CIV/Enseignement technique et formation professionnelle : La prise en main du contrôle biométrique au cœur d’une formation des acteurs
Dans le cadre du Projet d’Amélioration de la Gouvernance pour la Délivrance des Services de base aux citoyens (PAGDS), financé par la Banque Mondiale, le Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) a bénéficié de l’appui financier pour la mise en place du système de contrôle électronique des présences.
La prise en main totale dudit système biométrique de contrôle par les acteurs de la Direction de l’encadrement des établissements privés (DEEP), est au cœur d’une formation qui a débuté le 9 décembre dernier pour prendre fin le 20 décembre prochain.
Ainsi au terme de cette formation qui se tient à Yamoussoukro, tous mes acteurs devront pouvoir avoir la maitrise du contrôle biométrique des élèves affectés par l’Etat de Côte d’Ivoire dans les établissements privés d’enseignement technique et de formation professionnelle. Akrou Bertin, Coordonnateur Pagds adjoint, au nom de la Coordinatrice, Yao Madeleine, a indiqué que lors de l’évaluation par la Banque Mondiale du projet, le Directeur de cabinet du ministre Koffi N’guessan leur a fait des défis qui sont les leurs « Nous avons discuté de l’importance que l’enseignement technique a. On ne se rend pas compte de cela. De telle façon que quelquefois dans des branches, des écoles sont obligées de fermer, des branches qui sont ouvertes, qui ne recueillent pas assez d’élèves. Les parents eux-mêmes viennent prendre leurs élèves pour aller faire un Bac B, pour aller faire un secrétariat, pour aller faire une communication d’entreprise. Mais l’enseignement technique même, qui le directeur du cabinet nous a expliqué, le nombre de filières qu’il y a, qui est plus nombreux que le nombre de filières, les Bac A et autres. Vous avez le Bac G2, le Bac G1, le Bac F1, le Bac F2, vous avez l’ensemble des Bac, ne mobilisent pas autant d’élèves que dans les filières académiques classiques. Or, l’activité qu’on a, et ça, toutes les entreprises techniques ont posé le problème du manque de techniciens pour mettre en œuvre leurs activités. Quelquefois, on est obligé d’aller prendre ailleurs… », a-t-il décrié appelant à une grande campagne de communication auprès des parents et des élèves pour dire que « l’enseignement technique ne débouche pas sur des petits métiers, ça débouche sur des métiers. »
A l’ouverture des travaux, le Directeur général de la formation initiale du ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Yavo Alain Bernabé, a salué l’accompagnement du Pagds, dans cet important projet « Ce projet est en droite ligne dans la vision de Monsieur le ministre. Comme vous le savez soutenu par ses deux grands programmes, l’Académie des talents et l’École de la deuxième chance, et donc ce projet de dénombrement biométrique entre dans la ligne de l’Académie des talents. Dans un contexte où l’efficacité, la transparence et la responsabilité sont devenus des piliers de la gouvernance publique, il est impératif que notre système éducatif se dote d’outils modèles.
Le système de contrôle biométrique ABS constitue donc une réponse technologique innovante qui permet de reléguer de façon électronique et automatique la présence des élèves affectés dans les établissements privés de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de transmettre ces données enregistrées aux serveurs centraux pour traitement, afin de permettre de mettre des décisions de paiement avec célébrité… », a-t-il expliqué avant de souligner « qu’il permet également de garantir le contrôle et la validation des effectifs d’élèves affectés par l’État dans les établissements et de payer les frais de décollage dus aux établissements privés de l’enseignement technique à bonne date. » « Chers participants, cet atelier revêt une importance capitale pour plusieurs raisons. Premièrement, il offre l’opportunité de renforcer les capacités des acteurs du système de contrôle biométrique dont les participants seraient formés sur tous les modules essentiels pour une maîtrise complète de ce système. Cette maîtrise est indispensable pour garantir la pérennité du système et pour permettre une gestion rigoureuse, transparente et autonome des données biométriques des élèves. Il s’inscrit également dans une vision de large et de durabilité. Il s’agit pas simplement d’utiliser une technologie avancée, mais de s’assurer que cette technologie puisse être gérée efficacement par nos propres acteurs que vous êtes. Cette rencontre marque aussi une étape cruciale dans notre quête de modernisation et d’amélioration de la gestion éducative, en particulier dans le cadre du transfert de compétences relatives au système de contrôle biométrique à base du ministère de l’enseignement technique, la formation professeure et l’apprentissage… », a-t-il signifié invitant les premiers acteurs à une implication dans cette formation afin de garantir son succès.
ANL
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