AG élective de l’UVIOCI : Le nouveau président connu, ce vendredi… Danho Paulin, ni oui, ni non, pour sa candidature
L’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI) sera en Assemblée générale élective ce vendredi 5 juillet 2024 à Yamoussoukro.
A cette rencontre-bilan, les 201 maires de Côte d’Ivoire auront la lourde tâche de renouveler les instances de leur faîtière.
« Chaque année, nous avons une Assemblée générale ordinaire pour faire le point. Après la fin de la mandature, nous avons l’Assemblée générale élective qui fait le bilan des 5 années passées à la tête de notre institution avec un bilan moral qui explique tous les acquis et les perspectives. C’est aussi l’occasion de renouveler les instances. Nous avons 3 instances à renouveler, la présidence, le bureau et le commissariat aux comptes à partir de nos textes et de façon endogène », avait dit, récemment, le président sortant au cours d’une émission télé.
A cette occasion, le ministre Paulin Claude Danho s’est prononcé sur « les déclarations de candidatures annoncées çà et là dans la presse et les réseaux sociaux. Il a justifié le fait d’absence de dépôt de candidature et de campagne en dehors de l’Assemblée générale par le fait que « c’est au cours de l’Assemblée générale que nous recevons les candidatures. Comme vous le constatez, il n’y a pas de campagne parce que tout se passe en Assemblée générale. C’est dans la salle que nous définissons ceux qui doivent être élus selon les critères d’éligibilité, notamment, être à jour de ses cotisations et être proposé par sa municipalité.
Le principe que nous avons à l’UVICOCI, c’est dans la salle et à l’Assemblée générale que nous présentons notre bilan, nos perspectives et c’est dans la salle avec nos pairs que nous déterminons quelles sont les personnes capables et déterminées à conduire l’avenir de notre organisation ».
Et d’ajouter que « cela n’empêche pas ceux qui auraient des intentions d’approcher leurs collègues et déterminés le potentiel qu’ils pourraient apporter. Cela peut se faire, nous sommes des élus donc habitués à faire des propositions pour gagner la confiance des autres. Vous verrez sur les réseaux sociaux parce que aujourd’hui c’est le moyen de communication moderne qui est à la disposition de tous. Chacun à sa propre petite télé, son propre petit journal, son blog, donc chacun peut exprimer ses intentions. C’est une bonne chose d’ailleurs mais les acteurs qui décident sont les maires. Les réseaux sociaux sont destinés au grand public. Les contacts doivent s’établir physiquement donc les réseaux sociaux, c’est juste pour faire connaitre ses intentions aux populations. L’impact, il s’agit de s’adresser aux élus locaux, à des maires. Il faut aller au contact et ces contacts se feront à l’Assemblée générale. Je puis vous donner l’assurance que les maires sont des démocrates qui savent apprécier les personnalités capables d’être des animateurs de leur faitière. De ce point de vue, nous n’avons pas à ouvrir de campagne anticipée parce que tout se passe à l’Assemblée générale avec des candidats maires, proposés par leur municipalité et cette municipalité doit être à jour de ses cotisations ».
A la question de savoir s’il va rempiler ou pas, le député-maire d’Attécoubé n’a répondu ni par l’affirmative ni par la négative, se conformant aux textes qui régissent la faitière des élus locaux.
« Selon nos textes, c’est dans la salle à l’Assemblée générale que tout se décide. C’est pour cela qu’on constate qu’on n’a pas reçu de candidature. Si je déclarais que je suis candidat ou pas, cela ouvrirait la porte à une campagne. Et cela n’est pas possible selon nos textes », a coupé court le 1er Vice-gouverneur du District Autonome d’Abidjan dont la réponse continue de plonger les uns et les autres dans le doute et l’incertitude.
Pour le ministre Paulin Claude Danho, ce qui est important, c’est la solidarité entre les gestionnaires des ivoiriennes et la collaboration inclusive avec les populations.
« Nous allons en Assemblée générale, les maires après l’analyse de la situation et du bilan vont assurer une projection pour choisir des personnes capables d’être des animateurs de notre organisation parce qu’il s’agit d’une équipe qui doit travailler en symbiose pour l’avenir de la décentralisation…Les maires sont des acteurs essentiels. La décentralisation, aujourd’hui plus que jamais, est un instrument de bonne gouvernance. Le meilleur indice d’une bonne gouvernance, c’est une décentralisation participative et active des populations dans la co-construction du développement. C’est pourquoi nous apprécions que la volonté politique de notre pays, c’est de faire de la décentralisation le socle et l’un des piliers de la transformation structurelle et sociale de la Côte d’Ivoire. Nous demandons aux acteurs de la décentralisation d’être encore plus au service de nos concitoyens, de co-construire avec eux, un développement participatif.
Aux populations, nous demandons d’être des acteurs et non des consommateurs de développement en étant eux aussi exigeants vis-à-vis de ceux à qui ils confient leur cité. C’est ensemble que nous allons construire une Côte d’Ivoire, terre d’espérance et pays de la vraie fraternité ».
Rendez-vous est donc prit pour ce vendredi 5 juillet aux pieds de la Basilique Notre Dame de la paix pour savoir si Paulin Claude Danho se succède à lui-même ou si l’UVICOCI aura un nouveau président, le 7ème du genre après feu Martin Kouadio Kouakou, feu Jean Konan Banny, Ernest N’Koumo Mobio, François Albert Amichia, Gilbert Kafana Koné et Paulin Claude Danho.
TRETA Zoumana
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de africanewsquick.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur AFRICANEWSQUICK
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.