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Côte d’Ivoire: Pitié pour les Cités Universitaires d’Abidjan… Est-ce bien pour ça que Cissé Bacongo a dépensé les 100 milliards FCFA ?

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Cisse Bacongo
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On a déjà dit combien de fois il nous importe d’aller toucher du doigt certains faits ou certaines choses avant tout écrit. C’est la raison pour laquelle nous ne nous sommes pas contentés des propos et témoignages d’étudiants.

Un tour au campus

Nous sommes allés au campus de Cocody pour constater l’état piteux et dégradant de certains bâtiments servant d’abris de cités universitaires. Les peintures qui avaient couté si cher au ministre Bacongo- à coût de plusieurs milliards de francs CFA- ont complètement disparu des murs. Elles sont tellement impolies, ces peintures !

L’eau qui coule partout au niveau des allées de bâtiments qui servent de chambres universitaires, rivalisant avec les caniveaux. Bientôt les locataires vont se doter d’hameçons pour pratiquer un peu de pêche à la ligne. C’est vraiment intéressant de voir ce joli décor digne d’un pays en pleine émergence ; pitié !  

Les pelouses de gazons rivalisent de hauteur avec la broussaille des zones non encore construites. On peut le dire, l’Université Félix Houphouët Boigny a un joli nom, mais il suffit d’y faire un tour pour être un peu déçu de certains états de bâtiments. On sait qu’en sortant de la crise postélectorale, des travaux suivis par le ministre Bacogo avaient coûté une centaine de milliards, mais en voyant l’état dans lequel ces bâtiments sont actuellement, ça fait tousser !   

Et ailleurs ?

Le décor d’ailleurs n’est pas plus reluisant.

Williams ville : La même impureté

Abobo 1 & 2 : On n’a pas envie de dire que ça ressemble à Abobo lui-même.

 Mermoz, Cité rouge et Riviera 2 donnent l’impression d’être devenues des gares de « waren » (Ndlr, taxis communaux).

En faisant un tour de ces cités U, on est invité à se demander si de façon générale nos autorités ne se content que de construire des routes en oubliant la maison des intellectuels qu’est l’Université FHB de Cocody.

Quelques agents du CROU (centre de recherche des œuvres universitaires) approchés ont choisi de se couvrir d’anonymat avant d’ouvrir la bouche. Résumons pour dire : « Est-ce que ce qui se passe ici là les intéresse encore ? Nos patrons même qui viennent garer leurs voitures pour entrer dans leurs bureaux climatisés là, ils voient mais ils ne disent et ne font rien. Bacongo, lui, il ne vient plus ici… »

Et ce n’est pas le service CROU qui te répondra sans courrier et permission de ses supérieurs ! En attendant, la vie continue…

Thierry LEES

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