CIV/Attaques répétées contre la SOTRA: Et pourtant, Méité Bouaké veut pérenniser l’œuvre et non la détruire !

Fermer les yeux sur le travail fait et vilipender les hommes de Méité Bouaké, telle est la mission assignée aux détracteurs de la SOTRA. Et pourtant, que de difficultés et de coups durs encaissés pour arriver à cette nouvelle SOTRA qui fait aujourd’hui la fierté des Ivoiriens. En 2007, un journal satirique ivoirien barrait à sa Une : « La SOTRA est devenue SOUTRA » qui signifie en langage de rue ivoirien « nouchi » la débrouillardise ». Tout ceci pour caricaturer le calvaire des usagers de cette société publique. Au nombre desquels l’irrégularité des bus, le surcharge, les pannes fréquentes et l’inconfort des passagers.

Aujourd’hui, la SOTRA est devenue une société de référence en matière de transport urbain en Afrique de l’ouest. Elle est même citée en exemple dans la sous-région. Contrairement aux encouragements qu’attendaient Méité Bouaké et son équipe, c’est plutôt des attaques sans fondement, de grossières diffamations qui leur sont servies par certains cybers activistes à travers des publications sur les réseaux sociaux et dans la presse. Comme morceaux choisis, « des employés sans salaire », ou « mal payés »,ou encore « des détournements de fonds ». Tout cela pour jeter le discrédit sur la gestion de Méité Bouaké et ses collaborateurs. Des attaques qui frisent à la limite le ridicule pour ces auteurs quand on connait la rigueur de la gestion du Président Alassane Ouattara.
Obligation de gestion transparente
Dans cette Côte d’Ivoire où le Président Ouattara a fait de la « bonne gouvernance » son cheval de bataille, comment une société aussi suivie comme la SOTRA pourrait-elle se permettre de telles malversations. Comme bon nombres d’entreprises d’Etat soumises à une transparence dans leur gestion quotidienne, la SOTRA dispose en son sein d’un dispositif d’audit, de contrôle et de gestion de risques. Par ailleurs, deux cabinets d’audits dont un big four réalisent annuellement des missions d’audit et de commissariat aux comptes pour le compte des actionnaires de la société (l’Etat de Côte d’Ivoire, le District d’Abidjan et Iveco France). Tout ceci vise à garantirl’efficacité du dispositif de contrôle interne et s’assurer de la sincérité des états financiers à communiquer aux autorités de tutelle. Les dirigeants de l’entreprise sont également soumis aux exigences de déclaration de patrimoine par la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance.
Du côté de l’Etat de Côte d’Ivoire qui possède plusieurs instruments pour contrôler à tout moment la gestion de ses entreprises, il procède régulièrement par des audits. Sur dénonciation, la Haute Autorité de la Bonne Gouvernance peut elle aussi diligenter des audits pour épingler les dirigeants véreux. Le 19 janvier 2022, son porte-parole, le ministre Amadou Coulibaly à rappeler à toute fin utile que « les audits sont un instrument de bonne gouvernance », commandités par l’Etat lui-même, pour contrôler la gestion de ses Etablissements publics nationaux (EPN). Pour le ministre de la communication,« les audits ne sont pas diligentés pour alimenter les débats des ménages, le gouvernement étant le commanditaire, il est donc le destinataire des résultats ». Chaque société s’y soumet, la SOTRA n’est pas une exception à la règle et se prête régulièrement à cet exercice commun. L’on se souvient, depuis quelques années, les auditeurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, à la suite de leur contrôle, ont épinglé plusieurs sociétés publiques, et leurs dirigeants ont subi la rigueur de la loi. Comme le dit l’adage, pas de nouvelle, bonne nouvelle. La gestion de la SOTRA respire la grande forme. Ses performances ces dernières années sont une preuve du travail bien fait.
Pérenniser l’œuvre et non la détruire
Au cours d’une cérémonie de récompense au Plateau, le ministre Pierre Dimba avait dit : « En Côte d’ivoire, nous sommes prêts à dire ce qui ne va pas, mais rares sont ceux qui félicitent le bon travail ». A la SOTRA, du bon travail a été fait, d’à peine 90 bus en 2011, la société se retrouve aujourd’hui avec un parc automobile très garnis et un service moderne. La régularité des bus, le confort et la fluidité du service font d’elle une société moderne. Pour mieux transporter les abidjanais, elle a ouvert des lignes dans les banlieues abidjanaises (Grand Bassam, Bingerville, Anyama et Songon bientôt). Ce qui permet aux travailleurs moyens de vivre dans ces zones et travailler au cœur d’Abidjan sans pression. Elle a gardé également ses tarifs sociaux malgré le coût élevé du carburant et surtout les casses à répétition dont elle fait l’objet qui lui coûte des milliards de francs CFA chaque année.
Il faut également noter que la SOTRA absorbe un grand nombre de demandeurs d’emplois. Le traitement réservé à ses employés a fini par attirer bon nombre de jeunes demandeurs d’emplois. A la SOTRA, ce sont des milliers de personnes qui travaillent au quotidien. Selon le classement SIKA Finance, publié le 06 juillet 2023, la SOTRA se positionne comme le 5ème gros employeur en Côte d’Ivoire avec un effectif avoisinant 7000 employés. Il est utile de noter également que tous ces employés avec leurs familles respectivessont pris en charge par l’assurance de l’entreprise, soit près de 20.000 personnescouvertes. Ce qui fait de la SOTRA le premier meilleur employeur après l’Etat de côte d’ivoire.
Premier meilleur transporteur urbain de Côte d’Ivoire, première société moderne de transport urbain en Afrique de l’ouest, premier meilleur employeur après l’Etat de Côte d’Ivoire, la SOTRA mérite d’être encouragée, au lieu d’être vilipendée.
Une correspondance de FN
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