CIV/Football: Il se passe des choses à la ligue de Man, accusé de biaiser les résultats, Ali Touré réagit

Selon des informations qui nous sont parvenues, il se passerait des choses pas trop claires dans l’organisation des compétitions de la ligue régionale de Man dirigée par Ali Touré.

Des présidents de clubs accusent Ali Touré : «Débuté dans la première semaine du mois de février, le championnat 2024-2025 de la ligue régionale de Man comporte deux divisions (régionale ou d’honneur et district). Celle-ci est dirigée par le président El Hadj Ali Touré.

Seulement, depuis son retour après l’élection du président Idriss Diallo, nous assistons, ces deux dernières années, à des semblant de compétitions. C’est ce que nous constatons. Une organisation approximative, des arbitres partis pris, nous avons l’impression que dès le début du championnat un club est déjà choisi par le bureau de la ligue régionale pour la montée. Les arbitres ne sifflant même pas les fautes élémentaires et ne protégeant pas les joueurs. Ainsi, ceci ne laisse le droit au beau jeu et occasionnant de nombreux blessures des joueurs.

Aujourd’hui, tous les présidents des clubs se plaignent mais rien ne se fait ; car le constat à Man n’est pas du tout reluisant même pas beau à voir le spectacle sur les terrains.

Au delà de tout ça, nous en appelons à un regard très sérieux de l’instance fédérale car cela nous donne l’impression que ses représentants ont des idées mercantiles à chaque année du tournoi qu’elle organise.»

De l’autre côté, Ali Touré se défend. Pour lui, «ce sont les mauvais perdants qui voient la corruption partout et qui créent le mensonge sur les arbitres qui sont choisis par la Commission centrale des arbitres (CCA) dirigée par monsieur Kalou Bonaventure. Ces arbitres viennent de Séguéla, Vavoua, Bouafle, Daloa, Saioua, Issia. Nous avons 17 matches par semaine qui sont officies par 68 arbitres. La majorité de ces arbitres viennent de ces commissions régionales des arbitres (CRA). La CCA est autonome.»

Pour ce qui est de la corruption des arbitres, un président de club de la même ligue dont nous avons pu avoir l’intervention par audio, a été catégorique : «C’est nous les présidents de clubs qui allons vers les arbitres pour les corrompre en leur proposant de l’argent pour qu’ils sifflent en notre faveur. Si nous ne leur proposons rien, ils vont siffler selon les règles du jeu.»

Finalement comme le disent les présidents plaignants, la FIF devrait avoir  «un regard très sérieux de l’instance fédérale car cela nous donne l’impression que ses représentants ont des idées mercantiles à chaque année du tournoi qu’elle organise.»

GRO

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