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Côte d’Ivoire: Bredoumy Soumaïla (PDCI) dévoile et attaque les limites de la gouvernance du RHDP qui a galvaudé l’houphouétisme

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Le coordonnateur général de la Grande cellule de coordination de la communication du PDCI-RDA, l’honorable Bredoumy Kouassi Soumaïla, a animé une grande conférence de presse, hier lundi 27 mars 2023, au siège dudit parti à Cocody.

A cette occasion, le porte-parole du PDCI a été emmené, après son propos liminaire, à se prononcer sur des questions relatives aux préparatifs du 7ème congrès extraordinaire de son parti et plusieurs autres sujets de l’actualité sociopolitique du pays.

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Bredoumy Soumaïla a exposé sur les attentes de ce congrès extraordinaire, les questions d’alliances, les contradictions internes au PDCI, le restaurant, le gbêlêdrome et la pauvreté qui s’est déplacée. Il a enfin démontré que l’houphouétisme a été galvaudé par le régime RHDP. Morceaux choisis.

Le 7eme congrès extraordinaire

« Ce congrès extraordinaire va ouvrir au PDCI, les portes des défis importants, notamment le congrès ordinaire.

Je ne vais pas donner de date pour le futur congrès ordinaire, mais je pense que tout ceux qui ont l’occasion de parler à l’oreille du président Bédié, lui disent que la tenue du prochain congrès ordinaire urge.

Nos textes méritent d’être toilettés ou mises à jour pour s’adapter aux contextes et à l’environnement nouveaux; ce, avec la promotion de beaucoup plus de jeunes et de femmes dont nous découvrons leurs talents. Nous allons au congrès extraordinaire du 30 mars prochain pour mettre en adéquation les textes qui ont été écorchés. Ça sera également l’occasion d’une remobilisation sinon d’un recomptage. Il faut extirper de nos fichiers, les noms de nos membres qui ont migré vers le restaurant.

Nous sortirons donc de ce congrès extraordinaire avec un fichier toiletté, un bureau politique solide, pour ainsi envisager préparer un congrès ordinaire », a-t-il expliqué.

Et de poursuivre, « Dans toute organisation surtout étatique, tel que nous le vivons à l’Assemblée nationale, quand il y a des urgences, le président de la République prend une ordonnance pour régler le problème. Et par la suite, cette norme va à l’hémicycle pour ratification.

Le PDCI-RDA est un parti de masse, il ne sera pas question de réduire le nombre de membres du bureau politique au sortir de ce congrès extraordinaire. Maintenant où nous avons de l’eau, on ne peut pas donner un coup de pied à des gens qui nous ont aidés à traverser le désert. Car, l’on ne sait pas de quoi demain sera fait. Le président tient à féliciter nos cadres avec lesquels nous avons traversé les difficultés ».

Se projetant dans le futur, Bredoumy a ajouté ceci : « Après ce congrès, le calendrier du PDCI sera exécuté avec beaucoup plus d’agressivité. Cela veut dire que nous allons mettre plus d’engagement et d’intensité dans nos activités, dans les débats qui seront beaucoup plus fréquents. Je parle au sens politique du terme ».

Question d’alliances

Par rapport aux questions des alliances pour les élections locales à venir, le porte-parole du PDCI s’est montré plus explicite. « Les questions des alliances se traitent de manière stratégiques à un haut niveau. Je ne l’invente pas, mais c’est plutôt une réalité, les alliances se traitent au cas par cas. Quand vous êtes des allés, au moment des élections, les forces et les faiblesses se pèsent par rapport à votre représentativité dans la région et par rapport à la personnalité que vous présentez. Chaque parti présente ses candidats et au finish, on fait l’arbitrage. Cette phase d’arbitrage n’est pas encore arrivée; mais il n’est pas dit que si vous êtes en alliance, vous ne devez pas être candidat quelque part. Vous devez proposer l’offre que vous pensez la plus performante pour gagner ; ce, même si l’on est en alliance. Nous l’avons fait à Yopougon lors des législatives passées; et ça a marché. Peut-être que nous ferons la même chose là-bas encore pour les prochaines élections locales. Sauf qu’il ne faut pas perdre de vue qu’entre les législatives de 2021 à 2023, de nouvelles popularités ont été acquises par des figures qui ont fait du terrain. On ne va pas s’asseoir pendant 3 ou 4 ans sans aller au contact des populations et puis, au dernier moment, on vient dire que je suis candidat.

Dans nos élections, en Côte d’Ivoire, le parti compte, mais la personnalité que vous présentez compte pour beaucoup, voir pour 60%.

Donc nous allons faire les alliances mais avec un arbitrage d’un haut niveau. Il n’est pas à exclure que nous fassions des multiples alliances aussi, vu qu’il ne s’agit pas d’un poste de député mais plutôt de la gestion en équipe d’une collectivité locale », a laissé entendre l’honorable député.

Les contradictions internes

Concernant les remous qui ont lieu au sein de son parti, Bredoumy Soumaïla a voulu positiver.

« Nous sommes les Houphouëtistes et notre référence, ce sont les paroles et les actes d’Houphouët Boigny. Il a dit, « Dans la vie, pour s’unir, il faut s’entendre ». Mais on ne s’entend pas pour danser ou s’amuser. Il faut s’entendre pour faire de bonnes choses. Le PDCI-RDA est un parti qui vit; c’est un parti de débats, de dialogue. Comme l’avait déjà dit le secrétaire général du parti, s’il y a du bruit au PDCI, ce n’est pas la bagarre; mais plutôt des signes de l’expression et la confrontation des idées. Lorsque vous voyez les gens parler au PDCI, c’est parce que de son attachement à la démocratie, le parti le leur autorise. Dans certains partis, quand vous parlez, on vous sanctionne », a-t-il fait savoir.

Affaire Restaurant, Gbêlêdrome et taux de pauvreté

Comme à son habitude, le porte-parole du PDCI-RDA a déshabillé le parti au pouvoir. « Les gens du RHDP disent que leur restaurant est mieux que notre gbêlêdrome. Nous, nous évitons de rentrer dans de telles polémiques déshonorantes. Au PDCI, nous voulons éviter qu’en Côte d’Ivoire, certains partent au restaurant et d’autres au gbêlêdrome. Nous pensons qu’il faut redistribuer la richesse équitablement.

Si vous voulez savoir pourquoi certains de nos membres sont allés ailleurs, vous pouvez aller le leur demander à eux-mêmes. L’essentiel est que nous, nous sommes restés. Ce, parce que nous pensons que le PDCI est l’héritage le plus précieux que le président Houphouët Boigny nous a laissé. C’est le parti qui est mieux placé pour créer la richesse et la partager de manière équitable aux Ivoiriens.

Même dans la plus forte crise des années 80, aucun gouvernement du PDCI-RDA n’a pu atteindre un taux de pauvreté largement au dessus de 20%.

Aujourd’hui on nous parle d’un taux de pauvreté de 35%. Sur les 29 millions d’habitants, on se retrouve avec plus de 11 millions de pauvres. Ce qui n’est pas une mince affaire. On ne dit pas pourquoi cela est arrivé; mais nous disons qu’il y a des inégalités et qu’il faut les corriger. Le RHDP s’est illustré dans deux choses où nous ne pouvons pas les concurrencer : le taux d’endettement et le taux de pauvreté. En tout cas, on ne les envies pas pour ça.

Nous, on veut créer suffisamment de richesses dans notre pays pour limiter notre envie d’aller nous endetter. Sans insulter quiconque, nous ne faisons que des critiques et des observations sur des documents que le gouvernement, lui-même, produit.

En tant que porte-parole d’un parti de l’opposition, il n’est pas de mon ressort de venir m’asseoir pour applaudir le pouvoir en place.

Je veux montrer aux Ivoiriens que le PDCI-RDA est le meilleur parti; c’est aux autres de me démontrer le contraire. Les deux arguments qui plaident en notre faveur sont notre passé de gestion et ce que nous proposons actuellement pour sortir les populations des souffrances actuelles.

Notre gestion passée a permis à la Côte d’Ivoire de connaître des croissances de plus de 7%.  Sous le président Bédié, le Premier ministre Kablan Duncan visait à l’époque déjà, une croissance à deux chiffres.  La croissance existait et on voulait réduire la pauvreté de moitié.

Aujourd’hui on observe qu’il y a une croissance et que le PIB a augmenté. Selon les prévisions, actuellement, un habitant gagne 1 million 600 FCFA par an ; c’est-à-dire plus de 100 mille FCFA par mois. Si tel est le cas, ceux qui n’arrivent pas à percevoir cette somme-là par mois, leur argent est avec quelqu’un d’autre.

En politique, la propagande fait partie des stratégies. J’ai entendu dire quelque part que le parti au pouvoir allait créer une banque pour leurs militants. Je ne sais pas où ils en sont avec la création de cette banque mais je sais que c’est du marketing politique. Cela fait partie de la même veine, la même capacité à tromper les gens », a-t-il dit avec beaucoup d’ironie.

L’houphouétisme galvaudé !

Pour terminer, Bredoumy Soumaïla a ajouté ceci : « Il est de la haute responsabilité du parti au pouvoir de faire en sorte qu’il y ait beaucoup plus d’équité dans le pays. Nous ne sommes pas aveugles des progrès, mais nous avons aussi les yeux ouverts sur les injustices et les insuffisances. Nous critiquons tout ce qu’on veut nous passer pour de l’houphouëtisme mais qui ne l’est pas. Le président Félix Houphouët-Boigny était toujours beaucoup regardant sur l’équilibrage et l’équité.

On nous dira de même que la répartition des budgets est baisée sur le transfère des recettes et que dans certaines régions, il y a des industries et certaines choses qui font qu’ils ont plus de recettes partagées. Mais s’il n’y a pas d’industrie quelque part, ce n’est pas la faute d’un individu. C’est à l’État de rééquilibrer les choses. Comme l’État se tient à faire les choses mécaniquement, forcément il y aura des inégalités.

Quand vous lisez le diagnostic du dernier PND, vous vous rendez compte que la partie la plus pauvre de la Côte d’Ivoire, ce n’est plus le nord ni le nord-est. Mais c’est plutôt l’ouest, en partant du Bafing jusqu’au Guemon. Ils ont un taux moyen de pauvreté de 68%.

La pauvreté s’est déplacée. Et quand vous prenez la pauvreté pour l’emmener ailleurs, ça ne veut pas dire que vous l’avez diminué. Si cette zone à potentiels miniers et agricoles est pauvre, c’est qu’il y a beaucoup de choses à faire.

Quand le PDCI était au pouvoir, le président Henri Konan Bédié avait mis en place un programme spécifique qu’on appelle « PAD-Ouest »; ce, pour booster ces activités. C’est dans ce cadre qu’on a fait la route Man-Danané. Eux, ils pensent que ce sont eux-seuls qui ont envoyé goudron en Côte d’Ivoire.

Mis à part la pauvreté et l’endettement, tout ce qui se fait dans ce pays là a été programmé et planifier par le PDCI-RDA ».

Vagoné Dry-Bi

Propos liminaires

Mesdames et messieurs les membres des instances du Parti;

Mesdames et messieurs les membres du comité d’organisation du Congrès extraordinaire;

Chers militants et militants du PDCI-RDA;

Chers amis de la presse nationale et internationale;

Chers invités;

Je voudrais, au nom du Président du PDCI-RDA vous remercier pour avoir répondu présents à notre invitation pour la rencontre de ce jour.

Cette séance d’échanges est essentiellement portée sur la tenue de la septième session extraordinaire prévue pour le 30 mars 2023 dans nos locaux ici même à Cocody.

Nous exposerons de manière synoptique sur les motivations et les enjeux de ce congrès, ainsi que les résultats que nous attendons.

Nous aborderons le calendrier politique du PDCI-RDA après ce congrès.

Nous nous prêterons en dernier lieu aux questions de la presse.

Mesdames et messieurs, chers invités ;

Le Congrès est l’organe suprême du PDCI-RDA

Les articles 33,34 et 35 des Statuts définissent sa mission, sa composition et la régularité de sa ténue.

Le Congrès du PDCI-RDA se tient tous les cinq ans. Toutefois, il peut dans l’intervalle, être convoqué en session extraordinaire, sur initiative du Président du parti ou par le Bureau Politique (Art. 35)

Le Congrès extraordinaire est convoqué pour résoudre un problème spécifique ou répondre à une question précise.

La prochaine session du 30 mars 2023 sera la septième du genre.

Il faut rappeler que le dernier Congrès ordinaire du PDCI-RDA, le douzième, s’est tenu en Octobre 2013. Il était présidé par Son Excellence Boa Thiémelé Amoakon-Edjampan. Au terme de ce Congrès et avant octobre 2018, période indiquée pour un autre congrès, notre parti a été durement éprouvé par des épreuves qui ont menacéson existence. La lutte pour la survie du PDCI-RDA a nécessité la tenue de plusieurs rencontres et une session extraordinaire.

C’est l’occasion de saluer le leadership du Président Henri Konan Bédié et de sa capacité de résilience.

Au sortir de cette période de forte turbulence, le parti a connu des départs importants, notamment des cadres en qui le PDCI-Rda avait fait confiance en leur confiant des missions de premier rang.

Par ailleurs les militants et cadres de premiers plan qui résistaient à la tentation du départ, étaient l’objet de promesses diverses. L’objectif clairement affiché était de décapiter le parti et le faire disparaître, faute de n’avoir pas pu le fondre dans un parti unifié.

Le président du parti, en fin stratège a dû prendre des décisions politiques pour freiner et annihiler la transhumance, qu’on qualifie de départ au « restaurant ».

Parmi ces mesures figurent la responsabilisation des cadres montants dans l’organe de décision qu’est le Bureau Politique et, un peu plus tard, à la création d’organes Ad ’hoc. Ces dispositions politiques et stratégiques ont permis une stabilisation de l’hémorragie que subissait le PDCI-RDA.

Ces dispositions doivent donc être mises en conformité avec nos textes, avant la convocation d’un congrès ordinaire. Cette mise en conformité ne peut se faire que par le Congrès. Cependant pour que la convocation du Congrès ordinaire soit régulière, seule une session extraordinaire de cet organe est habilitée à ratifier toutes ces dispositions prises.

Il faut indiquer que toute la procédure engagée est conforme à nos Statuts, notamment en son article 102.

Mesdames et messieurs

Le Congrès extraordinaire a donc été convoqué par le président du parti pour le 14 décembre 2022. Toutefois cette date, à la suite de la prolongation de la période de la révision de la liste électorale, était devenue peu judicieuse. Un report s’était donc imposé.

Le 29 janvier 2023, lors des échanges de vœux avec les instances du Parti à Daoukro, le Président Henri Konan Bédié avait annoncé la tenue de cette session extraordinaire courant mars 2023.Voici donc mars 2023 et la tenue de cette session extraordinaire.

Le Président du Parti me charge de dire à tous les militants, membres statutaires du Congrès, à jour de leur cotisation d’observer, dans la discipline, les consignes du déroulé, tel qu’il leur sera proposé. La tenue de cette session extraordinaire ne vise in fine qu’à régler des questions d’ordre règlementaire. Personne ne sera omis ou exclus volontairement ou arbitrairement de son statut dans les organes actuels. Le Président du parti y veillera personnellement.

Il est donc demandé à tous les participants d’observer les dispositions qui seront mises en place. Ces dispositions et le déroulé seront au préalable validées par le Président du parti.

Chers militants du PDCI-RDA et chers invités

Après la tenue du congrès extraordinaire, d’autres défis immédiats attendent notre parti, il s’agit :

  • De la finalisation de la liste de nos candidats et de sa publication pour les élections locales
  • De l’organisation de notre 13ème Congrès ordinaire
  • De la campagne pour les élections locales
  • Du choix de nos candidats et leur accompagnement pour les sénatoriales.

Mesdames et messieurs chers invités

Le calendrier politique chargé pour notre parti sera exécuté avec beaucoup d’engagement et d’agressivité après une remobilisation de nos cadres et des militants suite aux deux sessions du Congrès.

Mesdames et messieurs,

Au moment où nous allons très bientôt faire face aux électeurs pour les élections locales, notre parti fait remarquer les inégalités dans le découpage électoral et la répartition des communes dans nos régions. En voici quelques exemples

RégionpopulationNombre de communesDotation budgétaire 2023 (milliards de FCFA
Gbokle 460 000022,6
Nawa1 165472053,3
San Pédro1 060 724042,9
Indénié Djuablin716443042,8
Sud Comoé791505083,8
Cavally708241042,7
Kabadougou289806093,4
Hambol612029114,4
Bafing262850073,10
Folon146000042,3

Le tableau ci-dessus indique clairement que la communalisation est loin d’être en rapport avec la population. La dotation budgétaire par région elle non plus n’est pas en relation avec la population. On constate donc une grande inégalité. Cette disparité doit être réajustée par le parti au pourvoir. Ces inégalités se retrouve également au niveau de la répartition des sièges pour les élections législatives. Ce genre d’injustice n’a rien à avoir avec l’houphouétisme.

C’est pourquoi le PDCI-RDA appelle à un rééquilibrage, tout en gardant les avantages acquis.

Par ailleurs au niveau de régions et communes, on observe que sur un budget d’environ 11000 milliards de FCFA, seulement 300 milliards de FCFA, soit 2,7 % sont destinés aux collectivités locales. Pire la dotation de l’Etat dans ce budget n’est que de 108 milliards, soit 0,9% de l’Etat de FCFA. Le reste, environ 191 millions de FCFA provient des recettes partagées. On comprend donc pourquoi la pauvreté a trouvé un terrain fertile à l’intérieur du pays.

Chers parents, vous qui souffrez, chers jeunes vous qui avez perdu tout espoir, votre seule porte de sortie de ce gouffre c’est le PDCI-RDA

Le Président du  PDCI-RDA mettra très bientôt sur le terrain tous es cadres du parti à la rencontre des militants et populations pour proposer une nouvelle offre pour sortir notre peuple de la souffrance, de l’injustice, de la pauvreté, et de la mévente de leurs produits agricoles.

Que les ivoiriens et les ivoiriennes se rassurent, le PDCI-RDA est aujourd’hui la seule alternative crédible au Pouvoir actuel. Notre parti est prêt à assumer à nouveau cette responsabilité.

Vive le PDCI-RDA, le parti créé par le Président Félix Houphouët Boigny pour servir le peuple ivoirien.

Je vous remercie


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