Décentralisation en Côte d’Ivoire/Jean-Louis Billon, catégorique: «Chaque région doit avoir son plan stratégique pour développer son économie locale»
Ce jeudi 19 septembre 2024, dans sa rubrique «La tribune du Jeudi : la question brûlante du follower », Jean-Louis Billon, candidat à la candidature pour la présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, s’est penché sur la question de la décentralisation. Il distille à petite dose son projet de société pour la gouvernance de son pays.
Le follower JMK, avant de poser sa question du jour a tenu à faire un commentaire disant que «souvent évoquée à l’approche des campagnes présidentielles et de manière sporadique lors des scrutins locaux, dont les enjeux demeurent trop souvent mal appréhendés, la décentralisation apparaît aujourd’hui comme un levier de développement insuffisamment exploité par les pouvoirs publics. Ce constat est d’autant plus pertinent au regard du nombre très limité d’initiatives socio-économiques portées par les collectivités territoriales. De fait, nous observons une démocratie locale affaiblie et trop souvent mise au service d’intérêts strictement électoralistes.»
Puis de poser sa question au ministre JLB : «Quels moyens juridiques, financiers et humains envisagez-vous de mettre en place pour repositionner les collectivités locales au cœur de l’action de développement, sachant que leur renforcement pourrait constituer une réponse efficace à l’hypercentralisation de nos services publics ?»
Répondant aux préoccupations de JMK, Jean-Louis Billon dira d’emblée que «la décentralisation est un formidable levier de développement et de croissance économique quand elle est bien pensée.»
Et d’expliquer sa vision de la décentralisation. Pour lui, «elle ne doit pas être uniquement politique. Elle doit s’accompagner d’une autonomie financière. Pour ce faire les collectivités territoriales doivent avoir des prérogatives fiscales. Il faut que les régions aient véritablement les moyens de leurs politiques.»
Bien entendu, poursuit-il, la qualité des élus est capitale pour assurer un développement harmonieux. Un cahier de charges minimum (santé, éducation, infrastructures routières) surveillé et contrôlé par l’administration territoriale s’impose pour éviter les dérives. La bonne gouvernance est de mise.
Pour lui, conclut-il : «Chaque région doit avoir son plan stratégique pour développer son économie locale. C’est possible !»
GRO
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