Affaire « Valérie Yapo-PDCI-Thiam » : Gnamien Yao, presqu’à genou, supplie Mme Yapo de retirer sa plainte aux noms de FHB, HKB et tous les martyrs

Dont acte !

Ma très chère sœur Valérie et compagnon de lutte,

Il est temps, au nom du souvenir des Présidents Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié qui, l’un après l’autre, nous ont légué en héritage le PDCI-RDA, notre Maison commune, que tu reviennes à de bons sentiments !

Ma très chère sœur Valérie et compagnon de lutte,

Depuis la levée – par notre Président bien aimé et respecté dans le monde entier, le Ministre Tidjane Thiam, agissant dans la pure tradition du PDCI-RDA, Parti de tolérance, de pardon et de paix –,des sanctions qui te frappaient au nom de la discipline du PDCI-RDA comme ce fut mon cas en 2009 (toute proportion gardée), je m’étais dit que tu reviendrais à la Maison sans condition pour la simple raison que tu es « un enfant » du PDCI-RDA, et que le PDCI-RDA tel que tu l’as toujours connu et servi, c’est le PDCI-RDA.

Ma très chère sœur Valérie, toi que j’appelle affectueusement « Valé », je voudrais que tu acceptes que je te parle en tant que ton aîné, mais aussi et surtout, pour avoir bénéficié de ton soutien inestimable, de tes conseils avisés et « maternels » quand j’étais en difficulté avec le PDCI-RDA au nom de sa disciple comme dans n’importe quel parti politique, notre Grand Parti de dialogue et de paix, dont la marque de fabrique est le respect de la dignité humaine.

« Valé », ma sœur ! « Valé », mon compagnon de lutte !

« Valé », notre compagnon de lutte !…

« Valé », la fille chérie du Président Henri Konan Bédié (Paix à son âme),

Au nom de tout ce qui nous lie depuis maintenant un quart de siècle ; au nom de ce qui nous lie au PDCI-RDA, le Parti fondateur de la Côte d’Ivoire moderne que nous servons avec zèle et fierté ; au nom de la mémoire du Président Félix Houphouët-Boigny, Père-fondateur du PDCI-RDA et de la Côte d’Ivoire moderne ; au nom des Martyrs du PDCI-RDA des années 1950 de Dimbokro, Bouaflé et Séguéla ; au nom du Président Henri Konan Bédié, notre père à tous qui nous regarde de là où il se trouve ; au nom de la mémoire du Président Némin Noël qui était pour nous, notre « Mur de Lamentation » ; au nom de la mémoire du Doyen Gaston Ouassénan Koné, notre autre « Mur de Lamentation » et protecteur discret ; au nom de la mémoire de tes compagnons de lutte des années de braise du coup d’Etat militaire de décembre 1999, hélas disparus, notamment : Alexis Élingan Ettié, Sékou Sangaré, Doh Yolande, Kangah René Margueritte, Zézé Koffi Justin Roland, Vamé Doumbia, Fah Touré, Kangah Gervais, Soudé Antoine, Boivin Isidore, Akassou Akré, Kouamé N’Guessan Philippe dit Abass, Kouassi Curtis, Konan Léontine, Boussou Konan, et bien d’autres illustres disparus attachés à la paix et au dialogue qu’incarne le PDCI-RDA, je te prie humblement de retirer ta plainte tant dans la forme que dans le fond, pour marquer la grandeur d’âme de la vaillante militante du PDCI-RDA que tu as toujours été et que u resteras toujours une fois cette mauvaise tempête passée. Je sais de quoi je parle.

« Valé », ma sœur ! « Valé », mon compagnon de lutte !

« Valé », notre compagnon de lutte !…

Si tu acceptes, ma sœur, de poser cet acte historique, tu auras contribué à magnifier et à vivifier le pacte qui existe entre toi et moi ; entre le Président Félix Houphouët-Boigny, Père-fondateur du PDCI-RDA, et le Président Henri Konan Bédié, notre père, son digne successeur qui, à son tour, a su laisser notre Grand Parti entre les mains d’un homme de grande valeur, un humaniste, le Ministre Tidjane Thiam, qui n’attend que notre soutien pour contribuer à la pérennisation du PDCI-RDA, ce grand espace d’égalité des chances, attaché aux idéaux de paix, de tolérance, de pardon et de compromis dynamique auquel tu as consacré l’essentiel de ta jeunesse et de ta vie.

« Valé », ma très chère sœur et compagnon de lutte,

Permets-moi de te rappeler, ma très chère sœur, que le pacte dont je parle, a toujours consisté à ne poser aucun acte susceptible de fragiliser le PDCI-RDA, notre Grand Parti.

Au nom de la fraternité qui nous lie depuis un quart de siècle, nous qui savons comment tu as gravi les échelons dans le PDCI-RDA, notre Grand Parti, nous te demandons humblement pardon, nous te demandons de revenir à la Maison commune, le PDCI-RDA, où t’attendent les bras ouverts tes compagnons de lutte avec des cœurs chargés d’amour, de tolérance et de pardon afin qu’ensemble nous entonnions l’hymne si cher aux Présidents Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, ainsi qu’à leur digne successeur, le Ministre Tidjane Thiam, à savoir : « le linge sale se lave toujours en famille et ne jamais indiquer la porte de sortir à un membre du PDCI-RDA quels qu’en soient les motifs».

« Valé », ma très chère sœur et compagnon de lutte,

Souviens-toi, de la « mère-conseillère » que tu as été, pendant 8 ans, à mes côtés alors que j’étais radié du PDCI-RDA ; toi qui me disais toujours de ne jamais perdre espoir, de tout confier à Dieu, parce que tout allait se réparer un jour avec l’effet du temps.

« Valé », ma très chère sœur et compagnon de lutte,

Écoute-moi bien ! C’est ton ainé dans la lutte politique qui te parle.

Écoute la voix du Président Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Côte d’Ivoire moderne qui te parle depuis son caveau de Yamoussoukro.

Écoute la voix du Président Henri Konan Bédié, ton père qui ne t’a jamais abandonnée. Il te parle depuis son caveau de l’église Saint Pierre et Saint Paul de Pépressou. Je suis sûr qu’il n’arrive plus à dormir en paix depuis cette affaire qui t’oppose au PDCI-RDA.

Écoute la voix de tes compagnons de lutte, très tôt disparus, qui t’implorent en ce moment précis pour que tu reviennes à de meilleurs sentiments pour retrouver ta place dans notre Maison commune, le PDCI-RDA.

« Valé », ma sœur ! « Valé », mon compagnon de lutte !

« Valé », notre compagnon de lutte !…

Écoute la voix de tes compagnons, Dieu merci, encore vivants, entre autres : Gnamien Yao, Ahoussou Kouassi Jean-Marie dit JMK, Koffi Yao Alexis dit Gouverneur, le Doyen Gbain N’Guessan, le Doyen Affoh N’Guessan Sylvain, Adjémien Christophe, Doyen Gbaka Dagrou Daniel de Paris, Brou Damet Yves dit Yves cacao, Kassi Stéphane, Pacôme Kouassi dit avion par terre, Goï Wenceslas…, eux qui souffrent de la situation critique que vit le Parti avec toi, eux qui ne te renieront jamais. Ils te demandent avec humilité de retirer purement et simplement ta plainte pour le bonheur et l’unité de notre Grand Parti, Parti d’amour, de tolérance, des libertés et de vérité, le PDCI-RDA.

« Valé », ma sœur ! « Valé », mon compagnon de lutte !

« Valé », notre compagnon de lutte !…

Si hier, après 8 ans de radiation du PDCI-RDA, et que grâce à tes prières et au pardon des militants, de même qu’à la très haute bienveillance du Président Henri Konan Bédié, j’ai pu être réhabilité et occuper des responsabilités au sein du Parti en tant que Membre du Bureau Politique, Inspecteur du Parti, Grand Conférencier du PDCI-RDA, Vice-Président du PDCI-RDA chargé des Grandes Conférences et Directeur de l’Institut de Formation Politique du PDCI-RDA, il n’y a aucune raison que demain ce qui semble être un hiver sans fin pour toi aujourd’hui ne soit pas le début d’un été dont tu t’en souviendras toute ta vie.

Ma très chère sœur Valérie et compagnon de lutte,

Au nom de notre fraternité, nous, tes compagnons de lutte, te disons merci de nous avoir écoutés, et nous t’attendons à l’entrée de la Maison du PDCI-RDA à Cocody les mains chargées de connaissance et gratitude.

Fait à Dimbokro, Capitale des Martyrs du PDCI-RDA des années 1950, le 30 mars 2025

Le Ministre Gnamien Yao,

Vice-Président du PDCU-RDA chargé des Grandes Conférences, Grand Conférencier du PDCI-RDA.

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