Anoumabo (Daoukro) / JME et JMLDS : La secrétaire générale 2 de la préfecture exhorte les populations à préserver leurs terres
La direction régionale du ministère de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique de l’Iffou a organisé, le mercredi 26 juin 2024, à la place publique d’Anoumabo, village situé dans la commune de Daoukro, la journée mondiale de l’environnement (JME) et la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (JMLDS) autour du thème : » Notre terre, notre seul bien « .
A cette occasion, Kouassi Kouassi Paulin, 4è adjoint au maire, représentant le maire, a, après avoir salué et remercié chacun et chacune, invité l’assemblée à prêter une attention particulière au programme qui va être déroulé par les organisateurs afin qu’au terme de cette rencontre, chacun puisse se targuer d’être un agent rélayeur des techniques de restauration de la terre. Nanan N’dri Comoé 2, chef du village d’Anoumabo, a déploré qu’aujourd’hui, les choses ont changé.
Il a évoqué le changement climatique, l’exploitation minière avant de demander au préfet de région, préfet de Daoukro d’encadrer cette exploitation minière pour qu’en fin de compte, il leur reste quelque chose. Il a déploré le comportement peu recommandable de certains parents non sans supplier le préfet pour qu’il puisse accentuer les contrôles pour éradiquer l’exploitation illégale de l’or. S’agissant des titres fonciers, il a déploré le fait que les populations n’ont pas les moyens pour les faire parce que ça coûte extrêmement cher avant de demander à l’État de leur faire ces titres fonciers gratuitement. Pour le reste, il a dit à l’État de les aider à préserver leurs terres. Après quoi, l’assemblée a été sensibilisée sur la protection des terres. Sabine Camara, directrice régionale de l’environnement, du développement durable et de la transition écologique de l’Iffou, a indiqué : » La journée mondiale de l’environnement est une occasion de réfléchir à notre relation avec la nature et de renouveler notre engagement à la protéger « .
Parallèlement, dira-t-elle, la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse attire notre attention sur les défis spécifiques posés par la dégradation des terres et le manque d’eau. A l’en croire, selon la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, jusqu’à 40% des terres de la planète sont dégradées. Aussi, fera-t-elle remarquer, le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29% depuis l’année 2000.
» C’est clair que ceci affecte directement la moitié de la population mondiale en ce sens qu’elle menace la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Le thème de cette année : » Notre terre, notre seul bien » vient comme une sonnette d’alarme et met opportunément le focus sur nos terres agricoles. Il nous rappelle que l’environnement est un bien commun dont la préservation requiert les actions collectives et continues. Il vise également à susciter des actions concrètes de lutte contre la dégradation de nos terres agricoles et donner une chance au développement durable « , a-t-elle indiqué.
Et de faire observer : » Car, la terre est un atout tangible sur lequel repose notre futur « . Elle a fait connaître que » Dans notre région, la baisse des rendements agricoles et le déclin de la boucle du cacao en particulier qu’il convient de désigner sous le nom d’ancienne boucle du cacao est une parfaite illustration de la dégradation de nos terres autrefois prospères « . Elle a argué que, outre les changements climatiques, plusieurs actions, activités anthropiques non durables dégradent nos terres. Elle les a énumérées avant d’exhorter chacun à une action urgente. Elle a proposé quelques actions concrètes à l’assemblée. Pour le reste, elle a prodigué des conseils non sans encourager tout le monde à participer aux activités de reboisement.
Banto Florentine, secrétaire générale 2 de la préfecture de Daoukro, représentant le préfet de région, préfet de Daoukro, a, au nom de ce dernier, indiqué que ces journées sont célébrées pour sensibiliser et agir en faveur de la protection de la planète. Elle a, pour finir, exhorté l’assemblée à prendre conscience du danger qui guette notre pays et à préserver nos terres. Notons que les Anges bleus d’Anoumabo ont donné un cachet spécial à cette cérémonie qui a pris fin par un planting d’arbres.
C.K
Correspondant régional
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