CIV/Présidentielles 2025: Faitai Houphouët Rebecca (RHDP), revenue de maladie, parle à Alassane Ouattara

Faitai Houphouët Rebecca, figure bien connue de la scène politique à Yamoussoukro, a été loin des activités politiques pour cause de maladie. Rencontrée le mercredi 12 mars dernier où elle était marraine de la cérémonie commémorative de la journée internationale des droits de la femme, organisée par les femmes hôtelières de Yamoussoukro, elle s’est prêtée à nos questions. Dans cet entretien elle est revenue sur son état de santé, son engagement en politique et surtout émis le souhait de voir le Président Alassane Ouattara répondre favorablement à l’appel des populations ivoiriennes pour continuer son œuvre.

Madame la Vice-Gouverneure, vous venez de finir la cérémonie commémorative de la journée internationale des droits de la femme, avec les femmes hôtelières de Yamoussoukro, quels ont été les messages forts que vous leur avez donnés ?
Je viens d’assister à une cérémonie très intéressante compte tenu du contenu et la qualité des interventions. Et c’est un honneur pour moi d’avoir parrainé cette cérémonie. Comme Conseils ou messages forts, je leur ai demandé d’abord de se fixer des objectifs et d’essayer de les atteindre. Il est bon d’être émancipé mais la femme doit savoir que l’autorité de l’homme ne peut être égalée par elle.Même si nous luttons pour avoir les mêmes salaires et mêmes droits, l’homme reste l’homme et pareil pour la femme.Et cela est établi par Dieu.Pour finir je pense que beaucoup d’efforts ont été faits mais beaucoup reste à faire. Et ce qui est bon de souligner c’est que beaucoup de femmes ont pris conscience et se battent pour un avenir meilleur.
Madame Faitai Houphouët Rebecca a été longtemps malade, ce qui l’a éloignée de la scène politique, comment elle se porte aujourd’hui ?
Je me sens très bien grâce à Dieu. A vrai dire je ne suis jamais partie de la politique. Et vous le savez la politique c’est comme un virus et quand vous l’avez dans le corps, vous ne pouvez plus l’enlever jusqu’à ce que Dieu vous rappelle. J’ai été certes un peu éloigné par la maladie mais je ne peux pas rester en marge, sinon il aura un goût inachevé. Je saisie l’occasion que vous me donnez pour dire que je suis un être humain et en tant qu’être humain je peux avoir des problèmes de santé comme tout le monde. Mais je peux comprendre aussi que comme je suis un personnage public, les gens s’attarde juste un peu là-dessus sinon j’ai eu un petit problème de santé Dieu merci je suis là.
Quel votre projet immédiat pour votre retour sur le devant la scène politique ?

J’ai observé et vous savez que la politique ce n’est pas un fleuve tranquille et peut être que comme j’ai eu un petit bobo de santé certaines personnes voulaient saisir l’occasion pour m’écarter. Mais j’ai résisté et je reste et je suis là. Et au cours de cette période j’ai été assisté par ma famille politique et ça, je ne peux pas le nier. Alors comme projet,je me tourne vers les instances de mon parti et qu’on rende à César ce qui est à César. Je vais aller dans les instances ici, dans la coordination de Yamoussoukro pour pouvoir faire ce que j’ai à faire parce que les gens qui se reconnaissent en moi quand ils regardent tout autour et qu’ils ne voient pas dans le cercle politique ils peuvent être découragés ou sont découragés. Ils se demandent pourquoi maman n’est pas avec nous. Je suis là mais pas dans les instances du parti.
Nous sommes à quelques 8 voire 7 mois de la présidentielle, le président Ouattara ne s’est pas encore prononcé de façon claire sur sa candidature, qu’attendez-vous de lui ? Souhaitez-vous qu’il continue la course ?
Alors pour cette année électorale je souhaite que le Président Alassane Ouattara réponde favorablement à notre demande et qu’il gagne les élections. Et c’est pour cela que je reviens pour m’engager fortement aux côtés des militants et militantes du RHDP afin que ce vœu cher se concrétise. Je demande doncà tous ceux qui doutent encore pour ma capacité à mobiliser sur la scène politique nationale et locale de me faire confiance. Je voudrais leur dire que le problème de mobilité est passager et ce n’est pas parce que j’ai eu un problème momentané que je ne suis plus du parti. Au contraire, car plusieurs hauts cadres ont été malades pendant plusieurs années mais sont revenus occuper leur poste. Je suis donc de retour pour contribuer et jouer mon rôle. J’ai besoin de ce fait, qu’on me fasse confiance et tout ira bien !
Entretien réalisé par A.N. LYRANE
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