5è édition de l’Anaya/Henriette Lagou, depuis Djedouabo, aux femmes: «Si on s’entend, on est ensemble, nos enfants, nos maris, nos papas vont faire pareil»

La ministre Henriette Lagou, accompagnée d’une très forte délégation, était, le samedi 05 octobre 2024, à Djedouabo, localité située dans la commune de Daoukro. Elle y était pour parrainer la 5è édition de l’Anaya, la fête des ignames en pays Baoulé.

A cette occasion, Yao Brigitte, présidente du comité d’organisation, a dit merci à Mme Henriette Lagou et à la forte délégation qui l’a accompagnée avant d’encourager les femmes de Djedouabo à participer aux différentes réunions.

A sa suite, Akpouet Amoin, présidente de l’association des femmes du quartier Baoulékro de Daoukro, a remercié le chef, la notabilité et toutes les femmes de Djedouabo.

Puis, Appia Adjoua Sylvie épouse Tanoh, présidente locale de la Fondation Secours International, a fait connaître que la Fondation œuvre dans le social et dans l’humanitaire. Elle a indiqué qu’elle soutient également les actions associatives et communautaires.  » C’est d’ailleurs pourquoi nous sommes aujourd’hui à Djedouabo pour répondre à l’appel des dames à l’occasion de leur fête de réjouissance en cette période de l’Anaya. Comme vous le voyez, votre maman, votre sœur vous aime et se soucie de vos vies sociales. Disons-lui merci pour ses actions en notre faveur nous les femmes. Elle fait beaucoup pour nous les femmes. Disons-lui vraiment merci et acclamons encore notre maman « , a-t-elle conclu.

La ministre Henriette Lagou, présidente nationale de la Fondation Secours International, marraine de la cérémonie, a fait savoir que c’est la femme qui donne la vie. Et d’ajouter que ce que nous faisons, si on s’entend, on est ensemble, nos enfants vont faire pareil, nos maris vont faire pareil, nos papas vont faire pareil.

Poursuivant, elle a indiqué qu’il y a longtemps qu’elle a commencé, ce n’est pas maintenant. Et là, dira-t-elle, j’avais une association que j’ai transformé en Fondation, la Fondation Secours International Sandrine Niamien (Ndlr, en la mémoire de sa défunte fille unique).

Avec cette Fondation, fera-t-elle remarquer, je fais beaucoup de sociales et le vendredi passé, il y avait la fête de l’Anaya.  » Il y avait un grand décès et on n’a pas pu faire en même temps. On a décalé d’une semaine. Donc, nous sommes venus aujourd’hui offrir des pagnes à nos mamans « , a-t-elle précisé.

Et d’indiquer :  » Vous savez que les femmes aiment les pagnes et donc du coup, elles étaient très contentes de recevoir ces pagnes « . En même temps, a-t-elle expliqué, l’Anaya, c’est comme janvier chez les Baoulé, c’est-à-dire, c’est là qu’on récolte l’igname.

 » On va commencer à consommer l’igname dès que les chefs et les rois donnent l’autorisation de la consommation de la première igname qui consiste à faire une grande fête qu’on appelle l’Anaya. Donc, c’est notre fin d’année, début d’année parce qu’on a récolté les ignames. On attend l’année prochaine pour encore récolter. Donc, c’est une fête pour les Akan, c’est une fête pour les Baoulé que nous sommes entrain de célébrer. On a fait la fête avec nos sœurs, on a magnifié nos sœurs parce que vous avez vu, il y a plus d’une vingtaine de campements. Ici, on n’est pas à Daoukro ville. On est dans un campement qui a accueilli les autres campements. Ce sont des femmes qui travaillent dur. Ce sont des femmes des champs et elles sont très courageuses. Donc, il faut les encourager, il faut les remercier « , a-t-elle confié aux journalistes présents.

Après quoi, elle a remis symboliquement un complet de pagne à Yao Brigitte. Après la remise des complets de pagne aux femmes, Nanan Kouadio Jules, chef dudit campement, n’a eu que des mots de remerciement à l’endroit de chacun et de chacune.

C.K   

Correspondant régional

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