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Lutte contre les échecs scolaires: Le ministère de l’éducation renforce les capacités de plus de 6.000 acteurs clés du système

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Dans sa quête inlassable de la qualité de la performance du système éducatif ivoirien, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a initié la formation des acteurs du secteur privé de l’éducation qui est aujourd’hui à sa 13ème édition. Le lancement a eu lieu le vendredi 4 août 2023 au Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro.

La présente session a mobilisé au total 6 501 auditeurs : des enseignants craie en main, des directeurs d’école, des directeurs des études ou éducateurs repartis de la façon suivante : Abidjan 3 318 candidats sur 4 sites de formation, Bouaké 1304 candidats, Daloa 911 candidats, Korhogo 450 candidats, Yamoussoukro 455 candidats. Dix (10) modules de formation administrés aux enseignants et huit (08) modules administrés aux directeurs des études et aux éducateurs.

 « C’est une nécessité absolue pour le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation d’adresser la problématique de la formation des acteurs des établissements privés pour espérer que le système éducatif dans son ensemble soit de qualité », a indiqué Touré Diarra Mariam, inspecteur général, directeur de l’encadrement des établissements privés qui estime que les personnels du secteur privé de l’éducation doivent bénéficier de la même formation que leurs collègues du public. Car, dira-t-elle, « les programmes enseignés sont les mêmes. »

« Les autorisations d’enseigner, de diriger et d’exercer la fonction d’éducateur délivrées aux requérants à l’issue des deux semaines de formation sont des actes administratifs qui leur confère le titre d’enseignant, de directeur ou d’éducateur dans les établissements privés», a confié Touré Diarra Mariam

Adama Samagassi, directeur de la pédagogie et de la formation continue rêve d’une école ivoirienne qui fera 100% au CEPE, 90% au BEPC et 80 ou 90% au baccalauréat. Au demeurant il a exhorté les acteurs clés dans le dispositif éducatif à prendre toute leur place dans la reconstruction d’une école ivoirienne qui est une et indivisible. Où il n’y a pas d’élèves du public et d’élèves du privé, mais des élèves ivoiriens qui attendent qu’on leur donne un bon encadrement et un bon enseignement.

Faustin Kouamé, inspecteur général, coordonnateur de l’administration et de la vie scolaire, représentant le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, dans son mot d’ouverture, a rappelé que la semaine prochaine (Ndlr, cette semaine) ici même à Yamoussoukro, il aura un atelier qui va réfléchir sur les conditions d’évaluations et des enseignants et des établissements.

« Je souhaite que chacun de vous, vous contribuerez à relever le label des établissements dans lesquels vous serez demain parce que madame le ministre met un point d’honneur sur la qualité, qui passe aussi par un contrôle », a fait savoir le représentant de Koné Mariatou qui a annoncé que sur l’instruction du Premier ministre Patrick Achi, le ministère de l’Education Nationale a déployé le contrôle de tous les établissements de Côte d’Ivoire :  « L’inspection commence dès la semaine prochaine. C’est une obligation pour nous pour que l’école aille mieux. »

L’innovation, pour cette session 2023, est l’instauration d’une évaluation à la fin de la formation qui prendra en compte la note de classe, l’assiduité la ponctualité, et la conduite de chaque candidat. 

ANL


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