Après avoir reçu et échangé avec la Présidente du Sénat ivoirien : Gérard Larcher revient sur les grands axes de lutte pour le développement
Le Sénat français, conduit par son Président Gérard Larcher, a reçu, à son invitation, la Présidente du Sénat ivoirien, Kandia Camara, au palais de Luxembourg, le jeudi 11 juillet 2024.
La visite de travail constitué de moments d’échanges et surtout du tête-à-tête entre les deux Présidents des Sénats français et ivoirien, le Président de la Chambre Haute du Parlement français, a livré un important message face aux médias « La relation qui a été créée depuis 2018 avec le Sénat de Côte d’Ivoire, dans la continuité de l’action de ses deux Présidents, s’inscrit dans une volonté de coopération parlementaire. Nous croyons profondément au rôle de deux (02) chambres parlementaires dans une République, avec une Chambre qui représente les territoires ; parce que les territoires, Madame la Présidente vous l’avez rappelé, c’est le lieu du développement, de la proximité avec les citoyens… »
Poursuivant, il a fait noter l’intérêt pour les compatriotes français et ivoiriens de bénéficier de proximité « Je dirais nos compatriotes en France, comme ceux de Côte d’Ivoire ont besoin de cette proximité. Vous faisiez état des grands travaux d’infrastructures et du développement qui sont en cours ; et vous présentiez la carte des écoles, la carte des centres de santé. Tout ceci est très important et c’est aussi important dans notre pays. Nous allons décider de renforcer cette coopération. Nos services ont pu répondre aux souhaits du Sénat de Côte d’Ivoire, notamment en matière de formation légistique et, naturellement, nous sommes à disposition. Nos groupes d’amitié font un travail important d’échanger avec nos collègues sur des sujets d’actualité et sur des sujets de développement. »
Abordant le volet de politique et de la situation qui prévaut dans la Sous-région, Gérard Larcher de faire noter « La Côte d’Ivoire s’est engagée dans un grand développement y compris de la transformation agricole en multipliant bientôt par trois (03) le taux de transformation. Aussi, il y a ces relations si particulières entre la France et la Côte d’Ivoire. Dans un moment difficile, dans une sous-région qui connaît beaucoup de difficultés, nous avons ensemble à nous battre pour le développement, à lutter contre le terrorisme et à faire valoir les valeurs de la démocratie… », a-t-il appelé avant de clore par dire « C’est ainsi que je vois la place de notre pays, non pas comme un donneur de leçon, mais comme un pays qui puisse accompagner. Nous avons tant d’histoire ensemble, tant de relations qui dépassent les simples relations diplomatiques. Je n’oublie pas les Ivoiriens présents en France, je n’oublie qu’il y a vingt mille (20.000) Français en Côte d’Ivoire. Je n’oublie pas tous ces étudiants qui viennent se former de part et d’autre. Et je crois que c’est aussi ensemble que nous pouvons décider demain d’une nouvelle relation politique entre la France et la Côte d’Ivoire et que les Parlements y contribuent. »
ANL
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