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Côte d’Ivoire: L’agence Coréenne KOICA et l’UNFPA satisfaites de l’évolution du projet de la fistule obstétricale à Gagnoa

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Une délégation conjointe du Ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHPCMU), de l’agence Coréenne de coopération internationale (KOICA) et du Fonds des Nations unies pour la population  (UNFPA), qui est l’agence directrice des Nations unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive ainsi que les ONG partenaires, notamment l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) et Alliance des religieux pour la santé intégrale et la promotion de la personne (ARSIP), se sont dites satisfaites mercredi 10 juillet 2024 à la fin de sa mission à Gagnoa, de l’évolution positive du projet des femmes opérées de la maladie de la fistule obstétricale au Centre hospitalier régional de Gagnoa.

Le directeur pays KOICA, Woo Dong Wan, a exprimé sa joie d’avoir pu visiter une patiente bénéficiaire au quartier Dioulabougou de Gagnoa, qui a été opérée et guérie dans le cadre du projet de prévention et de traitement de la fistule. Il s’est dit « véritablement » heureux de constater qu’elle a pu concevoir un bébé après son opération. s« Donc, pour nous, cela a un impact très positif, parce que les femmes qui ont la fistule, peuvent aussi venir à l’hôpital, se faire opérer, être soigné, guérir et ainsi reprendre leur vie »,  a fait observer le directeur pays. 

La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement, a-t-on appris. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé ou obstrué sans accès à un traitement médical rapide et de qualité, a-t-il dit.

Par ailleurs, M. Woo a ajouté avoir au 13 patientes opérées qui sont en phase de guérison au CHR de Gagnoa. Il a dit être satisfait d’avoir vu des femmes qui étaient en phase de « désespoir total », et qui ont été aussi traitées. « D’ici trois semaines, elles seront rentrées à la maison pour reprendre leur vie », a fait savoir le directeur pays.

Il a assuré que dans le cadre de la collaboration de son agence avec l’UNFPA et le gouvernement ivoirien, KOICA a souhaité passer sur le terrain, afin de voir la réalité de ses projets. L’objectif, a-t-il dit, est d’apprécier l’évolution du projet fistule et les résultats produits, afin d’en envisager un partage des résultats avec d’autres pays en Afrique, où la KOICA finance des projets de santé.

Depuis 2012, la KOICA finance le projet fistule en Côte d’Ivoire, à hauteur de plus de 16 millions de dollars,  a révélé Woo Pong Wan. Il a assuré que certes 2024 constitue la dernière année de cette troisième et dernière phase mais que KOICA reste ouverte aux propositions pour poursuivre sa mission en Côte d’Ivoire.

 « L’UNFPA  est un partenaire clef dans la lutte contre la fistule obstétricale en Côte d’Ivoire », a soutenu le représentant adjoint de l’UNFPA Côte d’Ivoire, M Mohamed Ahmed Abd. Il a expliqué que depuis plus de dix ans, son organisation a un projet commun avec financement KOICA, qui a permis d’opérer 3776 femmes porteuses de fistules.

« Nous continuons à donner le sourire à ces femmes, car la fistule est une maladie qui est spéciale », a insisté M. Mohamed. Selon lui, elle est invalidante parce que la femme n’a pas la possibilité de travailler comme  avant, lorsqu’elle était en bonne santé.

Daniel Djédjé


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