Fédération ivoirienne de taekwondo: Me Jean-Marc Yacé (Président) retrouve ses bureaux

Ouf de soulagement pour les maîtres de salles, présidents de clubs et pratiquants  de Taekwondo de  Côte d’Ivoire.

Interdits d’activités par le ministère des sports et du cadre de vie, les Taekwondo in ont été contraints de quitter le siège, sis au Centre Sportif et Culturel des TIC Alassane Ouattara (CSCTICAO). Une décision  prise  suite au putsch perpétré contre le président Jean-Marc Yacé, au cercle du rail, le 19 Octobre 2024.

Malgré la décision de justice l’ayant reconnu comme seul  président  de la Fitkd dans l’attente du jugement sur le fond et l’ordonnance d’ouverture des portes délivrée par le tribunal d’Abidjan, le comité directeur a été remis à la rue par les putschistes.

Mais depuis hier mardi 19 Novembre 2024, le président Jean Marc Yacé et son comité directeur ont pu regagner leurs bureaux pour le grand bonheur des Taekwondo-in.

Il est un peu plus de 6 heures, ce mardi 19 novembre. Maître Olivier Bosson, vice-président  chargé de l’administration des ligues, est réveillé par un coup de fil. L’interlocuteur, un commissaire de police, l’informe de la présence de ses éléments sur le site du CSCTICAO. Objectif : procéder à l’ouverture des portes de la fédération et assurer la sécurité dudit site.

Automatiquement, grand maître Bakary, Ceinture noire 7è DAN est dépêché sur les lieux. Sur place, il constate la présence effective de 2 cargos, bondés d’agents de la police nationale. Me Bakary prend langue avec le Commissaire de justice puis avec le commissaire de police mis en mission par sa hiérarchie. Ensemble, ils foncent vers les locaux abritant le siège de la Fitkd, sis au 2è étage. Sur place, tous constatent qu’en plus des 2 chaînes ayant servi à sécuriser les locaux, deux autres ont été ajoutées, certainement par les agents du CSCTICAO dont le mandat du PCA, Maître Bamba Cheick Daniel, est arrivé à expiration depuis le 20 octobre 2024. Mais, malgré cet état de fait, l’ex PCA continue d’agir. De bonne foi ou une défiance à l’autorité, le Chef de l’État ?

En présence du commissaire de police, le commissaire de justice a procédé à l’ouverture des portes. Au grand dam des détracteurs  du président Jean Marc Yacé qui, la veille, avaient convoyé des journalistes pour filmer les badauds, habillés pour la circonstance en Dobok (tenue de Taekwondo) et, dont la mission était de s’en prendre aux forces de l’ordre.

Les portes ouvertes, les salariés de la Fitkd ont pu rejoindre leurs postes respectifs pour y accomplir leurs tâches quotidiennes.

Tout est bien qui finit bien.

Il est à signaler que la sécurisation des lieux est assurée par la police nationale, et les entrées filtrées.

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