Me Marcellin Golé (maire de N’douci) : «On n’est toujours pas sorti des entrailles de Tiassalé»
Maître Marcellin Golé, avocat de profession, est le premier maire de la nouvelle commune de N’douci, par ailleurs délégué PDCI de la même circonscription. Il était à Grand-Lahou, à l’occasion de la rentrée politique de la délégation communale de la cité des 3 eaux. Il donne ici son impression et parle de sa commune.
Je voudrais dire ma joie d’être là. Je suis venu par devoir. Un devoir de marquer mon attachement toujours au PDCI-RDA. Le fait d’être ici, aussi, c’est un devoir de solidarité vis-à-vis d’un frère, d’un collègue maire, parce que nous avons besoin de cette solidarité pour pouvoir avancer. Voilà un peu le sens de ma présence.
Je voudrais aussi exprimer tous mes remerciements au Président Bédié qui nous a reconduits comme candit retenu du PDCI-RDA. Donc à travers tout ce qui est action en faveur du PDCI, ça nous interpelle.
Pour ce qui est des impressions, je pars satisfait de cette rencontre parce que ça a permis de sonner la mobilisation, ça a permis de rappeler de vieux souvenirs, ça nous aide aussi, nous candidats, de nous inspirer, parce que j’envisage faire ma rentrée politique dans ma circonscription pour mobiliser et remercier les militants et sympathisants et tisser une large toile pour confirmer le pouvoir local pour le compte du PDCI.
Si j’ai été reconduit, ça veut dire que la santé du parti est au beau fixe à N’douci. Je ne saurai le dire moi-même, vous pouvez venir sur le terrain pour le constater. Et c’est cela qui a amené le président Bédié à me reconduire. Je note en passant que je suis le seul candidat.
On va concrétiser cela sur le terrain, parce qu’il ne s’agit pas de le dire, il faut le matérialiser. Voilà aussi un autre sens de ma venue ici à Grand-Lahou.
Je note que nous sommes une nouvelle commune, la dernière née. Elle a été créée, sortie des entrailles de Tiassalé. C’est très difficile parce que ça a été fait de façon théorique, mais sur le plan pratique, on n’est toujours pas sorti des entrailles de Tiassalé, parce que nos recettes sont partagées de façon inégale et nous n’avons pas reçu des recettes propres. On n’a pas reçu de bien, pas de patrimoine. Nous avons commencé sur un terrain vierge. Malgré cela, nous avons pu établir certaines choses notamment la réfection du marché, la construction d’écoles, nous avons construit un abattoir municipal. Nous avons basé nos actions sur la paix. Parce que nous-mêmes, en tant que dirigeants, maires, nous devons nous mettre au-dessus des clivages politiques, ethniques et religieux. C’est ce que nous avons fait pour maintenir la paix à N’douci.
Propos recueillis à Grand-Lahou par GRO
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