CIV/Jean-Louis Billon, depuis Olodio: «Tabou semble tout simplement oublié du processus de développement»

Jean-Louis Billon, cadre du PDCI-RDA et patron de la société agro-industrielle SIFCA, était à Olodio, dans le département de Tabou, jeudi 26 septembre 2024, sur invitation du chef de canton. Après le discours élogieux du chef d’Idioké, Douai Takouo Joseph, porte-parole des chefs du département, JLB, désormais rebaptisé Douai Gnépa, s’est adressé à ses parents de cette localité. Discours intégral.

Je voudrais tout d’abord vous remercier, remercier de l’accueil que j’ai reçu à l’entrée du village, remercier mon père le chef Douai, qui s’est déplacé jusqu’à Abidjan pour m’aider à venir au village. Il y a de cela seulement quelques jours, j’étais tellement touché parce que quand DOUAI a dit que le chef voulait me rencontrer, j’ai répondu mais je vais venir à Iboké et aller le voir au village pour le rencontrer.
Et le chef a dit non et il s’est déplacé sur Abidjan. Il m’était dès lors impossible de ne pas répondre favorablement à l’invitation. Je remercie tout le département de Tabou, représenté par sa chefferie, qui s’est déplacée aujourd’hui pour participer à ce que je peux appeler mon baptême en tant que fils de la région.
Et c’est désormais Douai Gnépa qui vous parle. Merci à vous tous ici pour la bonne entente, la solidarité que vous apportez à PALMCI. C’est vrai, le porte-parole a eu de nombreux mots gentils à mon égard et à l’égard de PALMCI et je l’en remercie.
Mais voyez-vous, vous-même vous participez à l’amélioration de l’efficacité de l’entreprise parce que d’abord nos travailleurs vivent en bonne harmonie avec l’ensemble du village et de la région et nous avons un souci de bien-être commun. Je suis arrivé hier et en arrivant j’ai vécu une partie de vos difficultés depuis la route après le carrefour de Grand-Béréby. Difficulté d’accès, c’est-à-dire qu’arriver jusqu’ici relève de la prouesse.
Le département de Tabou semble tout simplement oublié du processus de développement. En tant que fils de la région, cela me peine. Heureusement, ensemble nous nous soutenons.




Éducation, santé, entretien des ponts, des pistes, choses qui relèvent des prérogatives de l’État. Mais si nous ne le faisions pas, de nombreux enfants n’allaient pas aller à l’école. De nombreuses cultures ne pourraient pas être évacuées pour être vendues.
Et pour cela, PALMCI vous aide mais s’aide aussi, parce qu’il est impossible pour une entreprise de bien vivre dans un environnement où les populations sont malheureuses. Il est impossible pour une entreprise de s’enrichir pendant que le reste de la population vit dans une pauvreté et dans un dénuement total. Ne pensez pas que vous êtes oubliés.
Ne pensez pas que vous êtes oubliés. Nous pensons à vous à chaque instant. Vous avez une région qui a un fort potentiel.
Toute la Côte d’Ivoire bénéficie de votre activité économique. Toute la Côte d’Ivoire. D’abord sur le plan agricole.
Il y a le cacao. Il y a le café. Il y a le palmier. Il y a l’hévéa. Il y a la pêche. Il y a le riz.
Il y a toutes les autres cultures vivrières. Il y a même le tourisme. Parce que vous avez de magnifiques plages, une magnifique région et de belles forêts.
Je suis un fils du village. On dit qu’aucun enfant ne montre son village de la main gauche. Je suis content d’être du village.
Mais il faudrait qu’on soit juste avec notre région, avec nos villages. Et que les retombées économiques de tout ce potentiel reviennent dans la région. Ce serait la véritable justice économique en Côte d’Ivoire.
Et vous savez que moi, je me bats pour qu’il y ait cette justice, cette équité économique. Vous participez à la construction de la Côte d’Ivoire, mais on vous oublie. Gnépa ne peut pas oublier Tabou. Et Gnépa n’oubliera pas Tabou.
Comme vous le savez, j’ai moi-même de nombreuses ambitions. Mais je ne suis pas venu vous parler de ça aujourd’hui.




Aujourd’hui je suis venu dire merci. Mais en tant que fils de la région et avec les ambitions que j’ai, je ne vous demande qu’une chose, des prières et vos bénédictions. Afin que je puisse avoir la force et l’endurance de réaliser ces ambitions.
Et que je puisse rendre justice à votre département. Que je puisse rendre justice à mon département. Et que mon père, votre chef, puisse être fier de son fils et dire oui, mon fils a travaillé.
Dans la Bible il est dit « il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, seul le dessein de l’éternel s’accomplit », Proverbes 19 verset 21. C’est pour ça que j’ai besoin de vos prières, c’est pour ça que j’ai besoin de vos bénédictions. Je ne vais pas en dire plus qu’aujourd’hui.
Avec vous, tous les jeunes, dites merci au chef pour moi. Merci pour les cadeaux, merci pour le baptême, merci de vous être déplacé jusqu’à Abidjan. Alors que je lui ai dit que c’était à moi de venir, il m’a dit non, je viens moi-même te porter l’invitation.
Et comme l’enfant doit honneur à ses pères et mères, je suis venu répondre à cette invitation. Parce que je dois honneur à mes parents ici. Que Dieu bénisse votre belle région, et tous ses ressortissants, et tout le peuple Kroumen.
Merci pour ce que vous faites pour nous, merci pour ce que vous faites pour la Côte d’Ivoire, merci pour ce que vous faites pour le monde. Parce que quand on goûte du cacao ivoirien, une grande partie vient d’ici. Quand on goûte à l’huile, une bonne partie vient d’ici.
Quand on roule en voiture, une bonne partie vient de votre région. Encore une fois, que Dieu vous bénisse, et je vous remercie. Merci, merci, merci, merci.
Propos retranscrits par GRO, à Olodio
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