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Affaire maisons pour des réfugiés au Nord de la Côte d’Ivoire : Le gouvernement s’explique au Sénat

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Dans sa politique de coopération internationale, la Côte d’Ivoire a signé plusieurs conventions internationales et autres traités internationaux ; pour la mise en conformité de ces conventions avec la législation nationale, onze (11) projets de loi ont été adoptés à l’unanimité des Sénateurs membres de la Commission des Relations Extérieures et des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire (CREICI). Qui ont passé à l’examen lesdits textes de loi ratifiés.

Ces travaux qui se sont déroulés sous la conduite de dame Touré épouse Diabaté Manindja, a vu l’émissaire du Chef de l’Etat, le Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kacou Houaja Léon Adom, ont été l’occasion pour celui-ci de décliner l’intérêt desdits projets de loi.

Face à la presse, l’envoyé du Président Alassane Ouattara au Sénat, a dit sa joie de voir le vote à l’unanimité des Sénateurs membres de la CREICI avant de relever que «ce qui va changer, c’est que désormais nous allons adapter les textes internationaux que nous avons signés, nous allons les ratifier pour les entrer dans notre dispositif législatif national. C’est ce qui va changer. Vous savez, les textes internationaux ont des dispositions qui profitent aux Etats. C’est la raison pour laquelle on les signe. Tant que ces textes n’avaient pas été ratifiés, notre pays ne pouvait pas bénéficier des effets induits de ces textes. Notamment comme vous l’avez vu, la plupart des textes étaient relatifs au milieu des gens de mer, au commerce maritime, à la protection des gens de mer. Et tout cela était attendu par nos marins surtout que nous avons ici l’Académie des sciences et techniques de la mer. Dont les étudiants une fois les études terminées doivent trouver du travail, mais ils doivent être protégés par une armature législative locale et internationale. Et c’est ce que nous avons fait ; arrimer le dispositif international au dispositif national. Bien sûr en préservant nos droits souverains, en préservant les dispositions de notre Constitution», a-t-il fait savoir.

Et de se prononcer sur la polémique qui enfle autour des maisons en dur construites par le Gouvernement à Ouangolodougou et Bouna pour près de 20 000 réfugiés burkinabés. « C’est vraiment dommage que cette initiative de la Côte d’Ivoire, du Gouvernement ivoirien qui devrait être plutôt salué, suscite tant de réactions négatives. N’ayons pas la mémoire courte, ceux qui se plaignent aujourd’hui étaient, il n’y a pas longtemps, encore en exile, ils auraient été bien heureux de disposer de ces maisons s’ils avaient été servis dans ce sens. Et aujourd’hui, il y a une situation difficile chez nos frères et nous ne devons pas oublier que ça n’arrive pas qu’aux autres. Nous, nous avons de la mémoire, le Président de la République a de la mémoire, le Gouvernement ivoirien a de la mémoire et c’est en fonction de ce que nous savons que nous demandons aux ivoiriens de faire preuve d’humanité. C’est un acte d’humanité. C’est un acte humain que le Président de la République a posé, que le gouvernement a posé. N’oublions jamais, jamais que ça n’arrive pas qu’aux autres», a-t-il appelé au bon sens qui a toujours caractérisé le peuple ivoirien.

Se prononçant sur le droit de faire de la politique ou non d’un refugié, l’émissaire du Président Alassane Ouattara, Kacou Léon Adom s’est voulu catégorique : « Non, il n’a pas le droit de faire de la politique. C’est ainsi que dans toutes les conventions internationales relatives au statut de réfugié. Donc la Côte d’Ivoire ne dérobe pas en la matière. Notre législation s’ancre dans la législation internationale en la matière. Nous nous fondons sur la législation internationale pour construire notre législation à nous concernant les réfugiés. Autant un ivoirien réfugié ailleurs ne peut faire de la politique et d’ailleurs vous avez remarqué que nos frères réfugiés qui sont allés à droite et à gauche n’ont pas fait la politique dans ces pays. Il est tout à fait normal que nous demandions à ceux qui viennent partager nos vies ici parce qu’ils sont dans la détresse de ne pas s’engager dans des activités qui relèvent que la législation autorise seuls les ivoiriens à faire de la politique en Côte d’Ivoire. »

ANL


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