophone, WorldRemit
YAOUNDE, Cameroon, 8 Mars, 2023,-/African Media Agency (AMA)/- Les progrès réalisés dans le secteur des services financiers sont de plus en plus reconnus pour leur capacité à accélérer l’accès de tous à la science, à la technologie et à l’innovation . Toutefois, des inégalités croissantes apparaissent dans le contexte des compétences numériques et de l’accès aux technologies, les femmes étant laissées pour compte en raison de cette inégalité numérique entre les sexes.
Qu’il s’agisse de services bancaires mobiles facilitant l’entrepreneuriat féminin ou de plates-formes d’apprentissage en ligne qui permettent aux élèves d’aller à la rencontre des individus, les innovations sociales sont de puissants outils susceptibles d’offrir des opportunités, de briser les tendances et d’accroître la sensibilisation.
L’impact de ces inégalités entre les sexes est d’autant plus remarquable dans le secteur des technologies, où les femmes sont considérablement moins représentées. Au Cameroun, les femmes représentent 18% du secteur des technologies de l’information, 60 % d’entre elles sont moins bien payées que les hommes et seulement 3 % occupent des postes de direction.
L’intégration des femmes dans la technologie permet de concevoir des solutions plus créatives et d’accroître le potentiel d’innovation pour répondre aux besoins des femmes et promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes.
En revanche, l’exclusion des femmes du monde numérique a un coût énorme. Le rapport Gender Snapshot 2022 des Nations Unies révèle que l’exclusion des femmes du monde numérique a réduit de 1 000 milliards de dollars le produit intérieur brut des pays à revenu faible et intermédiaire au cours de la dernière décennie, une perte qui atteindra 1 500 milliards de dollars d’ici à 2025 si aucune mesure n’est prise.
Les vicissitudes auxquelles sont confrontées les femmes au Cameroun sont en grande partie dues à une pauvreté multidimensionnelle. Le pays est actuellement classé 141e sur 189 pays en matière égalité entre hommes et femmes.
D’après les estimations de la Banque Mondiale, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté au Cameroun a augmenté depuis 2007. La crise actuelle du coût de la vie devrait aggraver l’inflation nationale.
Cependant, cette situation est en train de changer car les innovations du secteur financier apportent l’inclusion financière à de nombreuses communautés marginalisées en Afrique subsaharienne. Par exemple, les transferts de fonds internationaux proposent désormais des solutions concrètes, contribuant à réduire la fracture financière.
Grâce à la société mondiale de paiements numériques WorldRemit, de nombreuses femmes camerounaises peuvent désormais recevoir de l’argent provenant de leurs proches à l’étranger en utilisant diverses méthodes de paiement telles que la monnaie électronique et les virements bancaires. Les femmes camerounaises ont désormais accès à des technologies qui garantissent une accessibilité financière à l’échelle nationale.
En outre, la recherche démontre que l’inclusion financière des femmes favorise une plus grande égalité et le bien-être de la société, car les femmes contribuent de manière significative à la nutrition, à l’habillement, à la santé et à l’éducation de leurs enfants.
Dans ce contexte, il est tout aussi important que les produits et services numériques soient conçus avec et pour les jeunes filles, sur la base d’informations issues de la recherche et d’une analyse de genre, afin de répondre à leurs réalités. Les solutions, produits et contenus numériques ont tendance à être développés pour un utilisateur “par défaut” et ne tiennent pas compte, par exemple, de la connectivité, des limitations de données et des appareils auxquels les femmes ont accès.
Il est essentiel, pour un avenir durable, de disposer d’une technologie et d’une éducation numérique inclusives et transformatrices, car les technologies s’améliorent et progressent, et nous devons veiller à ce qu’elles soient plus accessibles.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour World Remit.
A propos de WorldRemit
Nous sommes l’une des principales entreprises mondiales de paiements et, avec Sendwave, nous faisons partie de Zepz, un groupe qui regroupe deux marques mondiales de paiements. Nous avons bouleversé un secteur jusqu’alors dominé par des acteurs traditionnels hors ligne en proposant des transferts d’argent internationaux en ligne – les rendant plus sûrs, plus rapides et moins coûteux. Nous envoyons actuellement des fonds depuis 50 pays vers des destinataires dans 130 pays, nous opérons dans plus de 5 000 couloirs de transfert d’argent dans le monde et nous employons plus de 1 200 personnes dans le monde.
Du côté des expéditeurs, WorldRemit est 100 % numérique (sans espèces), ce qui accroît la commodité et renforce la sécurité. Pour ceux qui reçoivent de l’argent, la société offre un large éventail d’options, notamment le dépôt bancaire, l’encaissement d’espèces, le rechargement de temps d’antenne mobile et l’argent mobile.
Soutenue par Accel, TCV et Leapfrog, WorldRemit a son siège à Londres, au Royaume-Uni, et des bureaux régionaux à travers le monde.
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Source : African Media Agency (AMA)
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