Sénat ivoirien: Kandia Camara rend hommage à Bédié… «Son sens du sacrifice et son combat pour une Côte d’Ivoire réconciliée et pacifiée constituent…»
Ce mercredi 19 juin 2024, le Sénat a clôturé sa première session ordinaire de l’année 2024. A cette occasion, Mme Kandia Kamissoko Camara, présidente de la chambre haute du parlement a prononcé un discours de clôture de ladite session. Elle en a profité pour rendre un vibrant hommage au président Henri Konan Bédié, décédé le 1er août 2023 et inhumé le samedi 2 juin dernier. Discours intégral.
(…) Mesdames et Messieurs ;
Chers invités ;
C’est avec une joie renouvelée que je prends la parole, ce jour, à l’occasion de la clôture de la première session ordinaire de l’année 2024.
Ces séances solennelles d’ouverture et de clôture de sessions ordinaires, constituent des événements particuliers de la vie de notre Institution, qui nous offrent l’opportunité de réunir autour de la représentation nationale, l’ensemble des Institutions de la République, les représentants des pays amis de la Côte d’Ivoire ainsi que les principales autorités politiques, administratives et coutumières de Yamoussoukro, notre ville siège.
Il me plaît donc, en cette heureuse circonstance, de traduire une fois de plus, ma profonde reconnaissance et celle de mesdames et messieurs les Sénateurs à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, pour sa proximité avec notre chambre et l’intérêt singulier qu’il continue de nous porter.
Monsieur le Haut Représentant du Président de la République,
Je voudrais vous exprimer toute la satisfaction de notre chambre pour l’accompagnement dont elle bénéficie de votre part dans l’accomplissement de ses missions constitutionnelles.
Votre présence constante auprès du Sénat rassure, s’il en est encore besoin, de l’importance accordée par Monsieur le Président de la République à la Chambre haute du Parlement.
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Je me réjouis également de votre présence distinguée à cette séance.
Les excellentes relations que nos deux chambres entretiennent depuis toutes ces années, constituent un exemple de la parfaite cohésion et de la solidarité institutionnelle dont notre pays a besoin pour son développement.
Hier encore, à l’occasion du Congrès, à la demande du Président de la République, il a été donné aux Ivoiriens de voir les deux chambres réunies, en parfaite symbiose, pour entendre son message sur l’état de la Nation.
C’est l’occasion pour moi de saluer également Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République, qui nous font l’amitié de prendre part aux cérémonies que nous organisons.
Mesdames et messieurs les Chefs de missions diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire,
Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour votreprésence et votreappui inestimable au dynamisme de la diplomatie parlementaire du Sénat ivoirien.
Mesdames et messieurs,
Chers invités,
La séance de ce jour a lieu conformément à l’article 94 nouveau alinéa 3 de notre Constitution, qui dispose : « La première session de l’Assemblée nationale commence le troisième lundi ouvrable du mois de janvier et prend fin le dernier jour ouvrable du mois de juin.
La première session du Sénat commence sept jours ouvrables après celle de l’Assemblée nationale et prend fin sept jours ouvrables avant la clôture de la première session de l’Assemblée nationale. »
Ainsi, ouverte le 31 janvier 2024, la première session ordinaire du Sénat connaît aujourd’hui son épilogue.
Mesdames et messieurs,
Distingués invités,
La première session ordinaire du Sénat a été riche et intense à divers niveaux.
Au titre de sa mission principale, celle consistant àl’œuvre de législation, le Sénat a adopté dix-neuf (19) projets de loi parmi lesquels le projet de loi portant exercice de la Médecine ; le projet de loi portant protection de l’éléphant en Côte d’Ivoire ; le projet de loi modifiant la loi n°2019-574 du 26 juin 2019 portant Code pénal ; le projet de loiportant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique ; le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2023-875 du 23 novembre 2023 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Le Sénat a adopté l’ensemble de ces textes au regard de leur contribution évidente à la régulation efficiente de la vie économique et sociale de la Côte d’Ivoire, mais également à la sécurisation de notre pays et de la sous-région.
Ainsi, pour ce qui concerne le projet de loi portant exercice de la médecine, cette matière fait désormais l’objet d’un texte spécifique.
Cette loi prescrit, notamment, que le médecin fonctionnaire ne peut intervenir dans le secteur privé que dans le cadre d’uneconvention qui l’y autorise.
Par ailleurs, au cours des débats sur ce texte, des réflexions profondes ont été menées sur la nécessité d’étendre aux cliniques privées les prérogatives de recherche et d’enseignement de la médecine.
S’agissant du projet de loi portant protection de l’éléphant en Côte d’Ivoire, il convient d’indiquer que cet animal, symbole de la Côte d’Ivoire, est une espèce en voie de disparition dont notre pays ne compte, à ce jour, qu’environ 500 individus contre plus de 3000 dans les années 70/80.
Il paraissait urgent et indispensable d’adopter une loi qui en détermine les modalités de protection, l’appellation de notre pays ne pouvant trouver de sens que par l’existence d’éléphants sur son territoire.
Sur le projet de loi modifiant la loi n°2019-574 du 26 juin 2019 portant Code pénal, le Sénat a marqué tout son soutien au Gouvernement par un vote largement majoritaire de ce texte qui étend la répression de l’apologie à toutes les formes de crimes au-delà du meurtre et de l’assassinat.
Cette loi, dont les dispositions, pour la plupart, ne sont pas nouvelles, n’est nullement restrictive des droits et libertés. Elle engage plutôt le citoyen à plus de responsabilités dans l’expression de sa liberté d’opinion.
Concernant le projet de loi portant politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique, le Sénat se réjouit de la qualité des réformes juridiques, institutionnelles et opérationnelles entreprises par le Président de la République afin de relever la gestion de la dette publique de la Côte d’Ivoire au niveau des standards internationaux.
C’est le lieu pour moi de rappeler que la dette constitue un levier indispensable au développement d’un pays, surtout lorsque, comme c’est le cas pour notre pays, le niveau d’endettement est stable et modéré et reste circonscrit dans les standards prescrits par notre union monétaire et les instituts de notation et d’évaluation les plus crédibles.
La Côte d’Ivoire, toutes les fois qu’elle a recouru à un emprunt, en a fait un usage approprié qui lui a permis d’assumer ses différentes obligations et de contribuer à l’amélioration substantielle des conditions de vie de ses populations.
Par ailleurs, le Sénat a adopté le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2023-875 du 23 novembre 2023 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Ce projet de loi vise à permettre à la Côte d’Ivoire demettre en œuvre de manière effective ses engagements internationaux en matière de blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive, tels que définis par le Groupe d’Action Financière Internationale.
Au titre de sa mission d’évaluation des politiques publiques, le Sénat a procédé à la mise en place effective de sa Commission en charge de l’Evaluation, conformément aux dispositions de son Règlement.
Aussi, dans l’optique d’acquérir les aptitudes nécessaires à la réalisation de sa mission évaluative, cette commission a-t-elleorganisé un atelier le 15 mai 2024, au cours duquel elle s’est employée à maîtriser le contenu du guide sur l’évaluation des politiques publiques élaboré dans le cadre de la collaboration du Sénat avec l’Union Européenne.
Au titre de sa mission de représentation des Ivoiriens établis hors de Côte d’Ivoire, le Sénat poursuit ses concertations avec les services compétents du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, dans le cadre des préparatifs du Forum avec la Diaspora.
Les Ivoiriens établis à l’extérieur, ont beaucoup à apporter au développement de leur pays.
Nous avons donc l’impérieux devoir, conformément aux prescriptions de la Constitution, de nous mettre à leur écoute afin de déterminer la meilleure manière d’assurer leur représentation et leur prise en compte dans la vie politique, économique, sociale et culturelle de la Côte d’Ivoire.
Au titre de la diplomatie parlementaire, j’ai pris part, les 15 et 16 avril 2024, à Washington, au Forum Parlementaire Mondial, à l’invitation du Réseau parlementaire sur le Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
A cette occasion, j’ai eu l’insigne honneur de prononcer un discours lors de l’ouverture du panel sur le rôle du parlementaire en matière de gouvernance et de lutte contre la pauvreté.
Notre chambre a également pris part à la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la Région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), les 18 et 19 avril 2024, à Port-Louis, en République de Maurice.
En sus, nous avons été présents à la 30ème Assemblée régionale Afrique de l’APF du 28 au 30 mai 2024 à Yaoundé, au Cameroun.
Comme vous pouvez le constater, nous mettons un point d’honneur à assurer autant que possible notre participation et notre contribution à l’ensemble des événements internationaux majeurs auxquels nous sommes conviés afin de faire entendre la voix de la représentation nationale ivoirienne.
Il en sera ainsi de la mission que j’effectuerai du 05 au 09 juillet 2024, à Montréal, au Canada, pour prendre part à l’Assemblée Générale de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF).
Par ailleurs, j’ai reçu en audience plusieurs ambassadeurs de pays amis de la Côte d’Ivoire avec lesquels nous avons évoqué la possibilité d’établir des relations de coopération entre notre chambre et les assemblées parlementaires de ces pays.
Le Sénat aspire ainsi à élargir tant le cercle de ses partenaires que son champ de coopération sur le plan national et international à l’effet d’en tirer profit pour une meilleure réalisation de sesmissions constitutionnelles.
Aussi est-il envisagé la création d’un organe fédérateur des Sénats d’Afriqueau cours d’un colloque international qui se tiendra en Côte d’Ivoire en vue de mutualiser les expériences et les expertises.
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Chers collègues,
Parvenus au terme de cette sessionféconde en activités parlementaires, je voudrais vous adresser mes chaleureuses félicitations, pour votre remarquable contribution à la vitalité de notre Institution.
La grande disponibilité dont vous faites preuve vis-à-vis de nos concitoyens et de toutes les organisations qui sollicitent constamment notre appui et notre accompagnement institutionnels, témoigne éloquemment de votre esprit républicain et de votre engagement sans faille à apporter votre contribution à la construction de notre Nation.
Mesdames et messieurs,
Distingués invités,
La Côte d’Ivoire, notre pays, a éprouvé une vive émotion, ces derniers mois, à l’occasion du décès du Président Henri KONAN BEDIE.
Ambassadeur, Ministre, Président de l’Assemblée nationale et Président de la République de Côte d’Ivoire, le Président Henri KONAN BEDIE aura marqué d’une empreinte indélébile l’histoire de la Côte d’Ivoire moderne.
Son sens du sacrifice et son combat pour une Côte d’Ivoire réconciliée et pacifiée constituent pour chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien un modèle à suivre.
Chers collègues,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Au lendemain du message du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, sur l’état de la Nation prononcé ce mardi 18 juin 2024, devant le Parlement réuni en Congrès, je suis particulièrement fière de vous l’affirmer : la Côte d’Ivoire se porte à merveille.
Véritable maître d’orchestre de la renaissance de la Côte d’Ivoire, le Président Alassane OUATTARA, en seulement treize (13) années d’exercice du pouvoir d’Etat, a fait de la Côte d’Ivoire, un champion d’Afrique sur tous les plans !
Les impressionnantes infrastructures qui se dressent fièrement sur toute l’étendue du territoire national, dans les domaines des routes, des écoles, des universités,des hôpitaux, de la sécurité, de l’énergie, des industries, du sport, illustrent brillamment l’excellent travail accompli en si peu de temps en faveur de l’amélioration qualitative du niveau de vie des Ivoiriens.
Chers collègues,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Il n’est donc guère surprenant de constater l’amélioration de la notation de crédit de laCôted’Ivoire effectuée par d’importantes agences de notation financière internationales, classant la Côte d’Ivoire parmi les trois pays les mieux notés en Afrique subsaharienne.
Toutes les régions de la Côte d’Ivoire sont fières et reconnaissantes au Président Alassane OUATTARA pour cette ère nouvelle de progrès qu’il a ouverte depuis 2011 !
La Côte d’Ivoire toute entière est fière et reconnaissante au Président Alassane OUATTARA pour cette nouvelle page de prospérité qu’il écrit avec les Ivoiriens depuis 13 ans !
Elle a fait des pas de géant vers le développement et ne devrait, en aucun cas, redevenir un Pays Pauvre Très Endetté.
Bien au contraire, notre pays aspire résolument et fortement à devenir un pays développé à moyen terme.
Dans cette marche inexorable vers des lendemains meilleurs, la question du réchauffement climatique auquel la Côte d’Ivoire, comme tous les autres pays du monde, fait face, mérite d’être adressée avec la plus grande attention.
Les conséquences induites par ce phénomène des temps modernes, telles que le bouleversement des saisons climatiques, constituent une grave menace pour notre économie qui repose, pour l’essentiel, sur l’agriculture, un secteur qui fait vivre plusieurs millions de nos concitoyens.
D’après les projections du gouvernement, sur la période 2020-2030, la Côte d’Ivoire pourrait perdre 3 à 4,5 % de son PIB par an en moyenne, un chiffre qui excéderait 12 % du PIB d’ici à 2050.
En conséquence, la réaction de notre pays doit être inventive et proactive, et requérir une action concertée de tous afin d’assurer notre sécurité alimentaire et celle des générations à venir.
Dans la perspective du développement intégré de la Côte d’Ivoire tant souhaité par le Président de la République, je voudrais inviter mesdames et messieurs les Sénateurs à entamer, en liaison avec les Régions et les Communes, des réflexions approfondies sur le réchauffement climatique à l’effet d’envisager des pistes de solutions adaptées à chaque territoire.
Chers collègues,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs,
Dans le processus de construction de la Côte d’Ivoire, la femme ivoirienne joue, davantage qu’hier, un rôle prépondérant au sein de notre société notamment dans les instances décisionnelles publiques et dans le tissu économique de notre pays.
Représentant 47,8% de la population ivoirienne, selon les chiffres du Recensement général de la Population et de l’Habitat de 2021, la femme est au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux.Elle occupe une place centrale en matière de santé, de développement et d’éducation.
A ce titre, sa contribution au développement de la Côte d’Ivoire, qui ne souffre d’aucun doute, devrait être encouragée.
C’est pourquoi, l’on ne saurait rester indifférent face à la problématique des grossesses en milieu scolaire, qui ont atteint un niveau des plus alarmants, touchant principalement des filles mineures.
Avec plus de 3580 cas de grossesses en milieu scolaire, dénombrés par le rapport 2023 du Conseil National des Droits de l’Homme, de septembre 2022 à avril 2023, notre pays voit cette année encore des milliers de fillescourir le risque d’interrompre leurs études en raison des grossesses contractées.
Le constat donne 4137 cas de grossesses pour l’année scolaire 2023-2024.
Assurant la représentation nationale, il nous faut nous impliquer davantage aux côtés du Gouvernement et au sein de nos collectivités territoriales à la protection de la petite fille appelée à devenir la femme de demain et à apporter sa pierre à l’édification de la Côte d’Ivoire, comme le souhaite ardemment le Président Alassane OUATTARA.
Mesdames et messieurs les Sénateurs,
Distingués invités,
La Côte d’Ivoire, sous la très haute autorité du Président Alassane OUATTARA, présente un visage des plus reluisantsaussi bien sur le plan national que sur la scène internationale.
Le Président Alassane OUATTARA, notre Président, est de la dimension de ces héros qui marquent indéfiniment l’histoire d’un pays !
Sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se porte à merveille :l’excellence des indicateurs économiques est une réalité !
Sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se porte à merveille : le recul du niveau de pauvreté est une réalité !
Sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se porte à merveille : la sécurité à nos frontières et à l’intérieur de nos frontières est une réalité !
Sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se porte à merveille : les Ivoiriens ne se regardent plus en chien de faïence ; la cohésion sociale est une réalité !
Sous le leadership du Président Alassane OUATTARA, la Côte d’Ivoire se porte à merveille : elle glane nombre de trophées sur la scène continentale et internationale ; elle est championne d’Afrique de football, championne du monde de dictée, championne du monde d’informatique !
Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
L’intégrité et l’intégralité d’un tel bilan qui fait notre fierté, notre honneur et notre dignité tant individuellement que collectivement, méritent d’être jalousement entretenues, gardées et préservées.
Il s’agit là, aussi bien d’une ambition que d’un défi.
Pour chaque Ivoirien, quelle que soit son obédience politique, le développement de la Nation est l’une des questions qui doit fédérer l’ensemble du corps social.
En dépit de nos différences, nous n’avons qu’un seul pays : la Côte d’Ivoire.
« Face aux petites choses qui pourraient nous diviser, gardons et entretenons les grandes actions qui contribuent à nous unir. », disait le Président Alassane OUATTARA en 1999.
C’est pourquoi, je voudrais, à ce stade de mon propos, lancer dès à présent cet appel solennel à tous les Ivoiriens au rassemblement, à la paix, à la concorde et à la solidarité, au moment où se profile à l’horizon l’échéance électorale présidentielle de 2025.
Je voudrais inviter, au nom de la représentation nationale, les acteurs politiques de tous bords, les jeunes, les femmes, les activistes des réseaux sociaux, à cultiver le bon ton, le respect mutuel, le dialogue permanent afin que cette élection soit un véritable moment de célébration de la démocratie.
C’est sur cet appel que conformément à l’article 94 alinéa 3 nouveau de la Constitution, je déclare close la première session ordinaire 2024 du Sénat.
Vive le Sénat !!!
Vive le Parlement ivoirien !!!
Vive la Côte d’Ivoire !!!
Je vous remercie !
Kandia KAMISSOKO CAMARA
Présidente du Sénat
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