Bodokro-développement local: Investi pour un 3ème mandat à la MUDESAK, Kouakou Kouamé Maxime revient sur les conditions de ses engagements politiques
Réélu président de la Mutuelle de développement de Sêoulé, Ahouzè et Kouadiokro (MUDESAK) en août dernier pour un 3ème mandat de 3 ans, Kouakou Kouamé Maxime a été investi, le dimanche 6 octobre 2024, lors d’une cérémonie organisée, dans un espace Baoulé de Yopougon situé non loin de l’hôtel Assonvon. Une cérémonie d’installation au cours de laquelle ont été dévoilées les perspectives de sa gestion à venir ainsi que les conditions de ses engagements politiques.
Lors de cette cérémonie dédiée à son investiture, le président de la MUDESAK, Kouakou Kouamé Maxime, a eu à livrer les raisons de sa reconduction à la tête de la mutuelle ainsi que les chantiers de sa nouvelle mandature.
»Nous faisons partie de la sous-préfecture de Bodokro qui est reliée au département de Béoumi. Nos localités sont restées longtemps en marge des politiques de développement. On retrouve chez nous, les problèmes de voirie (route) et les autres qui peuvent entraver tout développement local.
C’est dans l’optique d’y remédier pour le bien-être de nos populations que nous nous battons tous les jours.
Ce 3ème mandat de 3 ans que je rempile est placé sous le signe du renouveau. C’est-à-dire, la remobilisation, la redynamisation autour du développement économique et social de nos localités. Il s’agit aussi de préparer la relève parce que l’équipe dirigeante actuelle de la mutuelle tend vers la sortie », a-t-il fait savoir.
Puis d’ajouter : « Le bilan après les deux mandats précédents est positif et je pense que c’est ce qui a joué en notre faveur de sorte que nos concitoyens nous refassent confiance pour nous reconduire. Avant mon arrivée à la tête de la mutuelle qui est née en 1985, les deux villages de Sêoulé Ahouzè et Kouadiokro ne pouvaient pas prendre le feu ensemble. Notre équipe a réussi à réconcilier leurs habitants et ressortissants en réglant un tant soit peu les litiges qui les divisaient. Ce qui a permis de fusionner les mutuelles respectives des deux villages qui conjuguent leurs efforts à travers la seule MUDESAK depuis lors pour un idéal commun à tous. A l’issue de cette paix et cohésion retrouvée, nous avons construit ensemble un centre de santé et des écoles en plus de l’aide, l’assistance sociale que nous portons aux populations en cas d’événements heureux comme malheureux (distribution de kits scolaires, mariages, funérailles). Concernant les actions que nous envisageons entreprendre en fonction des perspectives, il s’agira d’œuvrer à consolider l’union retrouvée; et aussi, de travailler en synergie pour attirer les actions de développement de l’État et des partenaires extérieurs du pays dans nos villages ».
Par rapport à sa notoriété grandissante à l’échelle nationale, le président de la MUDESAK a été emmené également à parler de sa carrière politique.
Déporté de force sur ce terrain qui n’était selon lui pas à l’ordre du jour, Kouakou Kouamé Maxime a répondu en attaquant de façon frontale les questions -de journalistes venus l’enquiquiner- selon lui.
»Mes engagements politiques dépendent toujours de mes concitoyens, mes administrés. A chaque fois qu’ils jugeront nécessaire de me demander de candidater pour une élection municipale, législatives et consort, je m’y attèlerai dans leurs intérêts comme ce fut le cas par le passé.
Contrairement à ce que l’opinion publique peut penser de moi selon votre question, je ne me suis ni rallié à quiconque pour faire basculer une élection d’un camp à un autre. J’ai simplement répondu aux demandes de mes concitoyens en me présentant à une élection tantôt comme candidat indépendant et tantôt pour soutenir un frère du parti au pouvoir. Sachant que c’est le régime en place qui trace les sillons des projets du développement tant recherché par tous, il faut comprendre toujours que mon alliance à l’un de ses candidats par le passé ou à l’avenir s’est fait ou se fera toujours en échange d’actions, de réalisations et de décisions en faveur de nos populations des villages de Sêoulé, Ahouzè et de Kouadiokro », a-t-il laissé entendre.
D’après les informations recueillies dans l’assemblée, Kouakou Kouamé Maxime est actuellement membre du conseil régional du Gbêkê. Il doit ce poste à l’électorat qu’il a drainé pour les victoires du RHDP aux dernières élections municipales de Bodokro et régionales du Gbêkê. Avant cela, le juriste de formation fut candidat malheureux à la législative partielle de Bodokro -N’guessankro – Marabadiassa, arrivant en 3ème position avec un score honorable pour un candidat indépendant faisant campagne avec de maigres moyens.
Vagoné Dry-Bi
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