Retrait du Mali, du Burkina et du Niger de la CEDEAO: Le DG du « Prix international Vladimir Poutine » salue et félicite la décision
On le sait, et c’est désormais acté, les trois pays sahélien du Liptako-Gourma (Mali, Burkina Faso et Niger), qui forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont signifié, le 28 janvier dernier, leur retrait pur et simple de la CEDEAO. C’est par un communiqué conjoint argumenté, que cette annonce majeure a été faite, prenant ainsi au dépourvu l’institution sous-régionale ouest-africaine, qui, à son corps défendant, avait immédiatement préféré jouer la carte de l’apaisement et de la négociation pour dissuader de cette décision.
Mais suite à cette annonce de retrait, vue par la communauté internationale comme un véritable pavé jeté dans la mare, le Directeur Général du Prix international Vladimir Poutine, l’écrivain ivoirien Sylvain Takoué, a salué cette « décision courageuse qui s’imposait », selon lui, félicitant les trois Chefs d’Etat de l’AES, qui l’ont prise.
Ses propos sur la question sont clairs : « Ils ont été à la hauteur de leur engagement commun pour l’avènement de la pleine souveraineté nationale de leurs pays respectifs. C’est d’ailleurs pour ces raisons légitimes de lutte pour la souveraineté nationale en Afrique qu’ils ont été désignés premiers lauréats historiques du Prix international Vladimir Poutine. Les Présidents Assimi GoÏta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tchiani montrent ainsi la voie éclairée au reste de l’Afrique. Ils ont compris qu’être des dirigeants des pays encore vassaux et tributaires de l’ordre ancien unipolaire est une situation arriérée que la nouvelle ère multipolaire ne veut plus », a déclaré le Directeur Général du Prix international Vladimir Poutine.
Toujours selon lui, « Ces trois Chefs d’Etat rigoureux et vigilants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, sont des modèles affirmés et confirmés du panafricanisme de construction et de travail, dont l’Afrique moderne a plus que jamais besoin aujourd’hui. La résignation politique est un gros abcès qu’il faut crever en Afrique, et c’est ce que font précisément les trois Chefs d’Etats de l’AES. Nous ne pouvons que soutenir cette libre décision d’intelligence politique, conforme au principe de souveraineté d’Etat, promu par notre institution du Prix. Nous sommes heureux que nos trois premiers lauréats soient donc effectivement sur la voie de la pleine souveraineté nationale de leurs pays ».
Michel Kouiti
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