CIV/Daoukro: Le NDI et le Centre social sensibilisent les traumatisés post-crises sur la paix et le pardon
A quelques 13 mois des prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, le National Democratic Institute (NDI), bureau de Daoukro et le Centre social de ladite ville ont organisé, le jeudi 29 août 2024, à la salle des réunions de la préfecture de Daoukro, la session grand groupe des bénéficiaires de la prise en charge du traumatisme.
A l’issue de cette session, Tiapo Hervé, associé de programme au NDI, bureau de Daoukro, a situé le cadre de la rencontre. » Aujourd’hui, nous avons fait la session grand groupe des bénéficiaires de la prise en charge du traumatisme « , a-t-il dit, soulignant : » Vous savez, depuis 2020, il y a eu la crise à Daoukro et vous savez que les habitants de Daoukro ont vécu beaucoup de choses à telle enseigne que pour aller au pardon, à la réconciliation véritable, c’est vraiment difficile. Donc, nous avons pensé au côté traumatisme « .
Il a expliqué que celui qui est traumatisé, pour qu’il s’ouvre, pour qu’il parle avec son cœur pour pardonner, c’est vraiment difficile. A l’en croire, c’est vrai, il ne peut pas oublier mais il peut laisser tomber.
» Donc, nous avons sélectionné 24 bénéficiaires et ensemble avec le Centre social qui a fait le travail c’est à dire que eux aussi ont été formés à leur tour sur la prise en charge des personnes vivant avec le traumatisme et depuis quelques mois, ils ont commencé d’abord avec les sessions individuelles, les sessions homogènes et aujourd’hui, nous sommes à la session de grand groupe « .
A l’entendre, nous avons fait le projet, le projet a duré six mois et nous disons qu’aujourd’hui, nous sommes à la fin du projet.
Asseu Boa, directeur du Centre social de Daoukro, a, pour sa part, indiqué que ce matin, il a été question de la session du grand groupe du projet CORDIAL de NDI, révélant que ce projet a pour objectif de guérir les traumatisés post-crise. Et de dire que depuis novembre, » nous avons commencé à faire la prise en charge psychologique des personnes traumatisées, des personnes qui ont vécu la crise de 2020 pendant et après les élections « .
Donc, fera-t-il remarquer, il était question qu’aujourd’hui, nous fassions le bilan de toutes les activités qui ont été menées afin de voir leurs progressions, est-ce qu’ils ont été guéris ? Est-ce qu’il y a d’autres choses à faire ?
Quant à Kouamé Anselme, victime de la crise de 2020, il a dit que les victimes sont ravis parce qu’au cours des séances, ils ont appris beaucoup de choses. » Ils nous ont emmenés aujourd’hui à avoir un esprit de paix, un esprit de pardon, de vivre ensemble également pour dire, en un mot, que le NDI et le Centre social sont des structures à qui on doit faire confiance « , a-t-il fait savoir.
Notons que des exercices de perception et des témoignages ont meublé cette session.
C.K
Correspondant régional
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