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CIV-Justice/Affaire « Valérie Yapo-PDCI-Thiam »: Après le report au 24 avril, que va-t-il se passer avant le BP du 5 avril ?

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Sanctionnée le 3 octobre 2024 par une décision d’exclusion temporaire, sur ordre du président du PDCI, selon elle. Décision signée le 29 octobre 2024 et signifiée à l’intéressée le 12 février 2025 (soit plus de 4 mois après la sanction), Mme Valérie Yapo s’est prononcée le 19 février 2025 pour dénoncer, demander sa réintégration et menacer de porter plainte contre le PDCI-RDA et son président Tidjane Thiam, une façon pour elle d’interpeller la direction de son parti qui devrait entamer un dialogue en interne. Mais ce ne fut pas le cas et de la menace elle est passée à l’action en justice avec une assignation le mardi 11 mars 2025.

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C’est ainsi qu’après la première audience publique, le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau a décidé, ce jeudi 20 mars 2025, de renvoyer en instruction l’affaire opposant Valérie Yapo, ex-déléguée du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), au président du parti, Tidjane Thiam. La procédure judiciaire, initiée par Mme Yapo, avait pour objectif l’annulation de son exclusion temporaire des activités du PDCI-RDA, sanction prononcée par le Conseil de discipline du parti.

Valérie Yapo, l’ancienne déléguée démissionnaire du PDCI-RDA à Akoupé, conteste la légitimité de Tidjane Thiam à la présidence du parti. Selon elle, au moment de son élection, il détenait toujours la nationalité française, ce qui, d’après ses arguments, invaliderait son mandat et les décisions qu’il aurait prises en tant que président du parti.

«On voulait me museler en me sanctionnant parce que j’ai eu raison trop tôt d’évoquer la question de la double nationalité de Tidjane Thiam. Il y a le Bureau politique qui est programmé pour se tenir le 5 avril prochain, il y a également la date de la Convention qui sera décidée à ce BP, donc ils veulent me bâillonner. Voilà pourquoi j’ai été sanctionnée. Mais je fais confiance à la justice ivoirienne et à mes avocats », a déclaré Mme Yapo à l’issue de l’audience en première instance.

Maître Alain Bokola, son avocat, membre du barreau d’Abidjan, s’est exprimé sur le déroulement du dossier : « Nous suivons la procédure, et le renvoi en instruction va permettre aux deux parties de s’exprimer pleinement. Cette étape est généralement longue, mais nous restons confiants. Ma cliente est déterminée, et la non-rétroactivité de la loi joue en sa faveur, car au moment des faits, M. Tidjane Thiam était encore français. Et puis la sanction contre ma cliente ressemble fort bien à une radiation définitive parce que non datée dans la durée. Je souhaite donc que ma cliente qui est une femme politique soit réintégrée dans ses droits de membre du Bureau politique. On ne va pas déballer toute notre stratégie pour qu’elle soit réintégrée, ici et maintenant. Attendons, vous serez informés de la suite», a-t-il expliqué.

GRO


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