Iffou/Deuil : Le maire Djè Koffi fait le point des obsèques de Kongo Lagou 3, roi de Daoukro
Pr Djè Koffi Aubin est le maire de la commune de Daoukro. Il est le président du comité d’organisation (PCO) des obsèques de sa Majesté Nanan Kongo Lagou 3, roi de Daoukro. Dans cet entretien, il fait le point relatif aux obsèques de sa Majesté Nanan Kongo Lagou 3, roi de Daoukro et lance un appel à toute la population vivant sur le territoire de Daoukro.
Vous sortez d’une réunion. Que peut-on retenir de cette réunion ?
Cette réunion est une réunion préparatoire en prélude aux obsèques de sa Majesté Nanan Kongo Lagou 3, roi de Daoukro que nous allons organiser du 22 au 25 novembre 2023. C’est une réunion préparatoire pour faire les derniers réglages, les mises au point, le budget estimatif, le travail des commissions….
Vers la fin de la réunion, vous avez lancé un appel. Peut-on revenir sur cet appel ?
L’appel que j’ai lancé est en direction de toute la population qui vit sur le territoire de Daoukro et qui, en tant que tel, est sujette au roi. Il s’agit de notre roi et chacun doit y mettre du sien pour qu’on puisse organiser ses obsèques de façon digne. On a indiqué des niveaux de cotisation en fonction des classes socio-professionnelles mais comme je l’ai dit tout à l’heure, je tiens à rappeler que les cotisations sont ouvertes. Celui qui a un centime, un coopec, un cent francs, un deux cents francs, en tout cas, toute contribution est la bienvenue. Nous avons au cours de la séance essayé de faire un budget approximatif et c’est avec l’apport de tous que je pense que nous aurons les moyens pour que ce challenge qui est devant nous soit relevé parce que le président Bédié, paix à son âme, était déjà au courant de ces funérailles. Il avait même mis de côté les moyens pour nous aider mais, malheureusement, il est parti avant qu’on ne commence. Mais, je disais, c’est ensemble, c’est l’union qui fait la force. Aucun d’entre nous, même 20 d’entre nous ne peuvent pas remplacer le président Bédié lui seul. Il n’est plus là. C’était notre baobab, notre parapluie, notre dernier recours mais maintenant, nous sommes nous-mêmes et donc, il faut qu’on se serre les coudes, qu’on s’entraide et qu’on fasse en sorte qu’au sortir de ces funérailles, on ne dise pas que les funérailles ont réussi mais que les délégations qui viendront d’ailleurs puissent être reçues et qu’elles retournent avec le sentiment qu’elles ont participé de façon pleine et entière aux obsèques du roi de Daoukro.
Entretien réalisé par C.K
Correspondant régional
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