PDCI-RDA : Pr Maurice Kakou Guikahué parle de Thiam, Billon, la Convention et sa nouvelle vie… dans la région du Gôh
Le vice-président du PDCI, le ministre Maurice Kakou Guikahué, rompt le silence. L’ancien secrétaire exécutif en Chef du PDCI-RDA surnommé capitaine Courage, a observé le silence depuis quelques mois. Un silence qui, selon Guikahué, n’est pas synonyme d’un retrait de la scène politique. Dans cet entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction de « Le Nouveau Réveil », Maurice Kakou Guikahué lève un coin du voile sur la Convention du PDCI, ses rapports avec le président Tidjane Thiam, la candidature de Jean-Louis Billon, l’enrôlement sur la liste électorale, la question du foncier rural.
Monsieur le ministre, le week-end dernier, vous étiez à Gagnoa pour des activités politiques et également pour des activités dans votre circonscription en votre qualité de député de la Nation. Quel bilan dressez-vous à la fin du week-end de toutes ces activités ?
Nous avons eu une réunion bilan avec les gens de terrain, puisque depuis quelques mois, nous nous occupons du foncier rural. Et également dans le cadre de la révision de la liste électorale, nous avons un bilan à mi-parcours dans la région du Gôh. Nous nous sommes donc retrouvés pour faire ce bilan qui a regroupé les délégués, les coordinateurs, les membres du Bureau politique.
La réunion s’est bien passée. Le lendemain, nous avons planché sur le dossier de l’Etat civil et du foncier rural. C’est un week-end très positif parce que nos objectifs ont été atteints.
Parlant des activités politiques, vous avez échangé avec le personnel politique de la région du Gôh. Que peut-on retenir de ces échanges ?
L’objectif était de redynamiser les bases, ce qui était en cours avec le nouvel organigramme. Il nous fallait aussi faire le point des inscriptions sur la liste électorale et nous avons aussi fait l’inventaire des difficultés. Ces difficultés sont connues et elles sont nationales.
La lenteur dans l’établissement des documents qui servent à l’enrôlement avec ces documents administratifs, c’est-à-dire, les extraits de naissance et les certificats de nationalité. nous avons constaté aussi des mésententes sur le terrain parce que les agents avaient eu une formation, mais entre-temps, il y a eu des changements quant à l’utilisation des documents pour l’enrôlement.
Ces changements n’ont pas été répercutés sur le terrain auprès des agents de la CEI.
Mais dans l’ensemble, nous pensons que le temps qui reste, nous allons le mettre à profit pour faire apporter des corrections et surtout pour prendre toute la région en mutualisant les efforts.
Cette réunion va permettre de booster un tant soit peu la révision de la liste électorale dans la région du Gôh. Est-ce qu’on peut affirmer que le vice-président Maurice Kakou Guikahué redescend sur le terrain ?
Je suis présent sur le terrain depuis longtemps. J’ai toujours été sur le terrain. C’était à cause des activités nationales que je n’étais pas trop présent dans ma région. Maintenant je suis revenu et presque tous les week-ends, je suis au village.
Vous avez observé un silence depuis le dernier Congrès extraordinaire du PDCI. Guikahué ne parle plus. Un silence qui inquiète certainement des militants. Qu’est-ce qui explique cette posture observée par le ministre Guikahué ?
Si vous appelez cela silence, je dirais qu’il s’explique par le fait que je ne suis plus l’animateur principal du parti. Un parti politique a un fil conducteur et il y a des responsables qui portent sa voix. Il n’y a pas que le porte-parole. Au PDCI, nous avons trois porte-parole attitrés. Le président du parti, le chef du Secrétariat Exécutif et le porte-parole du parti. Ce sont ces trois personnes qui sont habilitées à faire connaître la position du PDCI à tout moment.
Donc, c’est tout à fait normal qu’on ne me voie plus puisque je ne suis pas au premier plan. Maintenant, je suis au niveau de la base, au niveau régional. on ne fera pas de la cacophonie puisqu’il y a des personnes qui portent la voix du parti. Donc je dirais que c’est tout à fait normal qu’on voie d’autres personnes et qu’on ne me voie plus souvent.
Donc Guikahué ne s’est pas retiré du terrain politique du PDCI ?
Non, pas du tout. Mieux, Guikahué est beaucoup plus sur le terrain maintenant que quand il était au plan national. Dans le passé, mon temps ne me permettait pas de descendre sur le terrain dans ma région. Maintenant, je suis plus présent sur le terrain. Par le passé, je n’aurais pas eu le temps de faire quatre jours au village pour tenir ces différentes rencontres avec les jeunes, le personnel politique et les populations pour discuter des problèmes du terroir. Par le passé, j’en parlais, mais je déléguais mon pouvoir puisque j’avais des charges au plan national. Maintenant, j’ai tout le temps pour me consacrer aux populations du Gôh.
Vous êtes sans ignorer qu’il y a le débat sur la tenue d’une Convention qui bat son plein. Vous avez eu une sortie pour essayer de donner quelques précisions. Est-ce que la tenue d’une Convention pour le choix du candidat du PDCI à la prochaine présidentielle dérange et mettrait à mal la cohésion au sein de votre parti ?
Ça ne dérange pas du tout le PDCI-RDA de tenir une Convention. C’est l’ordre normal des choses. Le PDCI choisit et investit son candidat à la Convention, donc ce n’est pas gênant. Il ne faut pas que les gens dramatisent les choses ou les candidatures à la Convention. Bien au contraire, mieux vaut faire venir tout le monde à la Convention que d’avoir des gens à l’extérieur de la Convention. Un parti politique, on y adhère de façon libre. Cela veut dire que de façon libre, on peut ne pas y participer. J’entends souvent des genres dire sur les réseaux sociaux que si un militant prend une telle posture, qu’il quitte le parti. On ne dit pas ça. La philosophie d’un parti politique, c’est la parabole du berger. Allez chercher la seule brebis égarée pour la ramener vers les 99 autres qui sont dans la cour. Voici la philosophie de la gestion d’un parti politique.
D’aucuns soutiennent, à tort ou à raison, que plusieurs candidatures à la Convention peuvent affaiblir le PDCI ou mettre à mal la cohésion ?
Non, plusieurs candidatures ne peuvent pas affaiblir le parti. nous avons déjà expérimenté avec le président Bédié, mais cela n’a pas affaibli le parti, ni encore joué sur la cohésion au PDCI.
Que répondez-vous à ceux qui disent que cela peut prêter le flanc aux adversaires du PDCI, notamment le RHDP ?
La Convention est une compétition interne. Et en interne, on choisit le meilleur des candidats pour y aller. Et la tradition que nous avons au PDCI, c’est que le président du parti est le candidat naturel du PDCI-RDA. Ceci pour dire qu’il y a des mécanismes pour aller à la Convention. Maintenant si des gens veulent gérer des dossiers sans tenir compte de la tradition du PDCI-RDA, on peut avoir des problèmes. Mais si on tient compte de la tradition du PDCI, de l’importance des anciens du parti, il n’y aura aucun problème.
Lors du Congrès extraordinaire, une motion a été émise qui souligne que le président du PDCI est le candidat du parti à la Convention. Est-ce que cette motion annule de facto toutes les candidatures à la Convention?
Il n’y a pas de contradiction d’autant plus qu’en 2013, au 12ème Congrès, le président Bédié avait 79 ans. Et la clause pour être candidat à la présidence de la République était 75 ans. Nous avions fait une résolution pour lui demander de nous conduire au pouvoir d’Etat. Il lui appartenait maintenant de savoir comment il le ferait. La résolution a été prise, mais elle n’annule pas la Convention. Pour que la Convention t’investisse, il faut qu’elle se prononce.
Quelle est votre opinion sur la candidature de Jean-Louis Billon qui suscite aujourd’hui beaucoup de réactions ?
Je n’ai pas d’opinion là-dessus. C’est le premier. Il faut attendre, peut-être il y a d’autres candidatures. Mais ce que je voudrais dire, c’est que c’est un militant comme tout le monde. Autant je n’ai pas eu de débat sur les candidatures de Banny et KKB pendant que j’étais au Secrétariat Exécutif, autant je ne fais pas de commentaire sur les autres candidatures.
Vous indiquiez récemment que ceux qui sont aux côtés du président du PDCI ne doivent pas trembler s’il y a des candidatures à la présidentielle. Selon vous, comment ce genre de situation doit être géré pour éviter des frissons ?
Je voudrais partager un peu mon expérience parce que j’ai géré ces genres de situations. Il faut prendre ces candidats et travailler pour que le président du parti soit choisi à la Convention. Il y a plusieurs mécanismes pour gérer la situation.
La première règle, il ne faut pas ostraciser un militant parce qu’il a une ambition. Parce que si vous l’ostracisez et qu’il se radicalise, vous le perdez. D’abord, c’est de le considérer et lui dire que les ambitions sont normales, et puis d’essayer de discuter pour que des personnes puissent renoncer à leurs ambitions. Mais si cela ne se fait pas, il faut aller à la Convention pour faire un choix correct et continuer pour faire l’harmonie. Il ne faut pas que certaines personnes pensent que d’autres ne peuvent pas être candidats. C’est ce qui crée les problèmes. Je pense que c’est un cheminement qu’il faut avoir pour ramener tout le monde autour de la table. Quand on aime un parti politique, on ne doit pas être un extrémiste. on peut avoir des ambitions, mais à un moment donné, l’intérêt du parti l’emporte sur l’intérêt personnel. Et c’est sur cela qu’il faut travailler.
Le ministre Jean-Louis Billon s’inquiète du fait que cette Convention ne sera pas transparente et démocratique. Est-ce que les Conventions du PDCI sont pipées avant leur tenue ?
Non pas du tout. Il faut savoir que tout candidat a peur. Mais il appartient à la Direction du PDCI de le rassurer. Les Conventions ne sont pas pipées avant la tenue. Nous travaillons et nous connaissons les tendances avant la Convention. C’est comme quand vous battez campagne à une élection. Vous savez à peu près si ça va marcher ou pas. Les Conventions se préparent.
Si vous avez un message à livrer aux militants par rapport à la Convention, que leur diriez-vous ?
Je dirais aux militants de ne pas avoir peur, car ce n’est pas la première fois que nous allons à une Convention. Nous avons déjà expérimenté depuis 1996, nous avons un président qui a toujours encouragé les candidatures multiples. Donc je pense que la Convention est positive pour le PDCI-RDA dans la nation. Nous sommes en avance sur tous les partis politiques en Côte d’ Ivoire. Il ne faudrait pas que les gens pensent que c’est une mauvaise chose, car les autres partis politiques vont arriver là un jour.
Nous sommes le parti leader de Côte d’Ivoire et nous donnons une leçon de démocratie à travers la Convention. Et c’est une méthode qui est bonne pour le parti et pour le futur.
Monsieur le ministre, certains de vos proches s’affichent avec le ministre Jean-Louis Billon ou soutiennent ouvertement sa candidature pour la présidentielle. Ce qui d’ailleurs fait dire à des personnes, à tort ou à raison, que vous seriez un soutien de Billon. Que répondez-vous à cela ?
Cela ne me dit pas grand-chose, puisque nous sommes tous adultes. Parlant de mes proches, je veux clarifier les choses. Au niveau du Secrétariat Exécutif, nous avons travaillé avec un Comité électoral quand nous étions candidat. Les pivots de ce Comité sont les députés Adi Isac et Konan Marius, nous nous sommes parlé. Le président du parti a été élu, le Congrès est passé, nous travaillons tous pour le PDCI. Mais, je ne peux pas empêcher quelqu’un d’avoir une opinion. Ce sont des adultes. Et puis, nous ne sommes plus à la Direction du parti. Donc la collaboration est terminée. Chacun est libre de prendre sa position. Je ne peux pas tancer quelqu’un parce qu’il a pris une position. Et moi, j’ai ma position.
Donc on ne doit pas vous lier avec vos proches qui soutiennent Jean-Louis Billon ?
Non, il ne faut pas me lier à eux. Ce sont des adultes, ils ont leur position et moi, j’ai la mienne.
Quels sont vos rapports avec le président Tidjane Thiam ?
J’ai de très bons rapports avec le président Tidjane Thiam. Nous communiquons. Il n’y a pas d’intermédiaire entre nous. Nous avons des rapports directs. J’ai participé au retour du président Tidjane Thiam même au Bureau politique, c’est moi qui ai piloté ça auprès du président Henri Konan Bédié.
Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il y aurait un froid entre vous et le président Tidjane Thiam après le Congrès extraordinaire ?
Il n’y a pas de froid entre moi et le président Thiam. Nous communiquons, nous avons des numéros spéciaux sur lesquels nous communiquons. J’ai un de ses numéros que ses collaborateurs n’ont pas, sur lesquels lui et moi communiquons sans intermédiaire à tout moment. C’est parce qu’il n’y a pas d’intermédiaire entre le président Thiam et moi que les gens pensent que nous ne communiquons pas. Nous avons bien fait de ne pas avoir d’intermédiaire.
Si vous avez un message à lancer aux militants du PDCI pour les rassurer que Guikahué est bel et bien là au PDCI et qu’il n’est pas allé ailleurs, que diriez-vous ?
Si je vous rassure, c’est comme je doutais de mon appartenance au PDCI. Je n’ai pas à rassurer qui que ce soit. Mon visage est PDCI-RDA, car partout, je vais m’identifier au PDCI-RDA. Donc en Côte d’Ivoire, il n’y a pas de doute sur mon appartenance au PDCI, car Guikahué, c’est le PDCI.
Vous avez engagé un projet d’établissement des extraits de naissance en tant que député dans votre circonscription. A partir de quel constat avez-vous initié ce projet ?
Cela est parti du constat qu’il y a beaucoup de personnes, dans notre circonscription, qui n’avaient pas d’extrait naissance. Et quand je suis devenu député en 2016, j’avais dit un certain nombre de choses. Et cela faisait partie de mon programme, c’est-à-dire, faire en sorte que tous ceux qui sont dans la circonscription aient au moins un extrait de naissance. Il appartient à chacun maintenant de faire sa Carte nationale d’identité. Ce travail a été fait. Il y a deux ans, la directrice régionale de l’Education m’a vu et m’a fait savoir qu’il y avait au moins 600 élèves de ma circonscription en classe d’examen, qui n’avaient pas d’extrait de naissance.
Donc, je me suis impliqué en 2022-2023, on a fait leurs extraits de naissance, j’ai payé les timbres et ils ont pu passer les examens. L’année qui a suivi, ç’a été également fait. C’est pourquoi cette année, j’ai décidé de prendre le cas des élèves de CM1 et CM2 pour faire leur extrait de naissance pour gagner une avance. Je me suis donné un temps. D’ici cinq à six ans, aucun élève sur ma circonscription ne devrait plus être en classe d’examen sans avoir l’extrait de naissance.
Pourquoi obligatoirement les élèves du primaire alors qu’il y a des villages où des parents n’ont pas d’extrait de naissance ?
Ces villages sont généralement rattachés à une école primaire. Et notre cible première, ce sont les élèves pour que tous les élèves qui accèdent à la classe de CM2 aient leur extrait de naissance.
Ce qu’il faut dire, c’est que pendant que nous menons l’opération, nous sensibilisons les parents et nous faisons appliquer la nouvelle loi sur l’Etat civil. Les jeunes que nous avons mis sur le terrain, leur rôle sera de sensibiliser. Et parmi eux, il y a beaucoup d’agents secondaires d’Etat civil. Donc les nouvelles naissances sont prises en charge en même temps que ceux qui sont concernés pas le projet. Il faut souligner maintenant que tous les enfants qui sont nés dans notre circonscription sont déclarés et auront leur extrait de naissance.
Autre projet que vous avez initié, c’est le foncier rural. Comment gérer cette situation quand on sait que cette question de foncier rural se présente comme une bombe à retardement ?
Concernant ce projet, une loi a été prise. Ce décret est prorogé par le président de la République jusqu’en 2033, c’est-à-dire dans 8 ans. Cette loi autorise la délimitation du territoire, car la terre appartient à l’Etat et aux Ivoiriens.
C’est la reconnaissance d’un droit coutumier qu’il faut maintenant légaliser. J’ai dit aux parents que s’ils ont une parcelle qui est immatriculée, elle peut leur permettre d’avoir un crédit pour faire le développement. Aujourd’hui, on a des forêts, mais nous n’avons pas de moyens financiers pour les exploiter. Si la parcelle est immatriculée, on la gage pour prendre un crédit pour faire l’exploitation. Donc l’immatriculation des terres, c’est le début de l’amélioration de l’exploitation agricole.
Comment entendez-vous régler la question du coût de l’immatriculation qui n’est pas à la bourse de tous ?
Effectivement, cela nécessite quelques coûts, mais il faut que les cadres se mobilisent pour aider les villageois. Quand on explique bien les choses aux villageois, ils le font. nous sommes encore arrivés au niveau des cartes provisoires, mais beaucoup de personnes ont déjà fait les délimitations. Ensuite, il y a le projet l’AFoR financé par l’Union Européenne et la Banque Mondiale.
Si vous êtes dynamiques, vous pouvez être éligibles à ce projet. J’ai rencontré le directeur de l’AFOR et si nous sommes dynamiques, nous allons avoir le financement.
Mais si vous ne faites rien, vous ne pouvez pas avoir le financement. J’ai rassuré les parents sur le fait que si nous sommes dynamiques, nous pourrions avoir le financement.
Dans votre circonscription, il y a de fortes communautés allogènes et allochtones. Comment vous leur expliquez ce projet ?
Le but de ce projet n’est pas d’exproprier des gens de leur terre. Le but est de délimiter le terroir pour que chaque village ait son territoire. Et à l’intérieur des villages, on fait des certificats individuels.
Des gens à qui on a cédé des parcelles qui ont des bouts de papiers qui n’ont aucune valeur juridique. Alors que dans le dossier que nous allons faire, c’est de régulariser et de légaliser tous ces contrats AFoR. C’est important de régulariser ces contrats. Donc ces allogènes et allochtones sont associés au projet. nous allons convoquer une grande réunion pour expliquer aux uns et aux autres, car je continue la sensibilisation. Ces allogènes et allochtones ne doivent pas avoir peur, c’est pour que nous initions ce projet. Si on ne le fait pas, le foncier rural pourrait être une bombe à retardement.
J’invite tous les cadres à s’interroger sur ce dossier. J’ai 72 villages. Quand commençait le projet, nous n’avions pas 20 villages comités. Au dernier conseil de Sous-préfecture, sur 72 villages, il y a 28 villages seulement qui n’avaient pas encore mis en place leur comité. Et au prochain conseil de novembre, nous allons faire le point. Notre objectif, c’est qu’en décembre 2024, les 72 villages doivent avoir leur comité de gestion foncière fonctionnelle. A partir de janvier 2025, nous passerons à une autre étape. Le comité de gestion est au centre de cette immatriculation.
Interview réalisée in Le Nouveau Réveil du mercredi 6 novembre 2024
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