Face à l’année la plus meurtrière pour les migrants, les Nations Unies formulent de nouvelles recommandations pour protéger les vies et les droits des migrants

GENEVE, Suisse, 06 Décembre 2024 -/African Media Agency(AMA)/- Un rapport publié aujourd’hui à New York par le Secrétaire général des Nations Unies recommande des mesures concrètes pour réduire le risque que les migrants meurent ou disparaissent, notamment la nécessité de permettre aux acteurs humanitaires d’apporter une aide aux personnes en situation de détresse et d’améliorer la collecte de données sur les personnes portées disparues.    

Ces recommandations figurent dans le rapport 2024 sur la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Ce rapport, publié tous les deux ans, met en évidence les progrès, les lacunes et les opportunités, et propose des recommandations concrètes pour faire avancer la mise en œuvre des engagements du Pacte mondial et améliorer la gouvernance des migrations.    

Depuis 2014, près de 70 000 décès et disparitions de migrants ont été enregistrés, et 2023 a été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée, avec près de 8 600 décès.    

« Chacun de ces décès est une tragédie évitable », a déclaré Amy Pope, Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations et Coordonnatrice du Réseau des Nations Unies sur la migration. « Ce rapport du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, présente des mesures spécifiques et indispensables pour sauver des vies et protéger les droits des migrants ».    

Comme l’a préconisé l’Assemblée générale, le troisième rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre du mécanisme mondial de coordination introduit des recommandations clés sur la fourniture d’une aide humanitaire aux migrants en situation de détresse et sur le renforcement de la coopération concernant les migrants portés disparus, y compris des propositions concrètes visant à empêcher les migrants de mourir ou de disparaître, à renforcer les efforts de recherche et d’identification, à soutenir les familles touchées, à assurer la justice, la responsabilité et la réparation, à collecter des données sur les décès et les disparitions de migrants et à partager les données relatives aux prévisions migratoires afin d’optimiser l’aide humanitaire.   

Le rapport reconnaît que des avancées significatives ont été réalisées ces dernières années, comme l’intégration de la migration dans les plans de développement nationaux et l’expansion de voies d’accès sûres et régulières pour la migration. Toutefois, il met en évidence des problèmes persistants et graves qui requièrent une attention urgente. Les voies de migration irrégulières continuent d’exposer les migrants à de graves risques, augmentant leur vulnérabilité à l’exploitation, aux abus ou mettant leur vie en danger. De nombreux migrants se heurtent à des obstacles pour accéder aux services essentiels, tels que les soins de santé et l’éducation. Des récits et des stéréotypes négatifs sur les migrations et les migrants sapent les efforts déployés pour protéger leur dignité et leurs droits.   

Pour fournir un appui aux États membres à surmonter ces défis, le rapport introduit un nouveau cadre volontaire d’indicateurs. Ce cadre fournit une feuille de route pour évaluer la mise en œuvre du Pacte mondial, aligner les politiques migratoires sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et améliorer les données sur les migrations. Les États membres sont instamment invités à adopter ces indicateurs dans leurs examens nationaux du Pacte mondial, à mettre en œuvre les recommandations réalisables décrites dans le rapport pour sauver des vies et renforcer l’aide humanitaire, et à participer activement aux examens régionaux pour partager les meilleures pratiques et renforcer la coopération multilatérale. 

Note à l’éditeur   

Pour consulter le rapport, cliquez ici.    

Distribué par African Media Agency (AMA) pour l’OIM.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :   

Secrétariat du Réseau des Nations Unies sur la migration : Florence Kim, fkim@iom.int   

Source : African Media Agency (AMA)

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