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Yamoussoukro/2eme Session du Conseil de sous-préfecture : Yéo Dohogninnina fait plusieurs constats sur le plan d’actions

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La Deuxième session du Conseil de Sous-préfecture de Yamoussoukro s’est tenue le mercredi 26 juin dernier. Elle a réuni, à la salle de réunion de la Direction régionale de la Cgrae (Caisse générale de retraite des agents de l’Etat) de Yamoussoukro, les chefs traditionnels, les Présidents de mutuelle de développement, les jeunes et les femmes ainsi que les chefs de service et directeurs régionaux.

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Yamoussoukro/2eme Session du Conseil de sous-préfecture : Yéo Dohogninnina fait plusieurs constats sur le plan d’actions 22

Ordre du jour:

1-    Evaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan d’Actions

2-    Proposition d’éventuels ajustements du Plan d’actions

3-    Divers

Yéo Dohogninnina, Sous-préfet de Yamoussoukro, fait le point de la rencontre. Propos.

«Il faut dire qu’hier (mercredi 26 juin 2024), nous étions à notre deuxième session de conseil de Sous-préfecture conformément au plan d’actions qui a été adopté. Nous avons donc présenté l’état d’exécution de ce plan d’actions. Il y a des actions donc qui ont été réalisées et d’autres sont en cours de réalisation. Parmi donc ce qui a été fait, il y a la formation des chefs de villages et la formation de ceux qui ont en charge la question du foncier dans les villages qui a cours. Nous avons abordé la question de l’état civil qui fait partie du plan d’actions, à l’effet de déclarer les faits d’état civil. Le constat est que nous avons beaucoup de nos concitoyens qui ne sont pas déclarés à l’état civil ; aussi bien les naissances que les décès et même les mariages où il faut aller pour qu’on inscrive les avis de mentions dans les registres, ce qui n’est pas souvent fait. Et donc nous avons saisi l’occasion pour inviter les chefs de villages, les présidents des mutuelles de développement, les jeunes et les femmes, les chefs de service à pouvoir tous s’impliquer dans la sensibilisation. Aujourd’hui nous avons donc la loi spéciale de 2018 qui est en cours pour permettre à toute personne qui veut se faire déclarer de se faire déclarer et même de rétablir l’établissement de l’état civil de certains de nos concitoyens qui ont travaillé avec le nom d’un cousin, d’un frère et autres, la loi de 2018 leur permet de retrouver leur identité officielle. Et même ceux qui ont trois documents la loi leur permet d’opérer un choix officiel avec lequel ils continueront de travailler et les autres on les annule simplement. C’est une mesure spéciale qui va prendre fin bientôt, voilà pourquoi j’ai exhorté tous nos parents à sensibiliser tous ceux qui n’ont pas de documents administratifs de le faire. C’est un élément important pour nous parce que comme vous le constatez, l’Oneci, l’Unicef, le gouvernement ont tous pris cette affaire à bras le corps pour juguler cette question.

Il faut dire dans le cadre de cette loi j’ai été heureux de recevoir une personne de plus de 70 ans qui n’avait aucun document administratif, venir, dans le cadre de cette loi se faire déclarer. Et ça c’est un cas qui m’a personnellement marqué parce que malgré cet âge il est venu sans complexe, se faire déclarer.

L’autre point important abordé au cours de cette deuxième session c’est la question environnementale et la reforestation. Vraiment inter tout le monde à s’impliquer dans les questions environnementales parce qu’aujourd’hui nous assistons à ce qu’on appelle un dérèglement climatique qui est du fait de l’homme. Et donc si nous n’unissons pas nos forces, si nous ne mettons pas ensemble pour lutter contre la déforestation. Nous voyons les conséquences et voyons ce qui se passe à Abidjan. J’ai donc invité tous les acteurs, notamment les chefs pour que tous les lotissements qui se feront désormais, on puisse laisser des espaces pour des forêts urbaines en plus des réserves que nous avons et qui doivent être agrandies. C’est 10% en terme proportion que nous allons faire à la hiérarchie et aux services compétents ainsi qu’aux responsables du foncier pour qu’on crée uniquement des forêts urbaines. Cela pour lutter contre les déforestations et le dérèglement climatique.

Ici à Yamoussoukro, nous avons deux forêts classées, celle de Bokabo et celle de Bétifia ; Nous avons entamé une discussion entre la Sodefor qui a en charge la protection de ces forêts et les populations riveraines, pour qu’ensemble, avec les discussions, on puisse arriver à un marquage consensuel entre les forêts classées et les parcelles villageoises de sorte à ce que les parents puissent, participant à ce marquage, sécuriser ces forêts classées.

En lien avec l’environnement, les chefs du village ayant participé à la rencontre ont fait un plaidoyer, par solidarité avec leurs frères d’Abidjan, assaillis par les inondations, appelant le Gouvernement à accélérer le processus du transfert de la capitale, pour qu’Abidjan soit désengorgée et que Yamoussoukro puisse accueillir ceux qui devront venir.

La question de l’insécurité était aussi à l’ordre du jour des débats L insécurité est retour et j’ai saisi l’opportunité pour appeler tout le monde à s’impliquer dans la lutte. Car c’est donnant les bonnes informations aux Forces de l’ordre que nous aurons des nuits paisibles. L’insécurité c’est l’affaire de tout le monde et nous avons besoin de collaborer avec les Forces de l’ordre.

J’ai apprécié à sa juste valeur l’engagement des acteurs de développement local au sein dudit conseil. Chacun à son niveau s’implique beaucoup au niveau de la planification locale au niveau de la base, pour que les informations soient remontées au niveau de la hiérarchie en vue de prendre des décisions idoines pour le bien-être des populations.»

ANL

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