Ouragahio (Gagnoa)/Autonomie financière: La Fondation TCHELE’O veut accompagner 300 femmes

La fondation TCHELE’O présidée par Cyrielle Koné Obré, fille de Ouragahio, a procédé, le mercredi 19 mars dernier à la salle de mariage de la mairie de Ouragahio, à la remise de plusieurs chèques d’un montant de 250 000 FCFA à chacune des associations et groupements de femmes des 4 sous préfectures de la localité de Ouragahio. Soit un don total de 1 million Fcfa.






Ce geste vise à accompagner les femmes des quatre sous-préfectures de Ouragahio dans le département de Gagnoa à la culture du manioc, denrée très prisée dans la consommation au quotidien des populations. « (…) Aujourd’hui je pourrais appeler le manioc l’or blanc parce qu’il est utilisé dans la fabrication de l’Attiéké, du Placali, du gari et en outre on mange aussi sa tubercule. Donc c’est quelque chose de productive pour nous et qui correspond aussi à l’alimentation de nos populations », a justifié Cyrielle Koné-Obré.
Il s’agira donc à travers ce projet de permettre à ces femmes de cultiver cette denrée en vue d’une autonomie financière.
Selon la présidente de la fondation TCHELE’O, celles-ci, bien entendu, seront suivies de bout en bout pour un meilleur encadrement. «Il y aura un suivi, une formation technique qui suivra assez rapidement pour leur expliquer. C’est vrai qu’elles ont déjà planté le manioc, mais on ne finit pas d’apprendre. Nous voulons nous assurer que cette fois il y a un encadrement», a-t-elle précisé.
Et de poursuivre : «Nous avons certes remis des chèques mais après cela nous irons vérifier que les champs existent, vérifier que les femmes qui vont travailler la dessus ont des CNI, qu’elles sont regroupées en association ou coopérative ».
Au total ce sont 300 femmes qui sont visées par ce projet et qui travailleront sur un total de 20 hectares, soit 4 hectares pour chaque sous préfecture que compte Ouragahio. « Nous espérons toucher à peu près 300 femmes sur la durée. Dans un premier temps nous démarreront avec 5 hectares. En supposant que 6 à 8 femmes travaillent sur un hectare. Si on fait le calcul cela nous fait 40 femmes et sur les 4 sous-préfectures, nous tournerons autour de 160 femmes qui travailleront, donc 160 emplois directs et plus de 100 emplois indirects » a-t-elle indiqué.
Pour rappel en 2023 , la fondation TCHELE’O avait remis des sacs de semences de maïs aux femmes de Bayota dans le cadre de leur autonomisation. Cette fois, c’est au tour des femmes de Ouragahio de bénéficier de l’accompagnement de la fondation TCHELE’O.
JCK
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