Orpaillage clandestin, pollution des eaux de surface: Tchagba Laurent fait adopter le nouveau Code de l’eau au Sénat

Vieux de 25 ans, le Code de l’eau de la Côte d’Ivoire connait quelques défaillances avec l’apparition de nouveaux phénomènes qui mettent en danger ses eaux. Ces phénomènes nouveaux qui sont aujourd’hui des thématiques abordées au sommet de l’Etat exigent de celui-ci des décisions et actions idoines pour les contrer.
Pour ce faire, le ministère des eaux et forêts conduit par le Ministre Tchagba Laurent, a décidé de mettre au goût du jour le Code de l’Eau de 1998. Ce travail technique fait, l’émissaire du Gouvernement était présent devant la Commission de la recherche, de la science, des technologies et l’environnement (Crste), présidé par le Vénérable Bakary Ouattara, ce lundi 20 novembre 2023, pour présenter le nouveau Code en vue de son adoption. Cela a été chose faite à l’unanimité des Sénateurs membres de la Crste, après l’exposé des motifs et le passage en revue des 161 articles éclatés en six (06) titres.




Face aux hommes de média, l’envoyé du Président Ouattara, a relevé l’intérêt de ce nouveau Code de l’eau, qui pour lui vient en avant-garde de certains fléaux qui pourraient subvenir et mettre à la mal la santé des populations et certaines activités économiques liées à l’eau « Merci beaucoup de nous donner l’opportunité à l’issue de la séance de travail avec les Vénérables sénateurs de donner quelques précisions au niveau de l’information de la population. La question que vous avez posée, elle est pertinente pour nous parce que nous avons tout fait pour avoir un code de l’eau. Mais lorsqu’en 98 on élaborait le Code l’eau il y avait des contraintes qui n’existaient pas ; telles que l’orpaillage clandestin qui n’existait pas en 98, la crise climatique n’était pas à l’ordre du jour en 98, la pollution de nos eaux, tout cela n’était d’actualité. Aujourd’hui nous sommes en plein dans l’orpaillage clandestin, nous avons la pollution qui gangrène l’eau de surface or c’est cette eau là que nous prenons, que nous traitons et que nous mettons à la disposition des populations. C’est cette eau qui permet de faire la pêche, qui nous permet de faire l’agriculture, c’est cette eau qui permet de produire l’électricité ; mais lorsque nous ne prenons pas des dispositions adéquates nous allons à la catastrophe. Et donc nous avons préféré anticiper en nous dotant des règlements adaptés. C’est pourquoi nous avons proposé au Gouvernement de pouvoir modifier le Code de l’eau de 98 pour la rendre efficace et adapté aux préoccupations actuelles. Nous sommes passés devant l’Assemblée nationale et aujourd’hui nous sommes devant le Sénat où nous avons réussi à faire adopter le nouveau Code l’eau à l’unanimité. Nous sommes heureux ! », s’est-il réjoui.
ANL
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