Moronou : L’orpaillage clandestin a encore endeuillé plusieurs familles

L’orpaillage clandestin est une vraie gangrène en Côte d’Ivoire. Il se pratique dans toutes les régions du pays, souvent au vue et au su de certaines autorités de ces régions. Cette activité illégale vient d’endeuiller plusieurs familles dans la région du Moronou.

Selon l’activiste des réseaux sociaux, «L’EveilleurdesConsciences », un drame s’est produit le 17 Octobre 2023, dans le village de Yobouessou , département de Bongouanou, S/P d’Andé, où quatre jeunes orpailleurs clandestins ont été engloutis par éboulement de terre dans un gigantesque trou creusé pour rechercher des pierres précieuses.

Les jeunes du village le plus proche ont  creusé dans plusieurs directions afin de faire sortir les quatre corps sous les décombres pour les remettre aux différentes familles.

La région  fait face à une pression indescriptible des orpailleurs clandestins, ils ont envahi complètement la région, le nombre de la population a doublé, des personnes non identifiées pour la grande majorité des ressortissants des pays limitrophes ont pris d’assaut les terres cultivables.

Ils détruisent tout sur leurs passages en complicité souventefois avec certains propriétaires terriens qui n’ont aucune connaissance réelle du danger que constitue l’orpaillage clandestin.

Sans épargner les plus jeunes de la région, des enfants en âge d’aller à l’école en partie des collégiens et des lycéens abandonnent les études pour s’adonner à la destruction des terres cultivables en vue de vite devenir des millionnaires.

Le nombre d’élèves  inscrits dans les établissements scolaires en particulier de sexe masculin a chuté considérablement du fait de l’orpaillage clandestin.

Il y a aussi que cette activité est lié à la consommation de la drogue, la prostitution, des sacrifices humains.

GRO

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.