PDCI encore en deuil : Cheickna Sylla, un autre vice-président, est décédé, la Côte d’Ivoire perd son 1er Notaire

Pendant que le PDCI-RDA s’apprête à accompagner le vice-président, Ouassénan Koné, coordonnateur des activités des vice-président, à sa dernière demeure à Katiola le 28 octobre prochain, voilà que Cheickna Sylla, 83 ans, coordonnateur des activités du Comité des sages du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis le début de 2019, et  nommé vice-président du PDCI-RDA, le 11 Octobre 2022, a tiré sa révérence, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 octobre 2023, à Abidjan, selon des sources proches de la famille et du PDCI-RDA.

Malade, il était en traitement en France. Revenu, il y a moins d’un mois pour selon des indiscrétions participer aux obsèques de son «frère» Ouassénan, il décède avant les funérailles dont le programme officiel débute le 18 octobre prochain.

 «Octobre 1966, M. Cheickna Sylla, premier notaire ivoirien. Quatrième enfant de l’illustre El Hadj Yacouba Sylla de Gagnoa, M Cheickna Sylla est diplômé de l’école de Notariat de Paris, diplômé 1er clerc devant la chambre de notaire de Paris et il a reçu sa formation professionnelle à l’étude d’un des plus grands notaires parisiens : Me Letulle. Âgé de 27 ans, il est le premier notaire ivoirien à prêter serment devant la cour d’appel d’Abidjan.» Selon sa page facebook.

Cheickna Sylla, sage parmi les sages au PDCI, selon Jeune Afrique

«Il y a dans sa voix la prudence de ceux qui savent que chaque mot a son importance. Cheickna Sylla, 80 ans, est le coordonnateur des activités du comité des sages du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis le début de 2019. Notaire – métier qu’il exerce toujours dans son cabinet du Plateau à Abidjan –, ce fils d’un grand guide religieux tidiane et commerçant important de Gagnoa, dans l’Ouest, proche de Félix Houphouët-Boigny, avait jusque-là préféré se tenir éloigné de la politique. « J’ai accepté d’occuper ce poste à la demande de la direction du parti car la situation l’imposait », dit-il pudiquement.

Ce nostalgique d’Houphouët, dont il fut l’un des notaires, rédige avec les membres de son comité des notes trimestrielles adressées directement à Henri Konan Bédié. « Nous lui disons ce que nous pensons sur les sujets de notre choix. Le respect entre les générations compte beaucoup. Les anciens savent modérer leurs propos », explique-t-il.

Respecté par l’ensemble de la classe politique, il a longtemps été l’un de ceux qui ont permis de maintenir le lien entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Et il veut croire que les tensions actuelles finiront par se calmer. Viscéralement attaché au PDCI, peu lui importent les oppositions politiques. Pour lui, « ADO et Bédié sont condamnés à s’entendre pour le bien du pays ». Article publié le 18 février 2020, sur jeuneafrique.com

GRO

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